[supprimé]
[supprimé] Il est assez amusant de vous voir réagir de cette façon, car je n'ai développé aucune position théologique ou philosophique dans cette affaire. J'ai seulement essayé de replacer la vraisemblance historique dans le contexte chronologique largement admises à ce jour.
Non. J'explique que pour être bon historien, il faut aussi être philosophe ; que lorsqu'on ne l'est pas, on ignore tout aussi bien qui l'on est, donc ses intentions, que les premiers postulats qui guident nos raisonnements. La suprême preuve de cette ignorance, étant de dire qu'il suffit à un homme d'être objectif, de nier donc sa condition de sujet, pour l'être.
[supprimé] Je n'ai pas dit que les Evangiles et les autres textes du Nouveau Testament sont incohérents premièrement. Ils sont globalement cohérents sur le plan du message religieux et philosophique, même s'ils ne le sont pas sur le plan de des narrations. Concernant l'évolution historique des écritures évangéliques jusqu'au Xième siècle, c'est un fait largement admis, et le monde du haut Moyen Age ayant été dominé par des minorités féodales vous ne me ferez pas croire que les révisions successives ont été dépourvues d'intérêt politique. La 1ère opération de mise au pas politique a été le Concile de Nicée où Constantin fît sélectionner et corriger ce qui arrangeait l'empire romain.
1- Étant donné votre ignorance, je doute que vous soyez en mesure de juger de la cohérence du message religieux ou philosophique comme vous dites : on se demande par quel miracle d'ailleurs, il pourrait être cohérent, si une partie des écrits sur lequel il se fonde, en l'occurrence les Evangiles, qui sont des témoignages, ne le sont pas. Même si l'on s'en tient à ce que vous admettez : que le récit est incohérent, il faut donc conclure que si l'Eglise a touché au récit, elle a été en plus trop bête, pour rendre les quatre témoignages ou Evangiles concordants : malhonnête et stupide ?
Vous remarquerez aussi que l'on nous explique que l'Eglise a changé ou caviardé les Evangiles, mais que l'on ne nous donne jamais l'ancienne et la nouvelle version ; car s'il s'agit simplement d'affirmer que pour conserver des textes, il faut les recopier, j'imagine que vous ne trouverez pas beaucoup de contradicteurs.
Je constate aussi que même sans les preuves de ces dits changements, Sargon ne cite pas les textes en question, qu'il se contentait de faire allusion à ce qui aurait été rajouté : que je suis le seul sur l'autre fil à avoir indiqué à nos lecteurs les passages dont il était question, et ce que cela représentait à chaque fois, une ligne ou deux.
Faites attention ! On pourrait croire que vous parlez de textes que vous ne connaissez pas, que vous n'avez même jamais consultés ; que pourtant vous êtes persuadé de leur invraisemblance. Ne serait-ce pas de nature à prouver votre absence de capacité critique ?
2- Vous parlez de science, de connaissance, d'importance des preuves, mais vous présumez beaucoup de choses. Seulement pour établir que l'Eglise a comploté contre les fidèles, en changeant les Ecritures pour asseoir son autorité, il faut plus que des soupçons, Je vous cite, plus particulièrement :
[supprimé] vous ne me ferez pas croire que les révisions successives ont été dépourvues d'intérêt politique
Vous vous plaisez dans l'obscurité. J'aimerais savoir si tel complot a eu lieu, quand il a eu lieu, le nom des responsables, les textes qui ont changé, comment ils ont procédé, et comment ils ont fait pour que cela ne se sache pas. Qui sont les décideurs ? Les exécutants ? Les copistes qui sont devenus révisionnistes ? Puisque c'est une pratique habituelle, il va falloir donner quelques exemples au cours de l'histoire de l'Eglise ?
Votre exemple est d'ailleurs assez révélateur. Il y a une différence entre expliquer que Constantin souhaite la paix, mettre fin aux dissensions religieuses ; ce qui de toute façon, reste le but d'un concile en général, en affirmant le dogme sur les questions qui ont été l'objet de controverses ; et affirmer qu'il a fait réécrire les textes sacrés, si l'on vous suit pour des raisons politiques. Est-on en droit d'attendre des preuves ? Suis je au moins en droit d'affirmer que vous aimez la confusion ? Je cite :
[supprimé] où Constantin fît sélectionner et corriger ce qui arrangeait l'empire romain.
Notez bien la précision de l'affirmation.
3- Vous prouvez bien que vous êtes complètement soumis à l'orthodoxie des savants en révélant comme suprême argument, censé j'imagine clore la discussion que c'est un fait aujourd'hui admis. Il était admis il y a quelques siècles que Dieu existait ; il est aujourd'hui admis par le monde qu'il n'existe pas. On peut au moins conclure de ce simple exemple, qu'il faut se méfier de l'opinion des hommes, que le consensus ne fait pas la vérité, pas plus que la majorité ; que même la science dite établie peut être fausse.
Je remarque aussi que l'argument d'autorité est stupide quand il concerne Dieu, les Saintes Ecritures, mais qu'il est valable lorsqu'il s'agit des hommes, des experts ; pourtant si nous poursuivons l'exemple précédent, les théologiens étaient les experts en religion chrétienne : ils disposaient de la science en la matière, une science fausse pour vous et vos amis.
Il faut donc conclure a minima que la science des hommes doit toujours être examinée, qu'il ne faut pas se cacher derrière l'autorité des hommes, même en dernier recours lorsque l'on ne parvient pas à faire valoir sa dite science. Nous partageons au moins le critère qui doit nous guider : la vérité. Pas certain d'ailleurs vous concernant que ce soit une preuve de grande cohérence.
Répétons, une nouvelle fois, qu'afin de répondre aux arguments des séides de la science historique moderne, visiblement réputée infaillible, je ne fais jamais depuis hier sur un autre fil que les examiner, et m'interroger sur les postulats sous-jacents. Que vous appréciiez ou non la démarche est bien le dernier de mes soucis.
L'autre fil pour le lecteur.
https://forum-politique.org/d/139477-grands-penseurs-dislam-et-islam-actuel/167