Tiens à propos de l'autisme

Formes cliniques

Si le terme autisme peut se trouver associé à plusieurs formes clinique de TED, la notion d'autisme infantile correspond précisément à une définition clinique, même si celle-ci a sensiblement évolué. Elle a notamment été étendue à des niveaux de fonctionnement originellement incompatibles.

On a parlé d'autisme de haut niveau pour distinguer les personnes diagnostiquées avec un autisme infantile mais ayant évolué au-delà des critères cliniques. L'autisme dit de « haut-niveau » vient du terme anglais « high-functioning ». La personne rattrape le niveau cognitif normal lors de son développement. Un trouble du langage est présent, et le profil cognitif est inégal. Malgré son niveau de fonctionnement, le sujet présente clairement les symptômes de l'autisme.

Ainsi, dans ces critères il est notamment admis qu'un enfant qui a acquis des compétences verbales puisse avoir un comportement autistique.

Précision sur le diagnostic

En France, selon les recommandations de la Haute Autorité de santé13, le diagnostic doit actuellement être posé sur la base des classifications internationales14,15 :

« Il est fortement recommandé d’utiliser pour le diagnostic nosologique la terminologie employée par la Classification internationale des maladies (CIM10) pour homogénéiser la formulation des diagnostics donnés aux parents et faciliter les comparaisons en recherche. Quand une autre classification est utilisée en complément (CFTMEA R, DSM IV...), la correspondance du diagnostic avec la CIM10 doit être indiquée. »

Le diagnostic pose un problème crucial

les troubles sont assez stables à l’âge de trois ans pour qu'on puisse poser un diagnostic fiable ; pour une forte majorité de cas, le diagnostic peut être posé dès deux ans ; avant cet âge, la fiabilité du diagnostic n’est pas garantie ;

il faudrait cependant qu'il soit plus précoce encore pour permettre une prise en charge adaptée et intensive dès le plus jeune âge ; la question étant : existe-il des instruments ou des signes, précocement parlant, pour entraîner une exploration plus poussée ;

mais les critères diagnostiques ne sont pas tous précocement constitués, et il n'existe pas, pour cette affection neuro-développementale, de marqueur biologique.

Liens entre l'autisme et la vaccination

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21058170

http://omsj.org/reports/tomljenovic%202011.pdf

http://www.hindawi.com/journals/jt/2013/801517/

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12145534

http://ajcn.nutrition.org/content/80/6/1611.full

Une vingtaine d'études existent à ce sujet.

http://initiativecitoyenne.be/article-2 ... 10741.html

Une nouvelle étude d'envergure confirme qu'il n'existe pas d'association entre la vaccination contre la rougeole, oreillons et rubéole, et un risque accru de développer un trouble du spectre autistique.

L'article manque d'honnêteté quand il sous-entend qu'il n'y aurait qu'une seule étude datant de 1997, mettant en avant le lien entre vaccination et autisme.

Il existe pourtant de nombreuses autres études montrant ce lien, dont les plus récentes datent des années 2010.

Je serais d'ailleurs curieux de savoir qui a financé cette étude. Visiblement, il s'agit de Lewin group.

http://www.lewin.com/

Bref, une entreprise commerciale. La plupart des études qui font le lien entre vaccination et autisme sont le fait d'universités.

L'autisme continue à se prêter à tous les charlatanismes.

L'Agence du médicament (ANSM) a annoncé le 15 septembre 2020 avoir saisi le procureur de la République pour lui signaler le cas de médecins prescrivant à des enfants autistes des antibiotiques ou des substances censées éliminer les métaux lourds.
15 septembre 2020 • Par Handicap.fr / E. Dal'Secco
https://informations.handicap.fr/a-antibiotique-guerir-autisme-ansm-justice-13221.php

Selon cette maman d'un enfant autiste, une cinquantaine de médecins seraient concernés, dans la mouvance de l'association Chronimed, fondée par le controversé Pr Luc Montagnier, et ils auraient traité quelque 5 000 enfants depuis 2012.

Il ne pouvait pas être bien loin, celui là.

candidus Dès lors que la politique est de laisser les handicapés dans les établissements ordinaires, je ne m'étonne pas qu'il n'y ait pas assez d'institutions spécialisées.

Il y a handicapé et handicapé.
Cette dernière décennie a constaté l'explosion du nombre d'enfants handicapés.

D'une part, des enfants il y a vingt ans "penibles" sont désormais étiquetés "tdah".
D'autre part, des enfants qui surpassaient des difficultés il y a quelques années par l'effort et un bon accompagnement ont désormais leur pps pour guider la maîtresse jusqu'à, graal, un droit à une avs (qu'il faut avoir la chance d'être concretisé ensuite, puisqu'on en multiplie les besoins).

Considérez la multiplication des déficiences liées aux expositions excessives aux écrans, et vous avez une marée d'abrutis paresseux étiquetés handicapés en plus.

A coté, le gosse de 14 ans en IME dont le projet educatif est qu'il cesse de manger ses excréments et pour qui chiffres et lettres sont un mystère, il n'ira pas plus à l'école en milieu ordinaire qu'avant...

Neodadais Je comprends de tout ça qu'on a le même syndrome qu'avec les migrants : noyés dans la vague du bon-sentiment, les vrais handicapés et les vrais fugitifs ne sont plus correctement traités.

Spiridus voilà, les tsa en plus, par exemple.

En même temps, autiste, ça va encore.
Éclopé ça va aussi.
C'est "personne en situation de handicap" qui est abominable.

candidus

Et pire encore des personnes en situation de ressenti de handicap.