candidus Sans oublier que le simple gendarme devint le général Merda... qui mourut en allant avec Napoléon, aveuglé par sa chimère, vaincre les Russes... en Russie.
Qui était Robespierre ?
Samantha2 Bravo Chevalier. Contente de vous lire ici. > Vous vous êtes fait rare, mon cher, sur d'autres fils.
Heureux de constater que vous êtes toujours très active sur ce forum Samantha2. En ce qui me concerne, je dois vous avouer qu'il ne m'est pas toujours facile de concilier les activités de ce forum avec les obligations familiales. Mais si parfois je me fais rare, cela ne m'empêche pas d'être à l'écoute de nos amis forumeurs.
Just Je vous laisse à vos balivernes.
Tout le monde sait universellement ce que signifie "Subir une bérésina", sauf vous qui vivez dans votre chimère obsidionale antirusse, comme Lafcadio dans sa chimère monomaniaque des "Caves du Vatican".
"Bérésina : Déroute, échec cuisant, catastrophe totale. "
Tournez-moi encore ça en "victoire" ubuesque.
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Samantha2 Je complète: Le mot de « bérézina » est d'ailleurs passé dans le langage courant comme synonyme de déroute, d’échec cuisant, en dépit de la victoire de l'armée française lors de cette bataille.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_B%C3%A9r%C3%A9zina
Ne me remerciez pas!
Fin du HS
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Si l'action de Robespierre est complotiste, il n'en demeure pas moins que cela engendre une guerre civile. En effet il prend position contre l'assemblée issue des Etats-Généraux qui sont les institutions légales pour s'y opposer par la violence et en proscrire des représentants.
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Balancer des noms (name dropping), c'est bien joli, mais il faudrait étayer.
Beria était une sorte de super-flic, particulièrement violent dans ses manières, mais fonctionnant dans des domaines qui n'intéressaient pas du tout Robespierre, à qui l'on a reproché - avec raison - d'être un théoricien et un raisonneur, pas le genre de type qui mettent la main dans le cambouis. Des gens comme Marat, Hébert ou Fouché ne pouvaient pas l'encadrer à cause de cela en particulier. Il dissertait pendant des heures comme un politicard à l'Assemblée sur les principes héternels des Droits de l'homme et tout ça, mais dans l'action, y avait plus personne. Il se voulait trop pur pour mettre vraiment les mains à la pâte. C'était trop vulgaire pour lui, cela puait à son petit nez de petit aristocrate défroqué et emperruqué.
Beria ne tenait aucun discours, il faisait le taf sans trop la ramener, ce que Staline n'aurait pas pu tolérer de toute façon.
Quant à Pol Pot, je le connais mal mais je ne vois rien dans cette intervention ni une précédente qui l'évoque déjà qui soit de nature à nous éclairer. Pourquoi Pol Pot plutôt que Hitler ou Mao, on l'ignore, c'est juste du name dropping, de l'idéologie, de l'enfume. Si vous avez des choses précises - et si possible vraies - à dire sur Pol Pot, faites-le et montrez quelque chose, un nom ne suffit pas.
Son côté doctrinaire autiste est un reproche légitime, mais ne l'a pas conduit qu'à des conneries. Par exemple, sur la question de l'esclavage. Il lit dans le texte que "tous les hommes sont égaux en droits". Et il prend cela à la lettre, ce con ! Incapable de comprendre les sous-entendus : en principe, nous sommes tous égaux, sauf bien sûr ceux que l'on esclavagise pour se faire un max de pognon. Les principes, toujours les principes ! Et il dit : on en conclut que l'esclavage ne peut pas exister dans la République. Les Girondins le traitent de malade : vous êtes fou, on fait comment pour exploiter nos plantations de cannes à sucre à Saint-Domingue ? Ces chiffres ne sont peut-être pas connus à l'époque, mais 50% du sucre mondial vient des Antilles (qu'on n'appelle pas comme cela à l'époque), ce sont des intérêts économiques colossaux, dans lesquels les Représentants venant de la face occidentale de la France (la "Gironde") ont souvent des intérêts. Pour eux donc : ok, tous les hommes sont égaux, mais touchez pas au grisbi ! Vous allez ruiner l'économie, etc. On sait ce qu'il a déclaré, droit dans ses bottes : "que périssent les colonies, plutôt qu'un principe".
Il a recueilli beaucoup plus de détestation pour cela que pour des massacres, ceux-ci cachant ceux-là.
Là-dessus, je demande juste que l'on considère que son idéologie, sa référence permanente et obsessionnelle, c'est la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Il ne cite jamais rien d'autre, y compris dans la période dure à partir de février 1794. Pour les échos contemporains de son histoire, ce n'est pas la dictature communiste - ceux-là, il leur a fait couper la tête, ça devrait vous plaire - mais le droitdelhommisme.
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Robespierre était un tyran sanguinaire. Un tyran qui a règné grâce à un régime extraordinaire basé sur la peur de sanctions impitoyables. Un homme qui n'a pas hésité à passer de la peur à l'extermination pure et simple.
lugrin Je viens de lire un ouvrage intitulé " Danton et Robespierre"
Je vous invite à lire le Fouché de Stefan Zweig, autrement plus passionnant.
et il parle des deux gaillards, aussi
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courtial Beria ne tenait aucun discours, il faisait le taf sans trop la ramener, ce que Staline n'aurait pas pu tolérer de toute façon.
Bonjour,
Beria était sans toute vampirisé par Staline. Il faisait trait pour trait ce que Staline lui demandait et au passage en rajouter pour faire plaisir au maître . La relation entre Staline et Beria avait à mon sens un caractère mimétique. Sans la doublure Staline plus de Beria. Par ailleurs après la mort de Staline Beria qui était aux portes du pouvoir avait totalement changé de comportement. Bien sur Beria n'est pas totalement comparable à Robespierre sauf sur le volet spécifique qui veut que la vie humaine reste au dessous de la vie des idées. Comme aurait pu dire Freud l'introjection des valeurs morales chez Robespierre était pathologique . Sans doute un surmoi destructeur détourné de sa fonction régulatrice. De nos jours on répugne à tuer pour faire triompher un idéal . Mêmes les assassins ont leur droit à la vie ( du moins à Paris ! )
Cordialement.
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J'ai beau reprendre mes fondamentaux d'histoire, je n'y crois pas. Il y a une profonde coupure comme une plaie qui s'est ouverte suite à une maladie qui n'a pas été traitée : la prolifération du cancrelat.
Alexandre le Grand aurait libéré la Grèce avec des imbéciles, des fainéants et des pervers ? Sachant qu'il fut éduqué par Aristote, on peut se demander quand associer monarchie et intelligence.
Robespierre dictateur à son époque a cru bon de créer une guerre civile. Elle fut du fait de l'éviction des Girondins.
Or Louis 16 aurait être un bon bourgeois sérurier puisqu'il n'avait pas le talent d'un Bonaparte. Choses que fera le général Bonaparte, et que personne avant lui avait fait, moins Charlemagne, mais le siècle était différent.
Sans surprise l'envoi de l'amiral de Grasse aux Amérique avance la faiblesse de la France qui défend l'Amérique comme nation sans roi, ce qui semble chez les Bourbons un problème. La France n'étant pas en capacité de dominer en Amérique, le roi de France prend un camouflet dans sa perspective de domination. La France perd les colonies d'Amérique et se trouve humiliée par l'Angleterre.
Avant cela il y a l'humiliation de l'occupation de la Normandie, on peut donc renvendiquer le départ des Normands pour l'Angleterre puisqu'ils ne sont pas de race celte. Les bons français seront de façon classique pour l'expulsion des gens qui ne sont pas de race celte.
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Robespierre est un abruti comme beaucoup de gens de l'époque : une brute épaisse qui attaque l'assemblée et la personne du roi. Cependant ses déprédations et crimes en particulier contre la France on permis à un homme brillant de prendre le pouvoir et d'y mettre fin en la personne de Bonaparte.
En bon dictateur il finira assassiné.
A part mettre en place une dictature de l'idiot je ne vois pas bien à quoi aurait servi la confiscation des biens de l'Eglise.
Les Vendéens seront les victimes les plus férocement traitées par le travail d'instauration de la République par la force brutale imposée par ce monstre féroce que fut Robespierre. L'extermination systématique et le déplacement de populations dans un contexte de menaces extérieures et intérieures, ne fut-il pas le moteur politique drastique et meurtrière de la part de Staline ?
Nous devons remettre les persécutions des vendéens à l'ordre du jour.
Just Sauf à penser que les esclaves n'étaient pas considérer comme des hommes à l'époque.
Bien sûr que si.
Si quelqu'un a dit un jour "tous les hommes sont égaux", c'est bien que ça n'allait pas de soi.
Encore aujourd'hui, la Constitution affirme pas mal de choses et il semble que ce soit important.
chevalier-du-temple
Les Bretons aussi, non ?
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Gulliver Robespierre est un abruti comme beaucoup de gens de l'époque : une brute épaisse
Robespierre est loin d'être un abruti, il avait fait de très bonnes études , était un élève très apprécié par ses professeurs, Il est l'étudiant qui a été choisi au Lycée Louis Le Grand pour faire le discours d'accueil au Roi Louis XVI.
Mais lors de la Terreur, alors chef de la Révolution, il a envoyé au bourreau tous ceux qu'il considérait être des ennemis de la Révolution, c'est-à-dire tous ceux qui ne pensaient pas comme lui.
Convaincu du bien fondé de sa folie meurtrière, il pensait agir pour la réussite de la Révolution et pour le bonheur du peuple