Attention à ce que le débat ne se réduise pas à :
1) La position de ceux qui disent que l'intégration de l'islam en France serait, selon eux, une cause perdue d'avance
2) Ceux qui, comme moi, veulent laisser leur chance à tous les immigrés, musulmans y compris (avec, pour précaution préalable à titre préventif, la conformité du dossier du candidat aux lois françaises en vigueur et, pour réponse à titre répressif s'il y a lieu, ce que la loi prévoit au cas par cas).
Si c'était le cas, on verrait que la deuxième option, que je choisis en tout état de cause, laisse le débat ouvert et admet, sous certaines réserves, la validité de la première option, mais pas systématiquement. Le systématisme ici pourrait témoigner d'un absolutisme qui n'est plus de notre temps.
Non pas qu'il faille être moderne à tout prix, mais on a besoin d'ouverture et d'empirisme, plutôt que d'idées toutes faites, de procès jugés d'avance, de conformité intransigeante à des principes. C'est valable pour l'immigration : luttons contre le terrorisme, luttons contre le trafic de drogue, et encourageons les immigrés, récents ou non, quelles que soient leurs origines, à rester sur la bonne voie quand leur attitude témoigne en leur faveur.
