[supprimé] Le chiffre que j'aimerai avoir, ce n'est pas le pourcentage d'hospitalisation covid sur l'année, mais le pourcentage d'hospitalisation en réanimation sur l'année. Là, si c'est toujours 2%, on pourra se poser des questions. Mais je pense que ça tourne a minima autour des 30 %. Je vais essayer de trouver l'info.
Bonjour.
De toute évidence, ce chiffre a été établi dans un ensemble explicatif.
Or, la stratégie de ceux qui veulent absolument démontrer que Macron n'a rien géré, et que le covid c'est moins grave que la grippe, et autres argumentations fallacieuses, est de prendre ce chiffre, hors de tout contexte, et de broder des choses abusives, et fallacieuses, autour de ce chiffre.
Bien évidemment, dire que "le COvid a monopolisé 2% des lits d'hospitalisation", ne peut pas être ressorti comme ça, sans l'accompagner d'explications.
C'est exactement comme ceux, qui, actuellement, cherchent parmi deux courbes comparées '(courbe des vaccinés hospitalisés, courbe des non vaccinés hospitalisés) et en cherchant le plus gros écart , sur une seule journée, entre une entrée forte de vaccinés, et une entrée plus faible de non vaccinés. démonstration? le vaccin ne protège de rien, etc….
Sur ce forum, nous avons justement pas mal d'exemples de gens qui usent de ces méthodes là, pour affirmer des points de vue qui au final ne reposent sur rien de scientifique ni de réaliste.
C'est exactement, comme, encore ici sur ce forum, ceux qui ont défendu Raoult jusqu'au bout, et bien évidemment, si actuellement une enquête est ouverte sur des chiffres arrangés par Raoult pour asseoir son discours délirant sur la chloroquine, et ben forcément, ce sont les forces maléfiques du lobby pro vaccin, qui cherche à nuire à un immense professeur en virologie, qui ne peut qu'être exempt de tout soupçon, et qui jouera encore sa pauvre petite victime, car le "système" veut l'abattre.
Exactement la stratégie qu'on retrouvera chez Zemmour, qui n'en finit plus avec ses provocations incessantes et ensuite va répéter partout "vous voyez? on veut m'empêcher de parler"…
Il est clair que ceux qui hurlent le plus fort, auront plus d'audience, via Internet.
Et ça pose un sérieux problème dans la bienséance des débats d'idées.