• [supprimé]

Vous savez @katou , Houria Bouteldja ne me donne pas d'insomnies car je l'ignore comme j'ignore soigneusement beaucoup d'extrémistes de France et d'ailleurs.

Dans un sujet plus général, il était apparu que les causes de l'antisémitisme dans le monde se situent du côté de la jalousie et de la méconnaissance : j'ai moi-même défendu l'idée que les fautifs (les antisémites) portent à eux seuls la responsabilité et la culpabilité de leur penchant. Au niveau français, il faut prendre en compte le problème de la gauche. Car les Juifs sont assimilés aux puissances financières, qui sont mal vues par les gauchistes. Heureusement, la gauche semble s'affaiblir, mais il ne faut pas crier victoire trop vite.

Quand je lis certains ici parler de la vraie gauche (avec parfois des majuscules), comme si c'était un label valorisant, j'y vois effectivement le symptôme d'un gauchisme français maladif et persistant. Car ce qu'ils appellent la vraie gauche est encore pire que celle qu'ils considèrent, du coup, comme fausse. J'en viens à ce qu'a été le mandat de Hollande : en bon citoyen, je me suis toujours efforcé de voir la part de légitimité de nos présidents. Bien qu'étant de centre droit, je reconnais au mandat de Mitterrand l'abolition de la peine de mort, et à celui de Hollande un certain philosémitisme de droite qui a permis, indirectement, l'émergence de Macron lui-même inspiré par le génie de la finance juive.

Grâce à Macron, la gauche a reculé en France. C'est donc une victoire stratégique pour la droite, qui a révélé Macron comme un homme de centre droit, totalement philosémite, conseillé par Attali qui avait lui-même désavoué son ancien parti politique pour soutenir Sarkozy avant Macron. C'était déjà le signe que l'alternance était perçue, à juste titre, comme un échec, et que la France devait se stabiliser à droite.

Dans la perspective de la droite française en tant que famille politique à reconstruire dans son unité et sa diversité, il n'est évidemment pas question, et cela aussi était clair dès le départ, de porter au pouvoir la barbarie antisémite. Reste que, pour achever de liquider l'alternance gauche/droite et de définir, en France, une ligne politique stable clairement orientée à droite, nous devons travailler aussi à la réintégration de l'ultra-droite. Cela implique d'amener cette dernière à renoncer à son antisémitisme (et, plus généralement, à son racisme), notamment grâce à un patriotisme judéo-compatible légitimant à la fois LREM, LR, le RN et ce qui gravite autour.

D'où un acteur majeur aujourd'hui pour combler tous les fossés à droite, depuis le centre jusqu'à l'extrême, porteur d'une droite fédératrice : Zemmour. Il est la clé de la réunification de la droite, à la fois philosémite et patriote. Nous devrons compter avec lui pour amener la France à s'engager dans un grand projet politique de droite sur le long terme, susceptible d'aboutir à une synthèse satisfaisante entre la souveraineté nationale et la continuation de l'Union Européenne. Dans ce cadre, l'immigration ne sera pas combattue, mais améliorée.

katou C’est la faute des sionistes !

Le mieux quand on veut s'attaquer à quelqu'un, ici Houria Bouteldja, c'est d'accéder au texte que VA transforme à sa convenance en faisant dire à Bouteldja ce qu'elle n'a pas écrit. Mais chez VA, on connait sa probité intellectuelle qui est devenue au fil du temps quasi proverbiale 🤣.

Le texte dépublié par Mediapart sans donner de raison (?), a été republié par l'Union juive française pour la Paix (UJFP), qu'on ne peut taxer d'antisémitisme - L’anti-tatarisme des Palestiniens (et des banlieues) n’existe pas - A propos de Miss Provence et de l’antisémitisme (le vrai)
Il a également été publié sur son compte FB ici

Je suis bien évidemment d'accord avec ce texte qui rappelle des vérités qui tendent à disparaitre de la mémoire ou du moins qu'on essaie d'effacer

Et toi, à part poster la prose de WC de VA, qu'est-ce que tu as à dire sur le sujet, de pertinent j'entends ?

    cadmos Il a également été publié sur son compte FB ici

    Faire de l’antisémitisme un scandale national et minimiser la négrophobie est dans les faits pire que le fameux « deux poids deux mesures » qu’on sort à toutes les occasions. C’est même pire que l’expression d’un philosémitisme douteux.

    C'est du Dieudonné.

    Antisémitisme : “Nous n’avons aucun problème à l’Institut du monde arabe avec Houria Bouteldja”, affirme Jack Lang. ...
    Une série de sorties hallucinantes

    En retrait du Parti des Indigènes de la République depuis octobre 2020, la militante indigéniste n’en est pourtant pas à son coup d’essai, comme le rappelle Marianne. En 2016, déjà, elle publiait un livre au titre explicite : « Les Blancs, les Juifs et nous ». Un ouvrage notamment disponible... dans la boutique de l'Institut du monde arabe ! Dans ce livre, Houria Bouteldja professait appartenir « à [sa] famille, à [son] clan, à [son] quartier, à [sa] race, à l’Algérie, à l’islam ». Plus explicite encore, se souvient Le Figaro, en 2012 : « Mohammed Merah c'est moi et moi je suis lui. Nous sommes de la même origine et surtout de la même condition. Nous sommes des sujets postcoloniaux. Nous sommes des indigènes de la république… Je dis ce soir, je suis musulmane fondamentale. », assumait-elle. Et encore, sur les juifs : « Les juifs sont les boucliers, les tirailleurs de la politique impérialiste française et de sa politique islamophobe. »
    https://www.valeursactuelles.com/societe/antisemitisme-nous-navons-aucun-probleme-linstitut-du-monde-arabe-avec-houria-bouteldja-affirme-jack-lang-126985

    4 mois plus tard
    • [supprimé]

    Strasbourg : expulsion vers l'Algérie du livreur Deliveroo qui ne voulait pas "livrer des juifs"

    Le livreur de 19 ans a purgé sa peine de prison, puis a été expulsé vers l'Algérie comme le prévoyait une obligation de quitter le territoire français antérieure à cette affaire. En janvier 2021, il avait refusé à deux restaurateurs des livraisons au motif qu'il "ne livrait pas les juifs".

    Le vilain personnage pourra s'inscrire en recherche d'emploi en Algérie. Pour une fois, la justice et les ministères ont fait preuve de fermeté.

    Fusion de 1 message de Expulsion vers l'Algérie du livreu qui ne voulait pas "livrer des juifs".
    • [supprimé]

    Merci pour la fusion de topic.

    10 mois plus tard

    [supprimé] L'antisémitisme ne trouve pas ses racines que dans l'islam, et les chrétiens n'ont pas attendu les islamiques

    Où il est dit dans les Evangiles de tuer les juifs ?
    Dans le coran, il est précisé de les frapper dans le cou (les égorger) et dans la mémoire musulmanes rapportée dans les hadiths, mahomet allait avec ses hommes décimer des tribus juives, faisait décapiter les hommes juifs et rendait esclaves les femmes et enfants juifs. Comme mahomet c'est le parfait modèle pour les musulmans ...

      Adolf Hitler était-il de la culture judéo-chrétienne qu'on nous rabâche et attribue sans cesse ?

        • [supprimé]

        Pene Oui.
        Hitler est né d'une mère catholique pratiquante et a été baptisé dans l'Église catholique. En 1904, répondant au souhait de sa mère, il fait sa confirmation en la cathédrale de Linz, en Autriche, où vivait sa famille.

          [supprimé] Un bon catholique! On peut même supposer qu'il aurait été contre le mariage pour tous...

          Il n'aurait pas échoué à l'examen d'entrée de l'Académie des Beaux-Arts de Vienne il aurait peut être été un type formidable. Un destin contrarié.

          Comme disait Desproges, "comme homme politique, je ne sais pas, mais comme peintre, il était nul".

          Il reste l'un des chanceliers allemand dont tout le monde se souvient, porté au pouvoir par les élections.
          Il devait tout de même avoir quelques problèmes mentaux.

          katou Où il est dit dans les Evangiles de tuer les juifs ?

          Quand on décrit un peuple comme responsable de l'assassinat de son propre dieu, puis condamné pour ce motif à errer pour l'éternité, pas impossible que ça suscite chez les fidèles des désirs de meurtre. C'est d'ailleurs ce qui a été observé depuis 17 siècles.
          Pour les musulmans, Jésus, prophète venu annoncer la venue de Mahomet, n'a pas été crucifié. Il n'était d'ailleurs pas juif, mais musulman, comme le prophète Adam, Abraham, Moïse etc. Certains salafistes prétendent même que la Bible est postérieure au Coran.
          L'antisémitisme musulman a toujours existé, mais il fut moins virulent que l'antisémitisme chrétien, avant le conflit istraélo-palestinien. Ceci dit, la propension des monothéistes à assassiner la concurrence est bien documentée (Gostiques, cathares, protestants, etc, etc, mais aussi chiites vs sunnites).
          Je note aussi le fait que les juifs expulsés par Isabelle la Catholique ont souvent trouvé refuge au Maghreb.
          Bref.

            cheshire-cat Certains ont du mal interpréter ce passage de évangiles

            35 Et l'un d'eux, docteur de la loi, lui demanda pour l'embarrasser:
            35 " Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi? "
            37 Il lui dit: " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
            38 C'est là le plus grand et le premier commandement.
            39 Un second lui est égal: Tu aimeras ton proche comme toi-même.
            40 En ces deux commandements tient toute la Loi, et les Prophètes. "
            https://bible.catholique.org/evangile-selon-saint-matthieu/3202-chapitre-22

            • [supprimé]

            Les cathos en 1890...

              katou

              Katou ma chère, je ne sais pas où tu dégottes tes notions d’Histoire de l’Islam, mais elles sont très fantaisistes. Au VIII° siècle, ni en Europe ni ailleurs, il n’y avait de « tribus juives ». Et depuis pratiquement deux mille ans. Depuis aussi longtemps que les hébreux avaient atteint la Méditerranée, des siècles avant l’ère commune, il y avait des communautés juives qui s’étaient installées en Europe, en Afrique du Nord et Sahélienne, et en Asie. Mais il n’y avait plus de « tribus juives » en errance depuis les pérégrinations du Roi Shaoul, le premier roi d’Israël, sur le Guilboa. Il y repérait déjà l’emplacement où allait s’installer le kibbutz Ein Harod. Celui de l’Haméourad, évidemment.

              L’important ici, sur ce forum (pas sur le Forum de Rome), est la déclaration de Sarkonaute. En matière d’antisémitisme, il a écrit : « les chrétiens n'ont pas attendu les islamiques ».

              Et bien si, camarade.

              Ta vision de l’Histoire de l’Islam ou de celle du Christianisme est fausse. Tu n’es malheureusement pas le seul dans ce cas. Il ne devrait pas être nécessaire de rappeler ce qui suit aux gens normalement logiques et instruits, mais l’on ne supprime pas en deux ou trois décennies plus de mille ans de bourrage de crânes. Et dans ce qui suit, il ne s’agit que d’Histoire. Pas de foi. Seulement d’authenticité historique.

              Durant toute son Histoire, depuis les frangins Roro et Réré ainsi que leur louve, Rome a admis toutes les religions, tous les cultes, tant de l’Italie que de tous les pays conquis qui ont constitué l’Empire ou la République, selon l’époque. Ce n’est pas pour rien que les romains ont édifié à Rome le Panthéon, le Temple de toutes les religions. Ils les respectaient toutes. Chez les ex membres des Légions qui avaient connu d’autres pays, il était classique que les autels familiaux consacrés aux divinités, honorassent en même temp plusieurs dieux d’origine diverses.

              Sur le plan purement historique, les chrétiens ne sont cités dans l’Histoire qu’à partir de Constantin. Au début du IV° siècle. Cet empereur a accepté, pour des raisons bassement matérialistes, la suggestion commune de sa mère Hélène et des chrétiens, de déclarer que seul le christianisme devenait la religion officielle des romains. C’est-à-dire avaient droit de cité (stricto censu) en tant que religion. Et disposaient des libéralités accordées depuis toujours par Rome à toutes les religions, ainsi que l’existence d’un Pontife, le seul de toutes les anciennes religions qui de ce fait restait, ce qui classait socialement à part cette religion. En outre, ordre était donné aux Légions de protéger les chrétiens qui suivaient les Légions. Et dans chaque ville conquise par Rome, et sur directives de l’Empereur, l’Administration de l’Empire nommait l’un de ses fonctionnaires « évêque » du lieu. À charge pour lui de développer le christianisme dans le secteur qui lui était dévolu.

              Mais cela ne voulait en aucun cas déclarer que les autres religions étaient interdites. Simplement qu’elles rentraient dans le rang et ne bénéficiaient plus des avantages fiscaux et exonérations d’impôts qui étaient précédemment de mise pour les religions. Et leurs Pontifes étaient révoqués. Ce qui les ramenait au rang de romains « lambda ». Et rendait inutiles (d’après les chrétiens et Constantin) les nombreuses possessions immobilières et les Trésors et fortunes des autres religions. Ce qui amenait l’Empereur à les confisquer, puisque devenus inutiles aux religions officiellement disparues sur le plan officiel, but de la manœuvre. Et l’Empereur Constantin en devenait seul propriétaire.

              Et c’est ainsi que l’Empereur devenu riche, a pu disposer des énormes sommes qui allaient lui permettre de financer la construction de sa nouvelle capitale portant son nom : Constantinople.

              Jamais dans l’Histoire de Rome, jusqu’à sa fin vers le V° siècle, un individu n’a été condamné et tué à Rome pour sa religion. Pas plus un chrétien qu’un autre. Quid des célèbres « martyrs » de l’église romaine ?

              Il en est de cette question comme de la particularité touchant le Christ. À savoir que malgré des circonstances qui auraient dues être nettement favorables à ce que les contemporains du Christ laissent des traces de lui dans les Histoires et documents des peuples concernés par lui, il n’en est rien. Particulièrement des hébreux, des israéliens, des romains, des grecs, des araméens, des arabes, etc. Mais aucun de ces peuples, qui pourtant tous écrivaient beaucoup, n’a cité son nom. Pas d’apparition authentique du mot : « Christ » dans l’Histoire, qui soit historique, c’est-à-dire authentique. Malgré de nombreuses archives historiques, scripturales, de statuaire, de monuments divers, de tombes, de cette époque. Les documents citant le nom du Christ datent tous au mieux du V° siècle pour les tout premiers. En majorité du IX° siècle, lorsque l’église chrétienne a terminé, à peu près, d’affiner ses textes « sacrés » et ses Évangiles.

              Il en est strictement de même des martyrs chrétiens morts pour leur foi que du nom du Christ. Il n’existe aucun document historique authentique, aucun écrit, aucun monument, aucune archive, romaine, juive, grecque, ou dans quelque idiome que ce soit, qui rapporte une citation relative à un martyr chrétien. Pas un seul avant le IX° siècle. Mais la majeure partie de ce qui concerne le christianisme a été rédigé, ou à peu près, au IX° siècle. Et affiné au X°.

              L’histoire des martyrs a été « inventée » et rendue publique au XI° et XII° siècle, dans le cadre des Croisades. À travers tout l’Occident, la chrétienté romaine a organisé de vastes rassemblements dont le but était de convaincre les foules de se joindre aux croisades. Les nobles et nobliaux en tous genres se laissaient facilement convaincre par l’éventualité de pouvoir se tailler un fief en Orient. Mais cet argument ne valait pas pour le petit peuple. Ce sont les symboles qui font marcher les peuples, surtout les peuples de basse extraction aux cultures très relatives. L’on a mis au point dans ce cadre-là le martyrologue des chrétiens anciens, dévorés par les fauves dans les amphithéâtres. Mais que personne bien que cela ait duré des siècles, strictement personne, sur le plan historique, n’a pris le mal de rapporter. Les gens sont distraits.

              Et dans le même cadre de la nécessité pour gagner le ciel de libérer le tombeau du Christ, ce n’est qu’à partir du XI° siècle, durant les prêches pour les Croisades, qu’apparaissent les instruments de la Passion. La couronne d’épines, la blessure au flanc ,et le Graal, vase qui recueillit le sang venant de cette blessure. Vase dont la recherche par la Chevalerie européenne a été l’un des éléments majeurs mouvant la Chevalerie. Il a fallu plus de mille ans pour que quelqu’un se « souvienne » qu’il y avait eu des martyrs. Les chrétiens du premier millénaire ne devaient pas avoir d’allumettes soufrées à sucer pour développer leurs capacités mnésiques.

              Pourquoi cette histoire de martyrs chrétiens a-t-elle pu apparaître ? Pour une raison simple. Du IX° siècle à pratiquement la période contemporaine, certains théologiens à Rome se creusaient les méninges à propos du manque d’archives touchant les Évangiles, ou concernant le nom du Christ, ou encore précisément les martyrs, cités nulle part dans les textes anciens historiques et authentiques. Ce manque de preuve irritait le Vatican, conscient que cela ne pouvait qu’inciter les esprits curieux et intelligents à ne pas se contenter en guise d’explications de faits « magiques », qu’il s’agit d’un « mystère de foi ». À prendre pour la vérité, en s’appliquant à oublier que c’est invraisemblable, et que la foi imposée n’est pas une raison acceptable pour un esprit éduqué.

              L’origine de cette histoire inventée plus tard des martyrs chrétiens est due à la manière dont la Loi était construite au temps de Rome. Le système législatif romain était celui du rescrit. Le fonctionnaire de l’Empire, généralement un juge, ou un gouverneur, ou un responsable de haut niveaux, voulait savoir quelle attitude adopter dans tel cas. Et l’Empereur, ou ses juristes chargés de cette question, mais officiellement il s’agissait toujours de l’Empereur, répondait en précisant ce qui devait être appliqué dans ce cas. Et cette réponse devenait la Loi impériale sur ce point, et était appliquée dans tout l’Empire. Durant toute l’Histoire de Rome, depuis la Louve et jusqu’au V° siècle, la Loi a été décidé de cette manière dans tous les pays de l’Empire ou de la République.

              Un jour, au XIX° siècle, même si il en avait été question à différentes reprise durant les siècles précédents, et la question abandonnée faute de documents probants, un chercheur chrétien appointé par Rome, de l’École Biblique e Jérusalem crois-je me souvenir, mais j’ai oublié son nom, qui par ailleurs doit être aisé à retrouver, a trouvé dans un rescrit, dans une demande de règlement à l’Empereur pour un point de Droit, une citation qui disait que « les fonctionnaires de Rome ne devaient plus accepter les dénonciations anonymes ».

              « Euréka ! j’ai trouvé ! » s’exclama le chercheur. « J’ai trouvé parce que qu’est-ce qui pouvait être dénoncé anonymement, sinon l’appartenance à la religion chrétienne quand elle était interdite ? La dénonciation des chrétiens cachant leur religion, parce qu’elle était interdite et les chrétiens poursuivis. Et envoyés aux fauves des jeux du Cirque pour distraire le peuple. Du pain, des jeux, et des martyrs !

              Du coup, le Vatican fit la fête. La thèse vaticane devint :

              « L’on avait enfin trouvé un document qui prouvait l’authenticité des histoires de martyrs, alors que l’histoire d’aucun d’entre eux n’avait pu être établie historiquement avec un document authentique. L’on peut maintenant affirmer que cette phase de la Geste Chrétienne, les martyrs, est authentique. L’on va bien finir par trouver un autre document authentique portant le nom du Christ. Champagne ! »

              Malheureusement, la réponse au rescrit qui avait permis à un historien fantaisiste de prétendre cela, en oubliant la première partie du document, comportait aussi la question qui avait motivé cette demande par rescrit. D’autres historiens, non apointés eux par le Vatican, exhumèrent l’autre moitié du rescrit. Et comprirent vite de quoi il s’agissait.

              Les impôts sur les récoltes que payaient les propriétaires de domaines étaient déclaratifs. Comme ceux de nos paysans français actuellement. Et le sport de dissimulation d’une partie de la récolte, comme le font toujours actuellement nos paysans, était déjà pratiqué par les paysans et propriétaires romains il y a deux mille ans. En outre, leurs percepteurs n’étaient pas toujours des modèles de vertu.
              Les percepteurs de l’Empire parcouraient les campagnes, et imposaient les propriétaires de propriétés sur la base de leurs déclarations de récoltes. Mais les percepteurs étaient payés au pourcentage sur les sommes récoltées par eux au titre de ces impôts. Et il se trouve que certains percepteurs abusaient de la situation et rajoutaient d’office des quantités de récoltes non déclarées, parce que non réelles. Pour pouvoir les imposer et arrondir leurs gains. Ils étaient aidés dans cette tricherie, qui de fait était un vol dont étaient victimes tant le propriétaire que l’Empereur, par une pratique habituelle. Devant justifier la nouvelle estimation des récoltes qu’il imposait, le percepteur pouvait répondre qu’une dénonciation anonyme lui avait indiqué que le contribuable concerné avait triché et récolté plus qu’il ne l’avait déclaré. Donc que le percepteur avait raison de l’imposer plus lourdement. Mais certains percepteurs avaient la main trop lourde. D’où les plaintes auprès du Gouverneur qui avait envoyé sa demande de rescrit à Rome. Est-il normal que le percepteur puisse justifier une augmentation d’impôts simplement en disant qu’il agissait à la suite d’une dénonciation anonyme ?

              Et l’Empereur avait répondu, ou fait répondre, au rescrit, que les dénonciations anonymes ne seraient plus acceptées par les fonctionnaires de perception d’impôts.

              L’empereur concerné c’est le faux Trajan. Et l’original du rescrit se trouve à Rome. Mais c’est sur ce document authentique, plus exactement sur l’interprétation fausse qui en a été faite, que depuis des siècles l’on raconte les malheurs de ces pauvres chrétiens donnes à manger aux lions.

              Des chrétiens ont pu se retrouver dans un cirque pour servir de sandwichs aux fauves. Comme des membres de n’importe quelle religion. Mais toujours, sans exception, pour des raisons de Droit Commun. Jamais pour des questions de religion. Il n’y a eu sur le plan historique jamais un seul chrétien qui a été un martyr pour cause de sa foi chrétienne. Si l’on se fie à la Geste Chrétienne officielle, celle de l’église catholique romaine, ces martyrs auraient été des victimes durant des siècles. Mais jamais une seule personne concernée, ou qui a vu un martyr, puisqu’il paraît que cela se passait au Cirque, ou un membre de sa famille ou de son entourage, n’a pris la peine de l’écrire quelque part. Tous les documents qui ont été produits à ce sujet, soit ont été écrits des siècles après les faits évoqués, sans que l’auteur n’ait pu en prouver quoi que ce soit. Soit sont des apocryphes, lesquels peuplent la majeure partie des archives chrétiennes.

                • [supprimé]

                Sargon « les chrétiens n'ont pas attendu les islamiques ».

                Et bien si, camarade.

                Mmpff. J'ai dû me fader tout votre gloubi-boulga qui ne prouve en rien ce que vous affirmez.
                Votre histoire de saints qui ne seraient pas attestés avant le 10e siècle, quel rapport?
                Vous ne deviez pas avoir de bonnes notes en dissertation.
                2/20, hors-sujet, merci néanmoins de votre participation.