Gund
Je ne me permettrais pas de critiquer la sémantique ou la syntaxe de qui que ce soit. Juste une ou deux remarques, autorisées par le choix de ton pseudo.
La « vie », est un mot féminin. C’est d’ailleurs pourquoi elle est parfois (souvent ?) contrariante. Comme tout ce qui est féminin. Elle est donc à choisir avec une certaine attention.
L’on ne fait pas des délits. On les commet. Par contre, l’on peut faire des bêtises.
Il Est certain que le processus qui consiste pour l’esprit de penser à un crime et de prendre la décision de passer à l’acte, est un processus rationnel. Du moins sur le plan de la technique cérébrale du processus.( Presque un pléonasme). Mais rien ne dit que les bases de la réflexion qui amènent à cette conclusion sont, elles, rationnelles.
Prétendre qu’il existe des gènes de la criminalité ou de la malfaisance n’est le plus souvent qu’un prétexte utilisé par celui qui veut trouver une raison supposée justifier l’élimination physique, ou sociale, d’autres personnes. Mais par contre il peut exister des gènes amenant une modification des règles d’appréhension des choses ou des sentiments, une altération des centres cérébraux permettant d’estimer la balance bien /mal. D’autant que cette balance est fluctuante selon les périodes et les sociétés.
Les célèbres « crétins des Alpes », héritent bel et bien d’un brin de gène qui a anormalement muté. Il peut très bien en être de même pour le crime. Et qu’il existe réellement un brin de gène dégénéré qui atténue dans le cerveau d’un individu, voire dans celui de sa descendance, une atténuation de la perception de « l’anormalité » du crime dans nos sociétés. Il serait même anormal qu’il n’en existât pas.