• [supprimé]

Le respect de l'autre c'est un concept totalement arbitraire qui n'a aucun sens lorsqu'il s'agit de liberté d'expression.

La liberté d'expression sert à protéger ceux qui disent des choses subversives.

Donc de ce fait il peut y avoir une notion d'arbitraire dans la liberté d'expression (voir ma réponse à elwi).

Bonne remarque. Le indique que cela ne peut peut concerner qu'une catégorie de personnes. Ainsi la subversion envers l'homosexualité ne requiert pas les mêmes instruments de dissuasion que celles envers les étrangers, les juifs, les musulmans, etc... Le souci que je vois dans la loi sur l'antisémitisme, c'est qu'elle pourrait être intégrer à celle sur le racisme où la xénophobie où elle ferait moins redondance (sous réserve de ma méconnaissance des textes).

La liberté d'expression de chacun s'arrête tout simplement sur une frontière qui se nomme le respect de l'autre.
Le problème c'est que le respect de l'autre n'est pas mesurable individuellement, il ne peut l'être que globalement. C'est en ce sens qu'il faut des limites qui elles doivent être fixées par la loi, et à condition bien sûr que cette loi ne soit pas l'instrument des pouvoirs politiques.

et à condition bien sûr que cette loi ne soit pas l'instrument des pouvoirs politiques.

Oui, il faut des dirigeants gentils.

  • [supprimé]

Non pas gentils, justes. On peut être sévère et juste.

La liberté d'expression de chacun s'arrête tout simplement sur une frontière qui se nomme le respect de l'autre.

vu qu'il y aura forcément quelqu'un d'heurté par quelques propos que ce soit. "La terre est ronde pour quelqu'un qui la pense plate .... " cette définition de la liberté d'expression s'appel la censure totale.

D'ailleurs cette phrase me choc donc je prierais de ne pas la pas répéter par respect pour moi. .

Exactement

Je ne pense pas que notre système électoral actuel permette de faire ascension à ce genre de personne.

Par définition, le suffrage universel favorise le populisme le plus crasse couplé à la trahison facile des promesses.

Es ce que dans les faits, d'une manière générale, une personne sincère peut percer au suffrage universel? Oui, mais ce n'est clairement pas le profil avantagé.

Quelque part, l'aristocratie* cumule les désavantages d'une démocratie et d'une tyrannie.

*J'appelle notre régime comme cela, je ne sais pas si c'est parfaitement exact, mais bien moins loin de la réalité que de l'appeler démocratie.

Le problème de la démocratie c'est qu'elle a tendance a devenir tyrannique sans que les gens s'en aperçoivent : ils élisent des chefs qui s'octroient tous les pouvoirs mais comme les gens ont voté, ils ont l'impression d'avoir choisi, ce qui les empêche de se rebeller.

L'autre problème, c'est que le régime est verrouillé par les organes de propagande officiels du pouvoir : les merdias subventionnés et l'éducation nationale socialiste.

La seule démocratie que je nomme ainsi est la démocratie directe.

Le reste ne sont à mon avis que des usurpations. Nous ne sommes pas et n'avons jamais été une démocratie.

Pour le reste vous avez raison, mais je pense que les deux problèmes que vous évoquez soient liés, la propagande massive et autre "pouvoir d'opinion" n'est qu'une dérive naturelle du système électoral ou démocratique.

La seule démocratie que je nomme ainsi est la démocratie directe.

Le reste ne sont à mon avis que des usurpations. Nous ne sommes pas et n'avons jamais été une démocratie.

Pour le reste vous avez raison, mais je pense que les deux problèmes que vous évoquez soient liés, la propagande massive et autre "pouvoir d'opinion" n'est qu'une dérive naturelle du système électoral ou démocratique.

A la fin du XVIIIe, "démocrate" était synonyme de "socialiste" et c'est logique puisque les pauvres sont majoritaires donc ils élisent nécessairement ceux qui proposent de redistribuer la richesse des riches. Par conséquent, la démocratie a toujours tendance à engendrer le socialisme. Malgré tous les démentis historiques et théoriques sur les soit-disant bienfaits du socialisme, il continue de prospérer en démocratie tel une rose sur du fumier. Le seul moyen de s'en prémunir serait d'instruire les gens à la philosophie et à l'économie mais le pouvoir socialiste s'en garde bien en prenant soin de contrôler l'éducation et les merdias. L'un des grands mythes de la propagande socialiste, c'est de prétendre que le peuple c'est l'état et que l'élection du chef le rend légitime pour décider de tout. C'est la pire escroquerie que l'on puisse concevoir.

  • [supprimé]

mais je pense que les deux problèmes que vous évoquez soient liés, la propagande massive et autre "pouvoir d'opinion" n'est qu'une dérive naturelle du système électoral ou démocratique.
Ah, parce qu'avant la démocratie (sous entendu la république) existait une liberté d'expression totale, ou que de l'arbitraire ? Je ne pense pas que cela soit lié à tel ou tel système de gouvernance.

La liberté d'expression n'existe que si le pouvoir le décide, quel qu'il soit ; pareil pour l'arbitraire. En Corée du nord ça doit pas être trop top ; en Angleterre, les types vont se percher sur des tabourets pour haranguer leur auditoire, et aux USA les néo-nazis ont le droit de défiler. Comme quoi...

Je parlais de propagande, pas de liberté de quoique ce soit.

Et je pense effectivement que le suffrage pousse à la propagande de façon naturelle, pour des raisons qui me semblent évidentes.

Bien entendu, la propagande est présente quelque soit le système politique, mais un tyran est moins sensible aux différents lobbys qu'une marionnette, dont le résultat est une propension moins grande à la propagande.

Mes propos évoquent bien entendu une généralité, je le précise car je sens l'exemple Nord Coréen arriver à grandes enjambés.

Regardez l'histoire de France, la royauté a globalement été bien plus tolérante envers la diversité culturelle que la république et son jacobinisme.

L'argument de Getalife juste au dessus est également de bonne qualité.

  • [supprimé]

La Corée du nord, l'Angleterre ou les USA étaient des exemples, rien d'autre.

Là je n'ai pas d'exemple en tête, mais je ne crois pas que la royauté ait été plus tolérante que tout autre régime. Faisait quand même pas bon être juif au moyen-âge, ou protestant à la Renaissance. Les rois faisaient ce qu'ils voulaient et taire qui ils voulaient. La loi c'était le roi !

Dans la mesure où tout système de gouvernance est dirigé par des hommes, qui eux-mêmes ont une notion personnelle de cette liberté, il est obligatoire à un moment de cadrer pour que cela ne devienne pas le fait du prince. Ceci étant, vous avez raison, Getalife et toi quand vous dites que la démocratie donne parole à des tribuns qui n'ont qu'un but, nous faire croire qu'ils sont les meilleurs, qu'importe s'ils nous déçoivent, ils n'en tiennent pas compte : l'affaire Dassault au Sénat, par exemple. C'est sûr que de fil en aiguille, ils perdent en crédibilité. Énormément. L'on peut légitimement se poser la question de l'intérêt de l'élection, certes, mais que faire ?

Là je n'ai pas d'exemple en tête, mais je ne crois pas que la royauté ait été plus tolérante que tout autre régime. Faisait quand même pas bon être juif au moyen-âge, ou protestant à la Renaissance. Les rois faisaient ce qu'ils voulaient et taire qui ils voulaient. La loi c'était le roi !

Vous avez bien évidemment raison, et je n'ai d'ailleurs pas dis que la royauté ressemblait à Walt Disney.

Simplement, sur les questions de société, de mœurs, de traditions, de langues régionales, la république a tout détruit en moins de deux siècles.

Je ne dis pas que la royauté était bien, je dis que la république est pire. Et je ne suis pas spécialement royaliste, au cas où.

Un dicton stipule que la démocratie représentative est le pire système derrière tout les autres.

Moi, j'enlèverais bien les quatre derniers mots.

Moi elle me convient la démocratie. Elle n'est pas parfaite, loin de là, et des ajustements seraient nécessaires. Mais on s'éloigne du sujet.

Prends l'exemple de Zola. Il a été condamné, mais sa thèse l'a emporté. Je ne sais pas si l'on peut comparer les deux époques, sans doute pas, mais à vouloir faire taire les gens, on les encourage à exprimer leur mécontentement encore plus. Est-ce productif ? Je ne sais pas, l'avenir le dira...

Mais je crains qu'à vouloir dicter la morale, l'opinion, on les pervertisse. Délicat. Et s'il n'y avait pas de libertés définitives en fait ?

Le problème avec la limitation d'expression est le suivant: qui juge? Qui a le droit de décider quelles opinions ne doivent pas être dîtes?

Personne ne détient la vérité sur tout. Par conséquent personne ne peut se permettre d'interdire une opinion. Si une idée s'avère fausse, comme le racisme, elle devient minoritaire et quasiment personne n'en parlera.

"Pour savoir qui vous dirige vraiment, il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer"(Voltaire)

Le problème avec la limitation d'expression est le suivant: qui juge? Qui a le droit de décider quelles opinions ne doivent pas être dîtes?

Personne ne détient la vérité sur tout. Par conséquent personne ne peut se permettre d'interdire une opinion.

Le droit et la loi, ce n'est pas plus compliqué.

C'est vrai. C'est faux.

"Pour savoir qui vous dirige vraiment, il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer"(Voltaire)
hoax.

To learn who rules over you, simply find out who you are not allowed to criticize.

Also stated as "If you want to know where the power lies" and "who is really in charge".

Appears to be a gloss of a statement by Kevin Strom, an American racial activist.

http://zimriel.blogspot.fr/2012/09/fake ... quote.html

Bonjour,

On n'est pas libre en France. L'autre jour un type a voulu faire caca sur la voiture du préfet. Et ben ils l'ont en empêché. La démocratie c'est pour les riches avec le néo-libéralisme esclavagiste garagiste.

Cordialement.

  • [supprimé]

Qui l'en a empêché ? C'est qui ils ?

Le problème avec la limitation d'expression est le suivant: qui juge? Qui a le droit de décider quelles opinions ne doivent pas être dîtes?

Personne ne détient la vérité sur tout. Par conséquent personne ne peut se permettre d'interdire une opinion. Si une idée s'avère fausse, comme le racisme, elle devient minoritaire et quasiment personne n'en parlera.

Le problème avec la limitation d'expression est le suivant: qui juge? Qui a le droit de décider quelles opinions ne doivent pas être dîtes?

Personne ne détient la vérité sur tout. Par conséquent personne ne peut se permettre d'interdire une opinion. Si une idée s'avère fausse, comme le racisme, elle devient minoritaire et quasiment personne n'en parlera.

C'est le même problème quand il s'agit de juger de n'importe quoi, faut il pour autant renoncer à toute loi ? Le fait est est que les opinions sur ce qui doit être puni ou non varient souvent d'un individu à l'autre; l'unanimité n'est pas toujours possible; la loi représente au mieux l'expression d'un consensus, et parfois l'opinion d'une simple majorité.

Certains parlent de la liberté d'expression comme d'un principe absolu (surtout quand ça les arrange). Je ne crois pas aux principes absolus, et considère qu'on ne peut éviter d'avoir à arbitrer,parfois au cas par cas entre plusieurs principes.

Je suis loin d'avoir ton optimisme concernant la disparition spontanée des idées fausses.toutes sorte de charlataneries se portent bien.

Par contre je suis perplexe sur l'efficacité des lois limitant la liberté d'expression, on peut toujours interdire l'expression d'une opinion en public, cela ne l'empêche pas de se propager dans la sphère privée, et faute d'avoir le droit d'affirmer quelque chose, on peut toujours insinuer.

Le développement des nouveaux média a tendance à rendre floue la frontière entre vie privée et publique, et il permet à un nombre considérable de personnes de s'exprimer publiquement.

Outre l'expression dans un média public, comme ici, les idées peuvent se répandre par les canaux de messageries privée comme le mail ou le SMS avec lesquels il est très simple de retransmettre un message reçu.

Contrôler l'expression devient dans ces conditions matériellement difficile (même le parti communiste chinois a bien du mal).

Je noterai enfin que dans un régime ou la liberté d'expression est la règle, les interdictions exceptionnelles risquent de provoquer un redoutable effet Streisand.

Faut-il désespérer ? Non je crois qu'il faut affuter ses arguments pour contrer les idées non seulement fausses, mais surtout pernicieuses là où elles sont.