christianne En type III, on avait des élèves qui avaient de grosses difficultés de compréhension, à qui on donnait un enseignement pratique, de quoi se débrouiller dans la vie, faire une lettre, un chèque, remplir un formulaire, les bases de l'arithmétique etc!
Direction l'industrit et les manitous.
Sinon évidemment que ton analyse est la bonne, 20% des élèves (et donc des êtres humains) sont capables de faire des études supérieures. Il n'y a rien de pire que d'engendrer des frustrations en demandant à des élèves limités de s'insérer dans un groupe incluant ces 20% de la population. Les premiers s'enfoncent tandis que les seconds s'ennuient. Suffit de mesurer l'évolution d'un fopo pour s'en convaincre.
L'école ne peut fonctionner comme un forum, au sein duquel par définition toutes les strates sont regroupées. La cohabitation entre esprits vifs, alertes et synthétiques et bovins de fond de pré, s'il elle est amusante en un espace inutile, est destructrice en un espace fondateur.
La société fonctionnera mieux quand tout le monde aura été reconduit à sa vraie place. L'égalité entre cerveaux n'existe pas, il y a des êtres doués, il y a des couillons, il y a des doués patients avec les couillons, il y a des couillons qui se croient doués, il y a des doués qui ne tolèrent pas la bêtise des couillons, il y a de plus en plus des couillons qui souffrent de la comparaison avec les doués.
Un couillon heureux d'être couillon et un doué investi dans un modèle social rendant les couillons moins couillons, voilà la clef du bonheur sociétal.