Les termes de débordements ciblés désignent ici une singularité malheureuse et tragique, celle des attentats terroristes, alors ciblés par nos forces de l'ordre qui, sur le terrain, s'efforcent d'enrayer la menace qu'ils représentent. Ils ne signifient pas que les terroristes ciblent leurs victimes, tout le monde en est conscient.
De plus, l'exemple du pays basque est bon : quand les deux pays concernés luttaient contre l'ETA, ils ne condamnaient pas pour autant toute la population basque. Les Basques étaient heureusement libres de circuler sur l'ensemble du territoire, et cette époque du terrorisme est aujourd'hui révolue, comme le sera sans doute celle des attentats actuels.
Dans cet esprit, l'immigration pourrait même s'avérer utile. On pourrait s'en servir pour recruter des intermédiaires, des gens capables de connaître mieux que nous les structures à risque et d'y intervenir, d'une manière ou d'une autre, pour étouffer préventivement les actions susceptibles de porter atteinte à notre sécurité.