Caractéristiques premières du français moyen : versatile, patriotard, jacassier, plastronneur.
Quand Alaphilippe devient champion du monde en écrasant Wout van Aert, quand Jalabert devient et reste numéro un mondial alors que quatre années plus tôt dans son meilleur moment il faisait bronze au tour du Limousin, champion du monde du CLM en battant ... Boardman, recordman de l'heure, quand Luc Leblanc devient champion du Monde avec un palmarès qui se limite quasiment au Grand Prix du Midi Libre, quand Brochard devient champion du monde en ayant gagné dégun auparavant, et pas plus par la suite, tout ça c'est le talent, la force, la classe. Et dans le bistrot du coin le retraité en bave son triplecasquette de bonheur.
Par contre quand c'est Armstrong ou Van Aert qui mettent tout le peloton en file, et l'éparpillent dès qu'ils tournent la poignée, alors là c'est forcément la seringue.
Du temps de Merckx, c'était déjà la même chanson. Un de ces triplecasquettes lui ayant même tiré une droite dans la montée du Puy de Dôme en 75, pour rétablir une forme de justice. C'est que dans les bistrots, on est attaché à la morale très morale.