L'idée selon laquelle il existerait ou pourrait exister des mesures objectives sur ces questions est extrêmement naïve. Les sondages sont des outils très fragiles (je peux détailler), qui par ailleurs ne font bien souvent ressortir que ce qu'on a voulu y mettre. Or les universitaires enquêtent toujours dans le même sens par biais idéologique de classe et sous l'emprise des tabous.
Rendez-vous compte qu'il n'existe pas un seul chiffre officiel sur l'ethnicité des naissances. Pas une seule étude sur ce que subissent les Français dans les territoires colonisés - contre littéralement des dizaines de milliers dans l'autre sens. Que les études officielles sur le racisme et la discrimination ne recensent jamais le racisme et les discriminations anti-français ! Un vrai obscurantisme officiel et collectif.
Il faut comprendre que la moitié de ce que se dit à la Sorbonne aujourd'hui ne vaut guère mieux que ce que l'on y disait au Moyen-Âge, quand on y devisait sur le sexe des anges. Et pourtant l'institution attirait des esprits plus brillants que la carrière universitaire actuelle, et qui se targuaient d'employer les meilleurs outils méthodologiques.
Affirmer que l'expérience personnelle ne vaut rien revient de facto à nier l'intérêt des observations sur lesquelles se fondent les enquêtes qualitatives universitaires - y compris celle de Fassin que vous citez ! Or ces observations sont les prémisses et les compléments nécessaires aux études quantitatives, lesquelles sont souvent bien plus douteuses qu'elles ne le semblent aux yeux des profanes.
Donc, oui, mes propos sur les cultures des afro-arabes viennent seulement des dix ans que j'ai passés parmi eux. Et toute personne ayant vécu parmi les Arabes, et notamment les Algériens, sait que leur culture est beaucoup plus portée sur la violence et la haine. Vous êtes libre de ne pas me croire, mais toute personne sincère les connaissant bien, et nous connaissant bien, vous le dira. Nos cultures et leurs valeurs sont radicalement différentes.
Enfin m'accuser d'un manque d'efforts quand je ne fournis pas de statistiques que l'état et les universitaires refusent de collecter, c'est ajouter l'insulte à l'injure.
J'ai connu suffisamment d'Afro-arabes pour savoir qu'ils ne subissent en réalité pas grand chose de la part des Français. Bien moins que ce que nous subissons de leur part.
Une grande loi de l'humanité est que tout le monde discrimine. Les hommes préfèrent employer des hommes, les femmes des femmes, les blancs des blancs, les noirs des noirs, les arabes des arabes, les juifs des juifs, les homos des homos, ... Et c'est vrai tant pour l'offre que la demande. Personne ne veut vivre ensemble.
Un Français dans un territoire colonisé est donc a priori autant discriminé qu'un afro-arabe dans un territoire français. En réalité il l'est davantage pour des raisons culturelles (haine, vengeance, ...). Toute personne connaissant les territoires colonisés pourra confirmer mes propos : quand un arabe devient DRH, tout l'entreprise est bientôt arabe.
Je n'ai pas attribué la violence afro-arabe a des raisons génétiques mais à des raisons culturelles. Les cultures arabes que j'ai connues valorisent la violence et la haine collective.
Saviez-vous que, toutes choses égales par ailleurs, un afro-américain pauvre a 200 fois plus de risques de tuer qu'un blanc pauvre ? Le racisme n'explique pas non plus : ils tuent des noirs, pas des blancs. Culture gangsta ! Racial differences in homicide rates are poorly explained by economics.
L'étude de Fassin nous dit qu'il y a plein d'afro-arabes en prison, pas que c'est infondé. Elle nous dit aussi qu'ils ne subissent pas de discrimination raciale du personnel pénitentiaire.
L'étude de Le Goaziou et Mucchielli nous dit que le taux de délinquance n'est pas explicable par l'ethnie ni par les discriminations, mais par trois facteurs : lieu d'habitation, taille des fratries, revenu du foyer.
Donc quand on habite dans un quartier arabe, on a plus de chances de commettre un délit que quand on habite dans un quartier français. Vous voyez le problème méthodologique ? Idem avec la taille des fratries, différente selon les Français et les Afro-arabes. Les variables ne sont pas indépendantes.
Quant au revenu du foyer, on parle de revenu officiel. Or les délinquants déclarent rarement leurs revenus. Beaucoup de délinquants sont classés comme très pauvres mais ont en fait un revenu très confortable. On mesure en fait bien plus la dissimulation du revenu que le revenu.
Autre acquis issu de mon expérience : la plupart des délinquants ne choisissent pas cette voie après avoir été refusé en 3/8 chez Renault, mais parce qu'ils voulaient la vie Scarface. Tout prendre par la force : femmes, argent, respect.
Vous relevez qu'un Afro-arabe a plus de risques de se faire incarcérer. Mais vous choisissez d'y voir une discrimination (contre l'étude que vous citiez), quand moi et la grande majorité des gens y voyons la preuve qu'ils commettent plus de crimes et délits, sur la base de nos expériences personnelles. D'ailleurs les dernières statistiques danoises montrent que, à âge égal, les enfants d'immigrés ont trois fois plus de risques d'être reconnus comme auteurs d'un délit.
Oui, les autochtones discriminent les colons. Et alors ? Le scandale est que les colons en fassent de même, et plus encore.