candidus

Bonjour,

Au XIX éme siècle par exemple où en était l'opposition entre l'Ukraine du Nord et l'Ukraine du Sud ?

Cordialement.

    DMITRY Même si Trump menace l'équilibre mondial, la seule guerre qu'il mènera sera économique. Son "entente" avec Poutine nous évitera sans doute un élargissement du conflit, c'est tout ce que l'on peut espérer de ce côté là.

      Bard
      L' UE change de visage politique, et ça va continuer, personne ne peut prédire les rapports que nous aurons avec une Russie en paix et qui a du gaz.
      Qui nous a déglingué nord stream 2?
      Des alliés ?

      • Bard a répondu à ça.

        Max12 Peut-on vraiment parler d'alliés lorsque l'on veut nous exclure de la table des négociations? Même si la guerre s'arrête, il faudra beaucoup de temps et sûrement un changement de dirigeant(s) avant que l'on puisse à nouveau traiter avec la Russie.

          Bard
          De larbins, est le terme exact.
          l'Allemagne de Merckel vassale des USA et la France vassale des allemands.

          On ferait mieux de quitter cette UE qui nous ruine.

            zenon Au XIX éme siècle par exemple où en était l'opposition entre l'Ukraine du Nord et l'Ukraine du Sud ?

            Vous êtes donc ignorant des guerres russo-turques ?

              Neodadais Sébastopol ! Malakoff ! Il s'en est passé des choses au XIXème siècle.
              Beaucoup de souvenirs ancrés dans la vie parisienne.

              Max12 On ferait mieux de quitter cette UE qui nous ruine.

              Et nous mène à la guerre avec les russes pour l'Ukraine qui n'en est pas membre et si cela ne suffisait pas, fait tout actuellement pour nous mettre en froid avec les américains qui veulent l'arrêt de la guerre !

                andrejhy La France fait partie des pays ayant signé un accord de protection mutuelle avec l'Ukraine donc sortir de l'UE n'est pas forcément la meilleure solution.

                  andrejhy Et nous mène à la guerre avec les russes pour l'Ukraine qui n'en est pas membre et si cela ne suffisait pas, fait tout actuellement pour nous mettre en froid avec les américains qui veulent l'arrêt de la guerre !

                  En un mot nous sommes des bousilleurs, amnésiques de notre histoire européenne, donc ignorants de la géopolitique primaire : que l'Ukraine forme les marches de la Russie, Ukraine que personne donc ne peut "retourner" contre la Russie.
                  Nous avons perdu même ce B.A.-BA de géopolitique élémentaire.

                  En un mot :
                  Les USA 2024-2025 veulent aujourd'hui faire amende honorable et réparation de leur coup d'État "Maïdan" 2014-2015.
                  Il faut remercier les USA 2024-2025 pour cette amende honorable et cette réparation non dites mais factuelles, pour la sauvegarde de la paix mondiale.

                  Parfois "BFM" truc fait des synthèses assez correctes :
                  https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/donald-trump/pourquoi-l-appel-entre-trump-et-poutine-est-une-bascule-historique-pour-l-ukraine-et-l-europe_AN-202502130740.html

                  Je vous recommande encore ceci du très modéré Pierre Lellouche.
                  https://www.lefigaro.fr/vox/monde/pierre-lellouche-trump-et-poutine-se-rapprochent-et-l-europe-est-effacee-des-grandes-affaires-du-monde-20250214

                  Quant à celui-là, on se demande ce qu'il a encore à fiche, sans mandat électoral et ne pouvant plus rien signer.
                  C'est comme si Sarkozy prétendait demain signer des accords au nom de de la France.

                  https://fr.news.yahoo.com/sport/volodymyr-zelensky-estime-l-ukraine-115800718.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly93d3cuZ29vZ2xlLmZyLw&guce_referrer_sig=AQAAACjW-PSA5C28sXThwDzw5QKPlf13X_L06FnxRfoc_cGwNfk0VI3Fwf6WDoFV9XcZdN-HQGHkvksgcxHC12heZxi4-on5ac1LLNOwuNwru_GVW53zcxNHUdxBAJBbrLVOmY-7ZISbILx7kGZXTmNaxRR8SmCvK7lo0VnXfG03IMl2

                  • Just a répondu à ça.

                    Just l'Ukraine nous protège hahahahahahahahahahahaha
                    burp
                    pardon.

                    Ce lien est complètement stupide et faux de surcroît.
                    Première affirmation: Trump a mis fin à la guerre en un mois: faux
                    Deuxième affirmation: la Russie conservera les territoires conquis militairement en Crimée et dans le Donbass: faux car rien n'est encore décidé
                    Troisième affirmation: Les relations économiques reprendront entre Américains et Russes avec la levée des sanctions, également prévue.: c'est encore faux
                    Jamais vu un torchon pareil...

                      Neodadais Vous êtes donc ignorant des guerres russo-turques ?

                      Bonjour,

                      Non je ne le savais pas. Alors l'Ukraine ne serait pas purement Russe comme l'affirment certains. Un territoire perpétuellement revendiqué ?

                      Cordialement.

                        zenon La Fédération de Russie reconnaît 160 nationalités, dont l'ukrainienne.
                        Par contre, elle ne reconnaît pas la nationalité ukrainienne de tous les habitants de l'Ukraine façon Staline/Krouchtchev/Zelensky : il y a des Roumains, des Gagaouzes, des Polonais, des Slovaques, des Juifs, des Hongrois, des Ukrainiens évidemment, des Russes et bien d'autres encore.

                        Vous semblez disposé à vous instruire, c'est bien.

                          Just Ce lien est complètement stupide et faux de surcroît.

                          Le "lefigaro" qui reste une référence du paysage médiatique traditionnel français depuis 1866, soit 159 ans, ne serait pas content de l'apprendre de votre part, si vous eussiez compté pour quelque chose.

                          Just Première affirmation: Trump a mis fin à la guerre en un mois: faux

                          "Faux" quoi ? Veuillez marcher avec la musique. Vous n'allez pas dicter son agenda au 47ème président des États-Unis.
                          Et puis qui vous dit que la Défense russe n'a pas son propre agenda de l'Opération spéciale phase 1 ? Tout ce qui se passe, en effet, est en vue de la conclusion de cette phase.

                          Just Deuxième affirmation: la Russie conservera les territoires conquis militairement en Crimée et dans le Donbass: faux car rien n'est encore décidé

                          Ne vous en déplaise, la Douma russe, entérinant la votation d'autodétermination souveraine des populations concernées, les a constitutionnellement reçues en République de Russie à leur demande pressante. Pourquoi voulez-vous rendre sans cesse malheureux ces braves gens ?

                          Ne jamais oublier que c'est nous qui avions parachuté à Kiev le régime illégal qui les a, par programme, rendus malheureux. Donc sans ce régime et sans nous, ces braves gens étaient contents.
                          Non, il a fallu absolument qu'on s'y mêle en cherchant noise à la Russie par "proxy" du régime, ce qui a immédiatement fait perdre la Crimée à l'Ukraine dès le coup d'État. Poursuivant de plus belle l'armement, l'hostilité médiatique et les tromperies de Minsk (c'est ça, l'amnésie géopolitique), nous avons fini par provoquer, huit ans après, l'Opération spéciale et la reprise du Donbass (demande des populations russophones harassées de persécutions).

                          Nous Occidentaux, géopolitiquement amnésiques, sommes des bousilleurs.
                          Ayez l'obligeance de le reconnaître.

                          • Just a répondu à ça.

                            Et en conséquence de quoi, on voit bien que les USA "s'assoient" en pratique sur nous... Américains et Russes (ces derniers nous connaissant maintenant à fond et à qui on ne la fait plus) s'entendent visiblement désormais entre eux, ce qu'ils avaient d'ailleurs toujours fait, et n'ont plus grand-chose à nous demander.

                            Le discours du vice-président Vance à la conférence US de Munich, réunie davantage pour nous remonter les bretelles que pour parler de l'Ukraine, en est la parfaite illustration.

                            candidus

                            Bonjour,

                            Autrement dit il ne peut pas y avoir de nations s'il existe des minorités ethniques dans le cas de l'Ukraine mais pas dans d'autres pays comme les Etats-Unis ou la Chine par exemple.

                            Cordialement.

                            Général US Keith Kellogg : « L’UE n’a rien à voir avec les discussions sur l’Ukraine ».

                            Ou à peu près les mêmes mots.
                            Bon, la messe est dite.

                              Il y a dix ans - « Accords de Minsk-2 » : une pierre tombale pour la réputation de l'Europe

                              Lors d'une conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine la semaine dernière, le monde entier a appris que les deux superpuissances, les États-Unis et la Russie, parvenaient à un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Trump a annoncé que lui et Poutine « ont convenu de travailler en étroite collaboration, notamment en visitant leurs pays respectifs ». Nous avons également convenu que nos équipes respectives entameraient « immédiatement » les négociations (sur l’Ukraine).

                              La conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, qui a finalement apporté un rayon de lumière sur le chemin de la paix tant attendue sur le continent européen, au lieu de susciter optimisme et satisfaction, a littéralement provoqué la panique parmi les dirigeants européens et à Bruxelles.
                              Il est surprenant que l’UE soit déçue que l’accord préliminaire entre les États-Unis et la Russie ait ignoré l’Europe.

                              Mais si les dirigeants européens ont la mémoire courte, on ne peut pas en dire autant de la Russie : avec la signature des « Accords de Minsk-2 », l’Europe a perdu de manière inglorieuse son autorité en tant qu’acteur international indépendant et participant constructif aux négociations.

                              C'était en février 2015, il y a exactement dix ans, que les soi-disant « accords de Minsk II » représentaient à l'époque la dernière lueur de la supériorité diplomatique de l'Europe. Ces accords font suite aux précédents accords de Minsk du 2 septembre 2014, lorsque le Groupe de contact trilatéral, composé de hauts représentants de l’Ukraine, de la Fédération de Russie et du Président en exercice de l’OSCE, a rencontré le 1er septembre 2014 des représentants des entités autoproclamées de Donetsk et de Louhansk.

                              Cependant, dans les accords de Minsk 2, aux côtés de la Russie et de l’Ukraine, deux acteurs occidentaux dotés d’une grande influence politique et diplomatique sont entrés en jeu : la France et l’Allemagne.

                              Vladimir Poutine, Petro Porochenko, François Hollande et Angela Merkel se sont mis d'accord sur un document censé mettre fin à la sanglante guerre civile dans le Donbass. L'ensemble des mesures visant à mettre en œuvre les accords de Minsk ouvrirait non seulement la voie à un cessez-le-feu dans les régions de Donetsk et de Louhansk, mais impliquerait également le retour des deux républiques autoproclamées du Donbass sous contrôle ukrainien, en leur accordant une large autonomie, ce qui, en substance, signifierait une sorte de fédéralisation du pays.


                              Donetsk en février 2015

                              Cependant, de 2015 à 2022, les affrontements et les bombardements sur la ligne de contact se sont poursuivis, et l'Ukraine, en plus d'organiser des exercices de l'OTAN à grande échelle (Rapid Trident) sur son territoire, a été littéralement bourrée d'armes occidentales. Le gouvernement de Kiev, toujours soutenu par les pays occidentaux et aveuglément russophobe par nature, a constamment démontré un manque total de volonté pour toute voie de réconciliation avec la Russie, ainsi qu'avec les populations russes et russophones des deux Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.

                              Les révélations tardives des signataires et garants européens des accords – l’ancien président français François Hollande et l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel – n’étaient qu’un constat de faits.

                              Angela Merkel, dans une interview au magazine Die Zeit en décembre 2022, a déclaré que les accords de Minsk n'étaient pas une tentative de ramener la paix dans une Ukraine déchirée par la guerre, mais une tentative de « donner à l'Ukraine le temps » de reconstruire son armée.
                              Ce concept fut rapidement repris par Hollande.

                              Ces déclarations sapent la confiance dans l’Europe. Les accords de Minsk 2 sont devenus le test final de la confiance de la Russie envers ses soi-disant « partenaires » européens.

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