candidus L'immigration devient effective quand on quitte définitivement son pays d'origine. Les descendants de migrants restent des migrants tant qu'ils n'ont pas décidé d'immigrer. Ce n'est pas une question de nationalité.

Le fait est que quoi que puissent faire les descendants d'expatriés récents (la sémantique traduit là encore une manière de réfléchir qui est inconsciemment imprégnée de racisme), jamais ceux qui les rejettent par principe ne seront satisfaits de ce qu'ils sont (parce que l'altérité trop importante ne leur siée pas). A leurs yeux, ces personnes trop différentes d'eux ne quitteront jamais définitivement leur pays d'origine.

Cela me fait penser à ce cher Tanguy David qui l'apprit à ses dépens et qui, malgré sa volonté d'être + royaliste que le roi, subit lui aussi le racisme au sein même de son mouvement politique jusqu'à devoir le quitter. J'avais jadis un collègue d'origine Maghrébine qui faisait preuve d'un zèle extrême lorsqu'il s'agissait de renier les particularités que l'on pouvait spontanément lui attacher et qui, malgré cela, ne fut jamais considéré comme un vrai Français par ceux l'entourant et qu'ils cherchaient à séduire par ses actions. Et de tels exemples sont légions.

Le Grec appellait "barbare" celui qui ne parlait pas sa langue. Le Romain appellait "barbare" celui qui vivait à l'extérieur de ses frontières. Le raciste appelle "migrant qui n'a jamais définitivement rompu avec son pays" celui qui ethniquement ne lui ressemble pas suffisamment.

    candidus L'important n'est pas de développer quantité d'arguments mais d'en sortir au moins un qui soit pertinent.

    Mais comme seule la subjectivité inhérente à notre personne est juge de la pertinence des arguments des uns et des autres, votre phrase n'a pas vraiment de sens. Seul un homme doté d'une réelle sagesse sera à même de reconnaitre la pertinence de ce qu'il n'agrée pourtant pas. Pour tout le reste (moi y compris bien entendu), celle-ci (la pertinence) ne peut provenir que de ce qui se situe dans ma voie.

      • [supprimé]

      James Les faits et l'interprétation que tu en fais par idéologie. C'est mon avis, et tu ne m'en feras pas changer, je ne te connais que trop bien.

        James Absolument pas.
        Le racisme, c'est un système de pensée, et ce système de pensée est à combattre dans toutes ses formes.
        Aucune n'est meilleure que d'autres, aucune n'est plus justifiable que d'autre.

        Après, les motivations pour avoir un système de pensée débile liés à une colonisation qui s'est finie il y a plus de soixante ans, excuse moi, ça ne tient pas debout.

        Ok donc si tout se vaut, j'imagine qu'il en est de même pour le meurtre. Le fait d'ôter la vie à une personne est par essence un mal. S'il est nécessaire d'en rester à ce prémisse, alors tous les meurtres se valent. Que ce soit celui consistant à tuer un homme que l'on cambriole ou que ce soit celui consistant à tuer un Juif parce que Juif ?

          Jiimmy subjectivité inhérente à notre personne est juge de la pertinence des arguments des uns et des autres

          Les faits sont pourtant très clairs depuis quelques décennies et cela s'accélère.
          Tu ne peux donc qu'être qu'un de ces colonisateurs le communautariste déjà grillé hier

            [supprimé] Si on les biberonnait un peu moins d'allocations chômage, RSA, allocations familiales, allocations de rentrée scolaire, chèques divers, APL et qu'ils devaient vraiment bosser du pour payer, ils iraient bosser dur de l'autre côté de la rue.

            Oui c'était sans doute mieux avant. Au moyen-âge par-exemple où rien de cela n'existait. Tous les progrés sociaux qui permettent au maximum d'individus de vivre dignement et de ne pas se tuer au labeur ne sont que des torts causés à notre société.
            Le mieux étant de tout supprimer afin que l'on puisse repartir vers une société de servage où chaque individu se présentera à la place publique le matin afin de quémander un travail pour la journée.

            Pourquoi ne faudrait-il plus consacrer sa vie à la tâche. C'est bien là notre raison essentielle de vivre.

              candidus Avez-vous déjà entendu un Français parti vivre à l'étranger être qualifié de migrant ?
              Avez-vous déjà entendu un Africain parti vivre en France être qualifié d'expatrié ?

                unechansondouce Les faits sont pourtant très clairs depuis quelques décennies et cela s'accélère.
                Tu ne peux donc qu'être qu'un de ces colonisateurs le communautariste déjà grillé hier

                Vous venez de le démontrer, félicitations. Je vais voter pour vous.

                Jiimmy Vous dénigrez à tort et un peu automatiquement les dix siècles extrêmement mouvants et divers du Moyen-Âge qui n'ont nullement constitué une période sombre de l'histoire de France, ne serait qu'au plan de la prise en charge sociale des pauvres et des malheureux.

                  candidus Prise en charge satisfaisante selon vous ? Vous pouvez nous expliquer en quoi elle l'était et en quoi elle serait, potentiellement, préférable à celle actuelle.

                    Jiimmy Migrant c'est de la novlangue. Ce mot n'est pas employé dans la vie courante. On ne sait même pas ce qu'il désigne et vous seriez bien incapable de le préciser. Aujourd'hui on dit un étranger ou un sans-papiers, par exemple.
                    Un Français qui s'installe à l'étranger est appelé expatrié.

                    • [supprimé]

                    Et le voilà reparti à ergoter. Mais que ce type est chiant !

                      Jiimmy L'époque actuelle ne satisfait personne. La société française a perdu le sens de la charité et c'est dramatique.

                      Je suppose qu'au Mali, un Malien parti vivre en France est considéré comme un expatrié. Sinon il est appelé comment selon vous ? Ça m'intéresse car je n'ai pas vécu au Mali.

                        Jiimmy Avez-vous déjà entendu un Français parti vivre à l'étranger être qualifié de migrant ?

                        Combien de français clandestins ?

                        Ce n'est guère malin de troller si médiocrement.
                        Vous ne gagnez que la haine des plus simples et le mépris des autres.