AJOURNEMENT DESORDRE CAUSE PAR TRUMP EN SYRIE
Quand Trump provoque le triomphe d’Assad, de Poutine et d’Erdogan
Le Soir Il y a 15 heures
Conflit syrien: Trump a ruiné la crédibilité de l'Amérique
source
https://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/quand-trump-provoque-le-triomphe-dassad-de-poutine-et-derdogan/ar-AAILQrn?ocid=spartandhp
La décision de Donald DUCK de retirer ses troupes du Nord de la Syrie a provoqué une onde de choc et déstabilisé encore un plus cette région. Qui sont les gagnants et les perdants de cette décision lourde de conséquences ?
Quand Trump provoque le triomphe d’Assad, de Poutine et d’Erdogan
Analyse
à propos DE:
Bachar el-Assad.
Il a toujours estimé, correctement on le voit, que les Kurdes finiraient par venir lui manger dans la main car il savait que la Turquie n’autoriserait pas le développement harmonieux d’une zone autonome kurde à sa frontière méridionale. Assad et les Kurdes ne se sont d’ailleurs jamais combattus pendant ce conflit, depuis sept ans.
Le premier a retiré dans l’ordre du Kurdistan syrien l’essentiel de ses hommes dès 2012 pour aller guerroyer ailleurs. Il a laissé deux garnisons à Hassakeh et Qamishli, qui n’ont jamais été attaquées. Le régime a juste vertement critiqué l’alliance des Kurdes avec les USA.
Assad, grâce à l’appui efficace de Moscou (et de Téhéran), va donc encore regagner du terrain. Il va sûrement d’abord récupérer des zones arabes détenues par les Kurdes (comme Raqqa ou l’est de Deir Ezzor), dont des zones d’extraction pétrolière. Il reste à voir comment son armée et celle d’Erdogan vont s’entendre ou s’affronter. Gageons que Vladimir Poutine jouera encore les médiateurs.
Recep Tayyip Erdogan.
Le président turc joue à livre ouvert : il explique vouloir « anéantir les nids de terroristes » kurdes en Syrie et, tant qu’à faire, recaser au sud de sa frontière plus de la moitié des 3,6 millions de réfugiés syriens qu’il héberge bon gré mal gré et pour lesquels sa population, dans l’ensemble, commence à éprouver une sérieuse hostilité. Son premier but paraît déjà quasiment achevé.
Le « Rojava », comme les Kurdes syriens appellent leur entité, s’écroule comme château de cartes. Pour les réfugiés, en revanche, il n’est nulle part. S’il s’accommode du contrôle par le régime du Kurdistan syrien, qui est dans son intérêt, on voit mal comment les réfugiés qui craignent Assad comme la peste rentreraient en Syrie, sauf à les y contraindre par la force.
Les Kurdes. « Game over. par la force des mitraillettes et des imbécilités de de DONALD DUCK
» C’est la furieuse impression que leur accord avec le régime induit.
Les journalistes étrangers sur place, même s’ils quittent le « Rojava » en masse par mesure de sécurité, ont recueilli de nombreux témoignages de Kurdes estimant que le régime d’Assad, à tout prendre, vaut mieux que la soldatesque turque, soupçonnée de visées de purification ethnique. Les forces spéciales américaines prenant la poudre d’escampette, les Kurdes ont perdu leur sauf-conduit, leurs protecteurs. Parmi les possibles questions : quand le régime aura remis la main sur le Rojava, que deviendront les Kurdes les plus engagés – il en existe ! – contre le régime. On n’ose imaginer leur sort…
Vladimir Poutine.
Un manœuvrier retors d’une dextérité politique considérable :
voilà la réflexion qui vient à l’esprit dans ce dossier à propos du président russe.
Cet homme a réussi à devenir l’allié de plusieurs camps : sans même se fâcher avec les Américains, il protège, sauve et requinque Assad depuis des années, il s’entend avec Erdogan comme larrons en foire, lui vend des missiles anti-aériens (pour la plus grande rage du Congrès américain et de l’armée US) et il se permet en même temps de continuer à bombarder hôpitaux, écoles et marchés dans la province syrienne du nord-ouest, Idlib, encore rebelle, sans provoquer d’autres réactions que des communiqués inquiets, au mieux indignés, mais, donc, juste des communiqués…
Dans les faits, Poutine a installé la Russie en Syrie, et pour longtemps sans doute.
Donald Trump.
La morgue infinie du président américain cache mal son incompétence monstrueuse.
Comment s’étonner qu’il ne comprenne rien à cet « Orient compliqué » alors que sa réflexion ne dépasse guère le sentiment de lassitude que lui inspirent ces « guerres sans fin ». Les élus nationaux, aux États-Unis, sont consternés. À commencer par les républicains, son parti, qui critiquent ouvertement le pensionnaire de la Maison-Blanche et veulent forcer leur gouvernement à imposer des sanctions contre Ankara.
Sans parler de l’armée américaine, profondément choquée et honteuse d’avoir dû abandonner ses alliés kurdes en pleine tourmente en raison d’un « Commander in Chief » que les scrupules n’étouffent guère. En revanche, rien ne dit que l’électorat du milliardaire lui tiendra rigueur de ses incohérences et de son impulsivité.
pax tibi europa mea
L UE fera t elle reculer les Turcs génocidaire????? 1 er novembre FEDERICA MOGHERINI PASSE LE FLAMBEAU A BORREL ..... MACRON va t il convaincre POUTINE de faire reculer les Turcs guerroyant en Syrie par la bénédiction de TRUMP???