candidus le gouvernement est responsable devant une assemblée qui lui est acquise. Ça s'appelle l'effet godillot.
À moins d'un scrutin 100% proportionnel avec circonscription nationale unique, règle du plus fort reste et pas de seuil de représentativité.
Mais ça n'est pas sans poser d'autres difficultés.
Il faut limiter les autorités administratives indépendantes, dans leur nombre, dans leurs raisons d'être, dans leurs prérogatives mais conserver le principe pour certaines d'entre elles.
On peut envisager des fusions (haute autorité poura transparence de la vie publique et commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques par exemple), la disparition de certaines (genre l'arcep dans le cadre d'une renationalisation des services postaux et telecoms). Peut-être que certaines (contrôleur général des lieux de privation de liberté par exemple) peuvent disparaitre pour que leurs missions soient assurées par un petit groupe de parlementaires dirigés par un membre d'opposition.
Mais il me semble que demander au gouvernement ou à ses potes de se contrôler lui même en matières de respect des droits et libertés, de lutte contre la corruption ou de se charger de favoriser l'expression pluraliste des opinions c'est faire un pas considérable vers un régime illibéral à la hongroise. Ou faire preuve d'une naïveté consternante en ignorant Montesquieu.