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jack127 Un Froome arrivait à aligner les trois tours mais il n'avait pas de rival sur le tour de France donc il pouvait s'économiser.
Froome n'a réussi qu'un doublé Tour-Vuelta, en 2017. Pour réaliser ceci, il a évidemment décalé son pic de forme et a consécutivement réalisé un Tour en demi-teinte, sans gagner une seule étape et avec cinq challengers dans les 5' à l'arrivée à Paris, et notamment un Bardet à deux minutes, ce qui situe le niveau du Tour du britannique. Cette année-là il a eu justement des rivaux dans le Tour, mais aussi dans la Vuelta qu'il gagne dans les mêmes conditions, avec très peu de marge et cinq coureurs sur le porte-bagages à Madrid. C'est passé très fin, et sans doute en partie du fait que Nibali a commis la même erreur en s'éparpillant sur deux tours. Si Nibali avait joué exclusivement le Tour, il en aurait sans doute gagné deux de plus. Le seul doublé magistral sur deux grands tours, dans l'époque "moderne", c'est le Pantani 98 qui avait sans doute dû saler un peu trop la soupe pour y parvenir. C'est justement l'exemple qui infirme la thèse.
jack127 Je trouve qu'il est à son niveau et déjà pas mal pour un coureur de 36 ans.
C'est justement en raison de son âge qu'il aurait dû mettre tous ses oeufs dans un seul panier. Mais à sa décharge, le gravissime accident de Bernal en janvier aura forcément modifié la donne et la répartition des rôles chez les grenadiers.
Il en manque finalement très peu à Thomas pour suivre les deux motos. Son débours d'hier sur Peyragudes de deux minutes est le premier d'importance sur ce Tour. Rappelons qu'au Granon, il colle 1'15" à Pogacar sur lequel il ne perd qu'une poignée de secondes à la Planche et à Mende, après avoir fait match nul à l'Alpe d'Huez.
Il ne lui en manque vraiment pas beaucoup. Mais finissant le Tour râpé (on a expliqué en partie pourquoi), aujourd'hui peut être difficile pour lui.