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sangtriste son rêve est également de se retrouver face à Lepen aux prochaines présidentielles, histoire de s'assurer de la victoire.
sangtriste son rêve est également de se retrouver face à Lepen aux prochaines présidentielles, histoire de s'assurer de la victoire.
[supprimé] Je connaissais déjà mais c'est un régal d'entendre à nouveau son discours.
Merci
wolfy Je connaissais déjà mais c'est un régal d'entendre à nouveau son discours.
Merci
Un bonus.
Les profs d’anglais de Montpellier et de France ? "Parmi les plus mauvais du monde !"
"Apprenez l’anglais, mais surtout pas avec les profs d’anglais de Montpellier et de France, qui sont parmi les plus mauvais du monde. Les 4/5èmes des profs d’anglais parlent l’anglais comme une vache espagnole."
Les recommandations de Georges Frêche pour apprendre l’anglais :
"Non, vous apprenez l’anglais, si vous êtes une fille, vous baisez avec un mec, si vous êtes un garçon, vous baisez avec des anglaises, et là vous apprenez vite, rien de tel que la communication orale. Moi je suis allé en Angleterre, j’ai baisé une quarantaine d’anglaises et je commençais à apprendre, mais après on bouffait tellement mal que je n’y suis plus revenu."
[supprimé] Ça y est. Le protocole nouveau est arrivé. 7 pages. On progresse...
[supprimé] Non plus.
Un cuisinier ne s'occupe pas de la façon dont digèrent ses clients. Tout au plus il s'efforce à rendre ses plats digestes en plus de sa première mission : qu'ils soient bons.
Mauvaise analogie, l'un est là pour instruire, l'autre proposé en plat à vendre ...
Esscobar l'un est là pour instruire
Je lui dirai les mots creux, les mots qu'on dit ...
Le cuisinier nourrit le ventre, l'enseignant nourrit l'esprit.
Les deux proposent substance à un troisième dont la fonction est d'absorber.
Excellente analogie.
Je me demande si Camus est vraiment le meilleur exemple. Je sais : ce n'est pas le sujet !
Tiens, pourquoi donc ?
Développe si tu veux.
Il faudrait que je le relise pour faire un commentaire : voilà pourquoi je m'en tiens à je me "demande". Mais disons que lorsque l'on cherche la sagesse, et que l'on finit dans l'absurde, le contraire, peut-être faut-il se poser des questions.
Ce n'est pas grave, la pluie : les gosses chopperont une pneumonie, mais elle ne sera pas due au covid !
Ils continuent encore
[supprimé] Le cuisinier nourrit le ventre, l'enseignant nourrit l'esprit.
Et pour apprécier le vin et pas un verre de coca-cola, encore faut-il apprendre la nuance ... Le cuisinier n'est pas là pour cela ! PAr contre un professeur est bien là pour faire comprendre la nuance entre un BD de tintin et Émile Zola par exemple !
Je réitère mauvaise analogie, la finalité n'est pas la même, en sortant du restaurant le client ne va pas passer des examens ou concours pour prouver qu'il est capable d'analyser ce qu'il a mangé et le reproduire en apportant sa touche personnelle ... A l'école si, on y apprend pour ensuite y être questionner sur cet apprentissage et prouver qu'on est capable, si en plus on y apporte de l'innovation tant mieux ...
Bref, passons, ce n'est pas grave
Esscobar Et pour apprécier le vin et pas un verre de coca-cola, encore faut-il apprendre la nuance
Je sens qu'on ne va pas tarder à reparler de Lucky Luke, ce chef-d'oeuvre méconnu du cinéma.
On ne va pas à l'école pour apprendre à remplir un questionnaire. On va à l'école pour apprendre d'un maître des méthodes analytiques à partir de supports divers, qu'il convient de connaître évidemment. Des savoir-faire intellectuels. Et en aucun cas des savoir-être, selon l'antienne des pédagos du moment.
Apprentissage est un terme idiot, reconditionné par les pédagogues, qui renvoie dos à dos deux mondes aux objectifs totalement différents. L'apprentissage, c'est apprendre un métier, se frotter au réel. L'école c'est apprendre à côtoyer l'abstrait, à réfléchir sur la représentation du réel.
Celui qui chemine dans l'abstraction connaît mieux le réel que celui qui ne fait que le pratiquer. Je sais que ça peut te paraître étonnant.
Esscobar Je cite
À l'école maternelle, les élèves "d'une même classe ou d'un même groupe" ne se verront imposer "aucune règle de distanciation" que ce soit dans les espaces clos ou extérieurs. Au contraire, les élèves de groupes différents devront respecter un mètre de distance entre eux.
Finalement je développe le hardi. C'est un peu simple de s'en tenir à deux lignes.
Pour le moment, il ne s'agit que d'une hypothèse. Je vois en Camus quelqu'un qui décrit bien l'angoisse du vide de l'homme occidental : il nous parle car nous avons tous connu ce sentiment dans une certaine mesure, moi le premier ; et que plus intéressant il faut trouver le moyen de répondre à cet état de fait.
L'homme occidental moderne prend comme un donné que tout homme naît creux, qu'il faut se remplir. Il pense que cette angoisse du vide est le propre de l'homme, en général ; que c'est un bien puisque lui individu peut se faire par lui-même.
Ainsi, il présente comme un bien son déracinement, le fait de ne plus vivre dans une culture ou religion donnée, car il y voit une manifestation de sa liberté. Il ne s'interroge donc pas sur les raisons de ce vide : il ne peut pas voir que l'ouvrier agricole musulman et ignare vit dans une culture donnée, tandis que lui, même lorsqu'il est très instruit ne vit dans rien du tout : il dispose d'un secteur culturel. L'un est tandis que l'autre a.
Il répond non par l'acte, comme le je l'affirme souvent par simplification, mais par l'agitation : il y a acte lorsque l'intelligence reconnaît le vrai, que la volonté ensuite reconnaît ce vrai pour bien, et que l'on agit. Un homme dans cette disposition d'esprit est toujours difficile à retourner : il saura pourquoi il fait la chose. Notre moderne, lui, se sachant au fond fragile, réagit en refusant de s'interroger sur son acte : il pense en général que toute discussion tue l'acte, qu'il faut se contenter d'agir. Cet acte se manifeste par la fuite dans les sensations exacerbées, dans l'adoption d'une activité comme idole, l'art par exemple, dans le sport, dans la révolte, une cause politique progressiste par exemple : tous les moyens sont bons pour échapper à sa propre vacuité. Mais c'est un palliatif, car on oublie le vide que le temps de ce divertissement, ou activité. Cela n'apporte pas la tranquillité d'âme, l'être.
Une nouvelle fois, tout cela part d'une fausse conception de la liberté : le choix que peut faire l'homme est un bien, et il doit se faire par-delà bien et mal, vrai et faux. L'important est de s'affirmer. L'individu était déjà mesure de toutes choses : le voici qui en plus se produit, se définit -conséquence logique certes- que l'homme d'élite est celui qui tire tout de lui-même. Ainsi, cette liberté que l'on sait pourtant destructrice, doit être acceptée : le moderne fait de cette souffrance, l'angoisse du vide, sa gloire. Il est le souffreteux ou valétudinaire qui se vit martyr, modèle de courage ; il ne refuse que pour cette raison le suicide philosophique qui pourtant pourrait être la manifestation ultime de sa liberté, tout autant que la réponse adéquate à sa vie absurde.
Raisonnant ainsi, il ne peut remettre en question l'idole liberté : car si elle produit de la souffrance, comment peut-elle être un bien ? Pourquoi tient-il autant à s'affirmer par-delà bien et mal ? Pourquoi rejette-t-il toute culture, tout produit qui lui serait imposé par l'éducation ? Pourquoi fait-il de toute détermination un mal pour l'individu ? Ce sont justement ces déterminations qui permettent à l'homme d'échapper à cette angoisse, qui permettent à l'homme d'être équilibré. Même lorsqu'elles sont fausses, il est toujours possible arrivé à l'âge adulte de les remettre en cause, par l'instruction. Il y a plus de chances de s'interroger sur le bien, sur le vrai, de chercher la sagesse en partant d'une culture ou religion donnée, qu'en expliquant que la vie est absurde.
L’œuvre de Camus est un symptôme de notre époque, qu'il me faudrait étudier à nouveau, à l'aune de ce que je sais aujourd'hui, en tant que cas pratique. J'ai moi-même débuté mes propres recherches, certainement pour échapper à ma propre vacuité ; et certains anciens de fopo pourraient tout à fait conclure de ce petit texte que j'ai tout autant répondu dans un premier temps par l'affirmation par l'acte : par une position. Vous l'aurez compris : ma critique ne porte pas sur son talent d'auteur.
La distanciation physique abolie en maternelle, facultative en élémentaire. A 14h elle était obligatoire.
Demain matin on pourra les empiler les uns sur les autres.