[supprimé]
Sur ce sujet il ne peut pas y avoir de question de hiérarchie des normes. Chacun est libre de croire ce qu’il veut en matière de religion ou de cultes. C’est son problème, le sien seulement, et cette question ne peut pas déborder de son exercice personnel et de celui de sa famille et de ses coreligionnaires.
Mais pour tout ce qui concerne le respect de la Loi, quoi que la religion puisse dire de cette Loi, les choses ne peuvent- pas être « estimées », pesées à l’aune de je ne sais quel trébuchet.
La Loi est la Loi. Elle s’applique obligatoirement, même si une religion, la sienne ou n’importe quelle autre, peut dire le contraire. Cela ne souffre aucune ambigüité, aucun examen, aucune discussion.
Se mettre à l’écart de la Loi commune, c’est se mettre à l’écart de la République. Si une personne pense que son attitude personnelle, sur quelque point que ce soit, doit obéir à une prescription religieuse avant de se plier à la Loi Commune qui est celle de la République, alors elle s’est trompée de pays. Quelle aille vivre ailleurs.
Si l’on peut constater que pour certains la Loi de leur religion est supérieure à la Loi de la République et s’ils agissent en ce sens, ou se livrent au prosélytisme en ce sens, alors il est évident que leur religion, l’Islam en l’occurrence, n’est pas soluble dans la République. Leur place n’est pas en France. Il y a quelques 57 pays, ou environ, officiellement musulmans sur la planète. Ils n’ont que l’embarras du choix.
L’une de nos religions révélées pratique systématiquement, quel que soit l’endroit de la planète où ses communautés sont installées, le principe premier « la Loi du pays est ma Loi ». Et cela suffit pour supprimer, du moins de leur part, tous les problèmes liés à l’intolérance religieuse. Quel que soit le pays.
Si l’on estime que sa propre morale, ou sa propre religion, doivent primer sur la Loi Commune, sur celle de son pays ou sur celle du pays où l’on veut s’établir, alors l’on va s’installer dans un autre pays. L’on n’attend surtout pas du pays que ce soit lui qui change. Ou alors l’on doit être renvoyé à grand coups de pied au cul dans son douar d’origine. Et les cochons seront bien gardés.
Même si ces cochons sont halal.