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De l’empathie, si. C’est pour cela que l’on dit que souvent ils aident financièrement leur famille, surtout dans les familles qui ont des problèmes graves dans ce domaine.
Mais cela n’implique pas d’obéir à des parents qui ont souvent eux-mêmes des problèmes graves de finances ou de situation sociale. Ils ne les considèrent plus comme un exemple dont l’avis et le modèle doivent être respecté.
Un ado de 15 ou 16 ans dans une famille très défavorisée socialement, avec pour modèle de secteur le chômage, la cité, la drogue, n’a plus rien de commun avec le même ado d’il y a 20 ou 30 ans.
La bande, phénomène social normal chez le ados, a été remplacée par le gang de jeunes de quartier à l’américaine, vision renforcée par la nécessité de protéger le secteur de revente de drogue des gangs d’à côté. Et le chouf de 16 ans qui va recevoir du petit chef local pour ses trois heures de surveillance du quartier de la soirée, une somme au moins égale à celle que son père gagnera dans sa journée pour un travail de 8 heures, et encore quand il a ce travail ce qui n’est pas toujours le cas, ne considèrera pas que les directives de ce père présentent un quelconque intérêt.