Différence entre le cerveau de l'homme et celui de la femme ?
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Émilie du Châtelet fut membre de l'Académie des sciences de l'institut de Bologne.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89milie_du_Ch%C3%A2telet#Acad%C3%A9micienne
Sa clé du bonheur, Émilie du Châtelet nous la donne « On n'est heureux que par des goûts et des passions satisfaites ».
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sangtriste filochard La valeur principale de l'homme est de gagner du pognon, celle de la femme est de le dépenser!
Ca c'était l'ancien monde. ... Le monde de F.Fillon
Amir_AFKIR2 Posé contre un mur, il cherche sa proie.
Tout le monde ne tient pas les mûrs....
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Sargon En proportion de sécrétions produites, et à environnement social égal, les grands costauds sécrètent moins d’hormones sur un plan général, ou de testostérone sur ce point particulier, que les gens sveltes dans la moyenne de la catégorie.
Vous avez une source ?
C'est pour çà qu'il y a des catégories de poids en sport de combat ?
Bref....
Sans parler du développement musculaire, sur le point purement physique la testostérone est également responsable de la différence du taux de globules rouges entre hommes et femmes. En quelque sorte, physiquement, les hommes sont naturellement "dopés".
Oui je sais ce n'est pas juste.
(PS : @Sargon ce qui n'empêche pas une judokate de 100 kilos de foutre la pâté à un quidam masculin de 60 kilos avec un taux de testostérone normal)
Le bonheur de l'étude...
J'adore Émilie du Châtelet. J'ai un portrait d'elle dans mon salon.
Il est certain que l'amour de l'étude est bien moins nécessaire au bonheur des hommes qu'à celui des femmes. Les hommes ont une infinité de ressources pour être heureux, qui manquent entièrement aux femmes. Ils ont bien d'autres moyens d'arriver à la gloire, et il est sûr que l'ambition de rendre ses talents utiles à son pays et de servir ses concitoyens, soit par son habileté dans l'art de la guerre, ou par ses talents pour le gouvernement, ou les négociations, est fort au-dessus de [celle] qu'on peut se proposer pour l'étude; mais les femmes sont exclues, par leur état, de toute espèce de gloire, et quand, par hasard, il s'en trouve quelqu'une qui est née avec une âme assez élevée, il ne lui reste que l'étude pour la consoler de toutes les exclusions et de toutes les dépendances auxquelles elle se trouve condamnée par état. […]
Ah, et puisqu'il y a quelque lumière ici, je ne résiste pas au plaisir de relire Condorcet, autre mathématicien, qui milita pour l'admission au droit de cité des femmes... Grand texte dont voici un extrait savoureux:
Il serait difficile de prouver que les femmes sont incapables d’exercer les droits de cité. Pourquoi des êtres exposés à des grossesses, et à des indispositions passagères, ne pourraient-ils exercer des droits dont on n’a jamais imaginé de priver les gens qui ont la goutte tous les hivers, et qui s’enrhument aisément. En admettant dans les hommes une supériorité d’esprit qui ne soit pas la suite nécessaire de la différence d’éducation (ce qui n’est rien moins que prouvé, et ce qui devrait l’être, pour pouvoir, sans injustice, priver les femmes d’un droit naturel), cette supériorité ne peut consister qu’en deux points. On dit qu’aucune femme n’a fait de découverte importante dans les sciences, n’a donné de preuves de génie dans les arts, dans les lettres, etc. ; mais sans doute, on ne prétendra point n’accorder le droit de cité qu’aux seuls hommes de génie. On ajoute qu’aucune femme n’a la même étendue de connaissances, la même force de raison que certains hommes ; mais qu’en résulte-t-il, qu’excepté une classe peu nombreuse d’hommes très-éclairés, l’égalité est entière entre les femmes et le reste des hommes ; que cette petite classe, mise à part, l’infériorité et la supériorité se partagent également entre les deux sexes. Or puisqu’il serait complètement absurde de borner à cette classe supérieure le droit de cité, et la capacité d’être chargé des fonctions publiques, pourquoi en exclurait-on les femmes, plutôt que ceux des hommes qui sont inférieurs à un grand nombre de femmes ?
Enfin, dira-t-on qu’il y ait dans l’esprit ou dans le cœur des femmes quelques qualités qui doivent les exclure de la jouissance de leurs droits naturels ?
Interrogeons d’abord les faits. Élisabeth d’Angleterre, Marie Thérèse, les deux Catherine de Russie, ont prouvé que ce n’était ni la force d’âme, ni le courage d’esprit qui manquaient aux femmes.
Élisabeth avait toutes les petitesses des femmes ; ont-elles fait plus de tort à son règne que les petitesses des hommes à celui de son père ou de son successeur. Les amants de quelques impératrices ont-ils exercé une influence plus dangereuse que celle des maîtresses de Louis XIV, de Louis XV, ou même de Henri IV ?
Etc.
Différence entre le cerveau de l'homme et celui de la femme ?
Trois minutes de cuisson, présentement !
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katou Je préfère Marie Curie comme référence scientifique.. double prix nobel dans des domaines scientifiques distincts.. Ce qui explique au passage que les femmes sont d'avantage multitâches..
Souvent les hommes ne sont capables de poursuivre qu'un seul but à la fois, mais souvent mieux.. Des tests le prouvent.
La femme a sans aucun doute une intelligence émotionnelle plus développée, une maturité plus précoce et un langage plus aisé. Il est a noté que ce ne sont pas les personnes les plus intelligentes qui réussissent le mieux dans notre société mais celles qui gèrent le mieux leurs émotions, on parle de QE dans ce cas en parallèle du QI.
jack127 En réalité pendant des millions d’années, les hommes ont joué à la guerre, chassé pour ramener le gibier, pendant que les femmes cultivaient les champs. Les femmes plus âgées s’occupaient des enfants.
Aujourd'hui encore, ces dernières jouent souvent un rôle majeur en s’occupant des petits enfants, sur une période de l'année. Alors que l’homme âgé n’est pas extrêmement utile.
Résultat : la génétique s’est sans doute adaptée au besoin et les femmes vivent en moyenne plus longtemps.
Voilà une forme de supériorité qui les concernent..
jack127 Les grandes entreprises appellent cela maintenant les "soft skills"
https://www.forbes.fr/management/les-15-soft-skills-a-maitriser-en-entreprise/?cn-reloaded=1
Mais la femme n'est pas émotionnellement supérieure, elle est souvent plus sujette aux troubles émotionnels tels que l'anxiété, l'angoisse, le manque de confiance en soi..
Leur côté "pipelette" en font parfois des commères destructrices. Certes l'homme va plus souvent s'exprimer en face pour le meilleur et le pire.
Perso je pense que la vie d'une femme est plus important que la vie d'un homme qui est plus du domaine du consommable.
Les femmes et les enfants d'abord.
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Pendant environ 150 000 ans les femmes n'ont pas pu tellement s'éloigner de la grotte à cause des enfants.
Leur rôle n'en a pas moins été au moins aussi important que celui des hommes chargés de la chasse.
Alors pourquoi les femmes se sous estiment elles comme ça ? pourquoi dévalorisent elles toutes les taches considérées comme traditionnellement féminines ?
Qu'elles refusent d’être assignées à ces taches c'est très bien mais elles ne sont pas obligées de les dévaloriser pour cela.
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1- Catherine Vidal est-elle d'abord neurobiologiste ou d'abord féministe ? Quels sont les postulats qui guident son étude ? Trouve-t-elle l'égalité naturelle à la fin, où l'égalité naturelle est-elle au début ? A-t-on affaire à une pétition de principe ?
Mon jugement ne sera qu'opinion, et non savoir. Catherine Vidal nous joue le thème désormais habituel de la négation de la nature au profit de la culture : les inégalités entre individus sont plus le fait de l'acquis que de l'inné. Tout est affaire d'existence. Nuancer son propos ne joue pas forcément en sa faveur. S'agit-il de le nuancer en raison de la vérité, ou de couper l'herbe sous le pied à la critique ? Honnête biologiste ou sophiste ?
Ses conclusions correspondent-elles à des réalités ? Sa thèse est-elle vraie ? Les substances premières ne sont-elles pas toutes singulières, toutes sujettes à des différences de qualité, de quantité ? Les individus ne sont-il pas tous très différents, même si analogues car sujets à des lois naturelles communes ? N'est-il pas étonnant de conclure que la matière - à laquelle la différence de sexe appartient pour les espèces divisées entre mâles et femelles- induit des différences négligeables ou quasiment négligeables si l'on parle du cerveau, alors que nous constatons que la matière induit d'autres différences qui ne le sont pas ?
Je traduis cette dernière question : les individus sont tous différents, par exemple quant à la taille, le poids, la musculature... Nous constatons cependant que les hommes sont en moyenne plus grands, plus lourds et plus forts. Si la matière induit ces différences, et si visiblement être sexué joue un rôle, pourquoi n'en serait-il pas ainsi pour le cerveau ?
A-t-on affaire à une théorie en neurobiologie seulement, ou à une théorie aussi biologique que « philosophique » ? Ne retrouve-t-on pas étonnamment les accointances entre le féminisme et l'existentialisme ? Ne s'agit-il pas de fonder l'égalité politique chère aux féministes sur l'égalité naturelle ? Catherine Vidal est-elle une véritable neurobiologiste lorsqu'elle parle ainsi, ou une Lyssenko du féminisme ?
Les modernes ont l'habitude de livrer tous les procès d'intention possibles à l'Eglise, visiblement en se prenant les pieds dans le même tapis : que dit la biologie en tant que science, ou que veut-on lui faire dire ? Ils adorent nous rebattre les oreilles à propos du conflit entre science et religion. Mais ne sont-ils pas pris en flagrant délit de conflit entre « science » et « philosophie » ?
2- J'attire votre attention sur l'égalité politique entre l'homme et la femme. S'agit-il véritablement d'un bien ? Si la femme est effectivement l'égale de l'homme sous tous les points de vue, pas seulement en dignité, s'il y a égalité naturelle, il ne doit plus exister ne serait-ce qu'une inégalité politique fondée sur le sexe dans la cité.
N'est-ce pas le principe même qui nous conduit à l'indifférenciation des sexes ? S'il n'y a plus inégalité politique, l'homme n'a plus de devoirs envers la femme : par exemple, de protection. Je demande donc aux féministes au moins d'être logiques : d'être en accord avec les principes qu'elles défendent, quitte à conduire certaines femmes en enfer.
S'il y a égalité naturelle toujours, donc égalité politique, il faut que les féministes en tirent toutes les conclusions : qu'elle propose par exemple un modèle de gouvernement concurrent dans la famille, établi sur l'égalité. Comment établir la famille comme société pérenne sur un pouvoir parental ? Une dyarchie dans la famille ?
Les féministes sont-elles vraiment capables de telles considérations ? Ne sont-elles pas comme tous les libéraux incapables de concevoir la cité, ou les sociétés intermédiaires dans la cité comme la famille ? Ne sont-elles pas incapables de concevoir une philosophie autre que centrée sur l'individu, leur petite personne ?
3- Je constate également qu'il est admis de facto que l'homme n'est que matière, que ses facultés n'en sont que l'effet. C'est un principe posé, qu'il faudrait prouver. Il y a une différence entre corrélation et cause : le cerveau est-il le moyen par lequel on pense, la cause de la pensée ? L'homme est-il simplement corps ? Qu'est-ce que la pensée ? Quelle faculté fait-elle intervenir ? L'intelligence en tant que faculté se rapporte-t-elle vraiment au corps ? De quelle façon ? Est-il possible que nous pensions grâce à l'intelligence faculté de l'âme, au moyen du corps ? Que ce soit l'application de ce principe : l'homme comme matière formée ?
Si l'homme est simplement corps, matière, sans âme, dont la conscience émerge à un certain niveau de complexité, et s'il n'y a pas égalité naturelle entre l'homme et la femme, les revendications féministes sont illégitimes. Les démonstrations de notre amie Catherine Vidal, si elles sont fausses, et si elle trouve un contradicteur athée et matérialiste solide pourraient se retourner contre elle, et son parti.
Je remarque enfin que les défenseurs d'une telle thèse doivent aussi nous expliquer la volonté ? Comment est-elle liée à la matière ? Si elle est liée, la matière est-elle cause ou moyen ? Si elle est ainsi liée, comment peut-on parler de liberté ?
On pourra me répondre, que l'on peut tout aussi bien nier la volonté : expliquer qu'il s'agit d'une illusion, par exemple. Dans tous les cas, comment nos amis peuvent-ils être les apôtres de la liberté de l'homme en philosophie ?
Je vous laisse y réfléchir.
Ta vision de la famille préhistorique, en l’occurrence et plus précisément du Paléolithique, est une image d’Épinal du 19° siècle, datant des balbutiements de l’archéologie et de la compréhension des théories de l’évolution des espèces.
Si l’on te suit, la vie de la famille préhistorique était une vie quasi pavillonnaire d’aujourd’hui. Papa partait à la chasse pendant que maman balayait la grotte et y gardait les enfants. Vision adorable si cela est de l’initiation à l’Histoire à l’intention des grands élèves de maternelle. Mais pas sérieux sur le plan archéologique et ethnographique, et très éloigné de ce que nous savons des réalités.
D’abord, pourquoi 150 000 ans ? En dehors des conséquences locales des avancées et reculs des glaciations, la seule véritable différence dans la manière de vivre de nos ancêtres a été l’arrivée du Néolithique. Il y a seulement environ 12 000 ans. La femme d’il y a 15 000 ans et celle d’il y a 150 000 ans vivaient de la même manière. Seuls les process de taille des pierres étaient différents. Mais pratiquement même pas les habitats.
En outre, cette répartition « moderne » due tu évoques, des tâches entre l’homme et la femme n‘existait pas. Cela fait déjà quelques décennies que l’on a « redécouvert » quelques vérités élémentaires. Par exemple :
Dire que la femme porte durant neuf mois est enfoncer une porte ouverte. Mais rappeler les phénomènes générés par la lactation ne l’est pas. Au Paléolithique, les laboratoires pharmaceutiques n’avaient pas encore eu l’idée de fabriquer les « laits maternisés » pour les mères faisant le choix de ne pas allaiter leur rejeton. Mais il se trouve que le système digestif des bébés a besoin de deux ans et demi au minimum, le plus souvent trois ans, pour parvenir à digérer les autres mets que le lait maternel.
La femme se trouvait donc dans l’obligation de continuer d’allaiter son bébé jusqu’à son sevrage, si elle voulait que le bébé survive. Mais …
Mais une femme qui après accouchement a eu son « retour de couches », donc le retour de ses menstruations et de ses ovulations, peut se retrouver aussitôt enceinte de nouveau. Il n’est pas exceptionnel qu’une femme ait deux enfants successifs durant la même année. L’un au début de l’année, l’autre avant Noël.
Le problème étant que si elle est de nouveau enceinte, son organisme se consacre à la nouvelle gestation et stoppe la production de lait. Et une femme des temps préhistorique qui se serait retrouvée de nouveau enceinte durant les trois premières années suivant l’accouchement précédent, verrait automatiquement son bébé de moins de trois ans mourir de faim, ne pouvant digérer les autres nourritures que le lait maternel. Le sevrage n’étant possible que vers trois ans.
Si le couple et ses enfants vivaient ensemble dans leur grotte, même en couple, bien que la notion de couple n’existait pas encore, et à fortiori au milieu des autres membres du clan, la femme serait devenue systématiquement de nouveau enceinte durant la période d’allaitement. Et aurait perdu son bébé.
La connaissance des lois de l’ovulation et de la fécondation des ovules était plus que réduites au Paléolithique. Les mâles du clan et les femmes de ce clan qui auraient vécu ensemble, se retrouvant autour du feu de camp le soir à la veillée, ou dans la grotte, ou dans les taillis pendant la journée, il n’était pas possible à une femme de rester trois ans sans coïts.
D’une part parce que ses propres pulsions sexuelles, ainsi que celles des hommes qu’elle croiserait, pousseraient les deux sexes à se mélanger automatiquement. Et si la dame n’était pas empapaoutée à la première rencontre, ni aux cinq ou dix suivantes, il est évident qu’elle le serait au bout d’un an ou deux. Et perdrait son bébé à l’allaitement. L’espèce humaine n’aurait pas survécu. Nous ne serions pas là pour en parler.
D’autre part parce que la simple proximité d’une dame suffit pour l’homme à éveiller ses pulsions sexuelles et à l’inciter à aller se masturber le gland à l’intérieur du vagin de la gigolette. Qui n’y verra aucun inconvénient. Revoir la célèbre chanson du Grand Jacques : « Au suivant ! ».
C’est ce salopard de serpent qui a expliqué la méthode à Adam et Ève, au Jardin d’Eden, et depuis, eux et leurs descendants n’ont plus arrêté. D’autant plus simple qu’à l’époque, Adam n’avait même pas besoin de dire à Ève : « enlève ta culotte de peau de tigre des cavernes», puisque Marie de Médicis n’avait pas encore inventé la culotte de femme. Le mélange des organes génitaux de genres différents est la seule finalité de la vie, et la nature a créé les sexes différenciés pour parvenir à ce résultat. C’est ce phénomène qu’a parfaitement illustré Jean-Jacques Annaud dans son film exceptionnel « La Guerre du feu ». L’Homme des Cavernes qui se promène au bord du ruisseau voit une femme agenouillée vers l’eau, et qui lave quelque chose dans l’eau. Aussi sec le marlou profitant de la position de la gigolette, s’agenouille derrière, écarte son cache-mirabelle, et lui joue le grand classique des opérettes : « La flûte enchantée », dans le final de « la Fille de Madame Angot ».
Quelques parents de jeunes enfants ont dû avoir la surprise indignée de leur vie, en accompagnant leurs mouflets au cinéma pour voir « La Guerre du feu ». Ils ne s’attendaient certes pas à cela, à cette époque. Éducation sexuelle plus explicite que celle de l’école.
Mais il ressort de cela que les hommes et les femmes des temps Paléolithiques ne pouvaient pas vivre ensemble durant une bonne partie de leur existence. Comme d’autres mammifères. Les femelles éléphants vivent entre elles, avec les « enfants » jeunes. Elles ne rencontrent les mâles que pendant les périodes de chaleurs de femelles. Ou alors les femelles en chaleur s’écartent du troupeau au moment de l’ovulation et ne rejoignent le troupeau des éléphantes et des jeunes qu’après avoir été fécondées. Technique habituelle des félins et des canidés.
La thèse la plus vraisemblable, celle qui recueille le maximum d’accords des spécialistes parce que c’est matériellement la seule possible, est que chez les hordes du Paléolithique, les femmes qui venaient d’accoucher vivaient entre elles, avec celles dont les bébés n’étaient pas encore sevrés, et avec leurs très jeunes enfants. Elles rejoignaient la vie quotidienne de la horde seulement lorsque leur bébé avaient été sevrés.
Certains ethnologues y voient l’une des raisons de la différence de gabarit entre les hommes et les femmes. Les hommes avaient un régime plus riche en protéines animales, se livrant intensivement aux activités de chasse. Alors que les femmes avaient un régime quasiment végétarien durant ces périodes, mangeant surtout des racines, des fruits, et seulement des viandes de très petits animaux faciles à attraper, escargots ou coquillages par exemple.
C’est de là que viendrait ce que l’on retrouve encore dans les peuples primitifs, « le bâton à fouir », en possession pratiquement de chaque femme, et lui permettant de déterrer les racines. Rite que les hommes de pouvoir ont « emprunté » plus tard aux femmes, en en faisant le bâton de commandement, le stick, ou même le sceptre, tous symboles de pouvoir.
Mais la répartition des tâches ménagères entre hommes et femmes, n’a pu intervenir que lorsque les individus se sont stabilisés quant à leur emplacement de vie. Qu’ils ont abandonné la vie des chasseurs-cueilleurs qui imposait des déplacements permanents des hordes. Lorsqu’ils ont « inventé » les « maisons », la vie en villages, la propriété de la terre et la vie « de couple » ou plus exactement la filiation reconnue. Et le rite consécutif qui deviendra le mariage. C’est-à-dire au Néolithique. Il y a seulement une douzaine de milliers d’années.
Une seule réponse féminine...
[supprimé]
af90 Catherine Vidal
Elle veut l'égalité, mais surtout pour elle ;-) comme tous les égocentrés narcissiques.