[supprimé]
Jack, je ne comprends ce que tu veux dire dans ton second paragraphe.
Jack, je ne comprends ce que tu veux dire dans ton second paragraphe.
Pour être plus clair, les motivations des électeurs du front de gauche sont, parfois relativement proche de celles des électeurs du rassemblement bleu marine.
D'ailleurs, Jean de Meung, ces deux formations qui s'opposent aussi durement canalisent des électorats compatibles mais qui contestent les politiques euromondialistes et leurs conséquences....qui sont les premiers à les subir.
Oui, j'avais déjà remarqué qu'il y avait certains points communs. Cependant, le FdG est plus tolérant vis à vis des étrangers, à tel point que parfois cela frôle l'angélisme. Je préfère encore l'angélisme malgré tout, car cela laisse la place à ceux qui désirent faire un effort d'intégration, alors que ce n'est pas ce que l'on ressent de la part du FN. Par ailleurs, le racisme affiché de certains se réclamant des "valeurs" du FN me gêne prodigieusement.
La liberté de pensée et d’expression est censée protéger celui qui parle, écrit ou trace des traits au pinceau, et non celui qui l’écoute, le lit ou observe son dessin. Depuis la IIIe République, il était d’usage de reconnaître au dessinateur une grande licence s’il exerçait son art à l’égard des puissants ou des religions. Or, si les personnalités politiques respectent toujours la tradition française du persiflage à leurs dépens, il en va tout autrement, désormais, de certains secteurs de la société civile.
Le point de bascule a eu lieu voilà vingt ans déjà, à la fin des années 1990. Le journaliste Thierry Pfister, longtemps éditeur chez Albin Michel, fut l’un des premiers à s’en inquiéter. À une censure d’État dont les derniers vestiges ont disparu au début des années Giscard succède un contrôle multiforme poussant à l’autocensure, s’alarmait-il en 1998 dans un pamphlet étincelant, Lettre ouverte aux gardiens du mensonge. Désormais, chaque groupe cherche à faire imposer par la justice le respect de sa propre sensibilité. Quelle place restera concédée, demain, à l’ironie et à la critique?
La situation n’a fait qu’empirer depuis ce pamphlet prémonitoire. Au nom du «droit au respect», version française de la «politique des identités» née sur les campus américains, actions en justice, appels au boycott et torrents d’invectives sur les réseaux sociaux ont montré aux caricaturistes que raillerie et dérision étaient menacées. Des dessinateurs tombèrent même sous les balles de terroristes islamistes lors de la tuerie de Charlie Hebdo. Quel choc, pour un quadragénaire français élevé dans l’idée que son avenir relèverait de la bibliothèque rose et non de la tragédie comme ses grands-parents, d’apprendre que Cabu, le paisible dessinateur du «Club Dorothée» qu’il regardait, adolescent, tous les mercredis sur Antenne 2 dans les années 80, gisait dans une mare de sang à cause de ses dessins!
Face au mouvement de régression de nos chères libertés qu’on a esquissé, et sans prétendre que tous les caricaturistes contemporains sont des esthètes distingués, rappelons donc le rôle de plusieurs dessinateurs dans notre histoire politique. Sous la monarchie de Juillet, d’abord. À l’automne 1830, de jeunes artistes batailleurs, réunis derrière Charles Philipon, fondent l’hebdomadaire La Caricature avec l’aimable concours de Balzac. Philipon attaque férocement Louis-Philippe. Ses célèbres dessins montrent le visage du souverain se transformant en poire et lui valent six mois de prison à Sainte-Pélagie. Daumier rejoint bientôt Philipon sous les barreaux après avoir publié Gargantua. On y voit le roi sous les traits d’un géant, assis sur un fauteuil, et avalant les richesses de ses sujets avant de les restituer, après digestion, sous forme de décorations, titres et emplois publics destinés à une foule de petits personnages avides qui s’agitent devant le Palais Bourbon.
La IIIe République est l’âge d’or des caricaturistes. Paul Hadol dit White et Caran d’Ache figurent parmi leurs représentants les plus éminents. Parmi les titres satiriques se distinguent notamment L’Assiette au beurre puis, depuis la Grande Guerre, Le Canard enchaîné. Dans un registre plus urbain, ce dernier demi-siècle, Faizant au Figaro, et, aujourd’hui encore, Plantu au Monde et à L’Express, méritent, parmi tant d’autres, d’être salués. Souhaitons donc longue vie aux caricaturistes politiques, indissociables de la presse. Et inquiétons-nous de ce paradoxe qui voit cette liberté si affaiblie dans les démocraties alors que, dans un régime autoritaire comme l’Algérie, elle est défendue bec et ongles par l’opinion et que les caricaturistes possèdent leur art à un très haut degré.
http://premium.lefigaro.fr/vox/medias/la-caricature-politique-en-france-art-en-peril-20190614
Elle a pris du plomb dans l'aile , la liberté d'expression depuis l'apparition de Schiappa et de sa clique LGBT , du CRAN , des organisations musulmanes . En gros depuis l'apparition du communautarisme .
Pour garder la liberté, ou vos libertés, selon le sens que vous y accordez, vous devez surveillez deux choses, et bien vous les ancrer dans la tête :
la séparation des pouvoirs, le tyran, ou le président de la République, réelle ou pas, ne doit pas faire ses lois, ou le moins possible. Il ne doit pas faire respecter les lois, et donc ne pas être le seul juge.
l’élection du chef de l’état ( ou du parlement ) au suffrage universel direct, il faut virer régulièrement le chef de l’éxecutif, sinon il va s’engraisser, de votre argent et de votre sang.
« Le pouvoir arrête le pouvoir », l’homme étant mauvais par nature, il faut anéantir sa capacité de nuisance, même au plus haut niveau de l’État.
C’est du Montesquieu, pas trop mal traduit.
MarcelGibard l’homme étant mauvais par nature
Il est bon aussi par nature. Il est libre.
La liberté de pensée et d'expression est toujours interdite dans les pays totalitaires.
katou Il est bon aussi par nature. Il est libre.
Non !
Voir Diogène, Hobbes, Rousseau, Montesquieu, Machiavlel, Balzac, Freud, et d’autres.
La religion peut avoir tendance à dire le contraire, et pas pour rien, libre avec la religion ? surement pas.
katou La liberté de pensée et d'expression est toujours interdite dans les pays totalitaires.
L'église catholique a reconnu la liberté religieuse lors du concile Vatican II
https://www.la-croix.com/Religion/Actualite/L-Eglise-catholique-fete-50-ans-de-liberte-religieuse-2015-12-07-1389782
l'expression reste libre tant que l'auditoire reste limité et que surtotu elle ne change rien à la dictature de la pensée établie, le combat sera long
cheshire-cat L'église catholique a reconnu la liberté religieuse lors du concile Vatican II
Les cathos ont toujours eu la liberté de croire ou pas, donc de devenir apostat.
La liberté de conscience fait de l'apostasie une affaire d'ordre purement spirituel entre l'individu et l'Église.
katou Les cathos ont toujours eu la liberté de croire ou pas, donc de devenir apostat.
-> perles
Henri VIII par ex en rejetant le catholicisme a été excommunié.
Et donc il n'aurait plus pu être roi en principe, sauf qu'il a sorti tout son pays de l'église catholique.
Tout le monde ne pouvait pas faire ça.
cheshire-cat Et donc il n'aurait plus pu être roi en principe, sauf qu'il a sorti tout son pays de l'église catholique.
Tout le monde ne pouvait pas faire ça.
Cela n'a rien à voir. Tu ne comprends pas ce que veut dire distinction entre le profane et la religieux. Le catholicisme n'étant pas une théocratie, les rois cathos peuvent apostasier sans perdre leur royaume.
Vous ne comprenez pas le caractère spirituel de la monarchie.
Le roi devient véritablement roi lors de son sacre.
Encore aujourd'hui les rois en Europe doivent être de la religion nationalle.
cheshire-cat Vous ne comprenez pas le caractère spirituel de la monarchie.
Vous non plus, parce qu’il n’y a pas de rapport spirituel.
Un dictateur gouverne par le fait ( la force ).
Un démocrate gouverne grâce à la loi ( acceptée par tous ).
Un roi gouverne « dans l’honneur ».
Montesquieu.
« dans l’honneur » ça veut dire qu’il doit conserver un minimum de moralité apparente.
Tout peut être dit mais pas a n'importe qui et pas n'importe comment ... les restrictions des libertés d'expressions sont là pour faire "gardes-fous" car notre société va mal et que des dogmes sont trop ancrés, et les susceptibilités sont exacerbées. Bref notre civilisation n'est pas aboutie.
La liberté d'expression c'est surtout une résultante (et non une volonté), un thermomètre pour savoir si une société/civilisation va bien.
La liberté d'expression, comme n'importe qu'elle liberté, ne peut supporter la moindre restriction, sinon ce n'est plus une liberté !
Si vous dites, on est libre de tout dire sauf ce qui peut porter atteinte à X, alors il suffit que quelqu'un trouve que ce que vous dites porte atteinte à X pour que cela soit interdit, et il est alors facile de supprimer la liberté sous des prétextes de sécurité d'Etat, de morale, de religion, etc...
Bref : nous ne sommes pas si libre que nous voulons bien le croire dans notre beau pays de France...!
omega95 La liberté d'expression, comme n'importe qu'elle liberté, ne peut supporter la moindre restriction, sinon ce n'est plus une liberté ! ...
Tout faux ... si on peut tout dire, on ne peut pas tout faire.
Henri Lacordaire "Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit"
PS: Pour la liberté d'expression, on peut toujours se boucher les oreilles, ou ne pas lire, ou rester dans le déni.