Plariste-le-Revanite
a) Non il n'y a pas de réelle liberté d'entreprendre dans votre système puisque vous comptez centraliser un très grand nombre de décisions.
Quant à vos guichets de subventions, on voit ce que ça donne aujourd'hui : un ou deux guichets administrés par des fonctionnaires qui ne s'intéressent pas aux secteurs qu'ils en charge et qui se soucient avant tout de ne pas prendre de risques pour ne pas "gaspiller l'argent public".
Le communisme n'est qu'un capitalisme d'état (Ellul).
b) A votre décharge, il n'est pas étonnant que vous ne compreniez rien à Clouscard : comme trop de philosophes cet homme écrivait pour ne pas être compris. D'où votre systématique incapacité à définir les concepts que vous évoquez.
c) Vous ne vous intéressez pas à la question de la résorption du chaos. Pourtant un examen historique montre que ces phases sont très difficiles à conclure, et créent des rancoeurs pendant des décennies voire des siècles.
Rome connut ainsi des décennies (plus d'un siècle je crois) où les empereurs se succédèrent tous les deux ans, assassinés les uns après les autres du fait de la défiance et de la soif de pouvoir. Plus récemment vous pouvez regarder le tragique XXème siècle de l'Amérique latine, dont les crises courent encore et menacent à tout moment de réembraser un continent condamné à la stagnation économique et l'instabilité.
La démocratie directe sera à mes yeux le seul moyen de conclure le chaos à venir en réinstaurant un ordre légitime (surtout si le pouvoir est parfaitement incompétent en économie et que les hauts-fonctionnaires lui sont hostiles - n'est-ce pas ?). Et encore : il y a le problème de la composition ethnique puisque la majorité n'est légitime que si elle nous ressemble, ce qui se résoudra inévitablement par une purge ou une sécession.
Je vous l'ai déjà dit mais vous refusez de l'entendre : nous vivons une crise de la confiance. Personne ne vous fera confiance, ni à vous ni à personne d'autre.