""Comment expliquer la décadence de l'Education nationale?""
Simple :
Quand le professeur crache sur ses élèves et les traitant d'inculte alors qu'il est de son devoir de les cultiver... (certains ne peuvent se sentir grand quand rabaissant les autres...)
Lorsque le professeur est sélectionné selon une grille qui permet de nos jours à des individus qui n'auraient même pas été pris pour une colonie de vacances d'être ""agrégés"" (terme qui signifie que l'on est en préretraite voir en vacances jusqu'à la fin de ses jours sans avoir le moindre compte à rendre).
Quand la motivation de l'immense majorité des profs se résume au 16 semaines de congés annuelles.
Quand le bien être des profs syndiqués passe systématiquement avant celui des élèves.
Plus simplement, quand les élèves ne sont plus LA priorité de l'EN...
Quand Ceux qui font les programmes scolaire sont tellement déconnectés des réalités que la première chose que les entreprises font c'est re-former les futurs employés (même l'EN demande maintenant aux entreprises de prendre en charge leur formation !!)
Quand le système est tellement imbu de lui même qu'il est incapable de voir ses failles, pire, incapable de se réformer car incapable de se remettre en question !!
Bref, la liste est tellement longue que pour sauver l'EN il faudrait repartir d'une page blanche !!

[supprimé]
Il faudrait pouvoir juger de la qualité des cours dispensés à cet effet, car cela peut s'apprendre : un cours de philosophie, comment définit-on un objet ? Si vous apprenez aux élèves à nier l'essence, plutôt qu'à savoir séparer être et accident dans la substance, et comment de certains accidents, les accidents naturels ou par soi : propriétés spécifiques, vous pouvez remonter à la cause formelle, ou essence, il ne faut pas s'étonner qu'ils peinent par la suite à bien définir les objets.

En l'occurrence, si l'on parle d'une opinion, ou pensée, il faut aussi leur expliquer qu'elle existe relativement à l'individu qui la prononce, qu'elle est conception ou être de raison, produit de l'intelligence, afin d'éviter l'erreur contraire : attribuer aux idées une existence indépendante, admettre les idées comme réalité.

[supprimé]
Il me semble que vous parliez d'élèves d'un certain niveau quand même ?

Je n'ignore pas que la qualité de l'enseignement dépend de l'auditoire à qui il s'adresse. Autant dire, que pour bien instruire les bons, ou si vous préférez, éviter de leur faire perdre leur temps, il faut passer le kärcher dans les écoles par la sélection. A vous et vos collègues de décider quand il faut procéder à cette opération.

af90 A vrai dire, je croyais qu'il était question dans votre post des élèves de prépa.

Vous vous faites beaucoup d'illusions également sur le recrutement actuel des prépas, qui piochent forcément et à outrance dans le réservoir des TS.
A part les grosses prépas, parisiennes et de province, on recrute désormais avec des mentions AB. Ce qui correspond au niveau d'un élève de bac technique, il y a vingt ans.

Tenez, à l'école des Mines, un recrutement parallèle conduit à intégrer des élèves "fragiles". Mon aîné qui en troisième année participe en tant qu'assistant/chargé de suivi aux évaluations des débutants intégrés, a eu cette année, à noter des élèves-ingénieurs qui posent une demande de tiers-temps, pour difficultés multiples. Demandes acceptées : lutte contre les discriminations scolaires.

[supprimé] Vous êtes dans les 70%

J'emploie néanmoins une femme de ménage, ça mérite bien quelques points de pourcentage supplémentaires. Par ailleurs je possède une automobile, donc les histoires d'essence et d'accidents ça me connait.

[supprimé]
Pour dire la vérité, quand on parle de prépa, il me vient à l'esprit les grandes prépas, les écoles connues de tous, pas les prépas qui ne sont connues que des élèves du quartier, ou du lycée en question. N'étant pas au contact de la réalité, comme vous, je peux effectivement me faire des illusions.