La guerre en Ukraine, tome 5
zenon Au XIX éme siècle par exemple où en était l'opposition entre l'Ukraine du Nord et l'Ukraine du Sud ?
Vous êtes donc ignorant des guerres russo-turques ?
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andrejhy Et nous mène à la guerre avec les russes pour l'Ukraine qui n'en est pas membre et si cela ne suffisait pas, fait tout actuellement pour nous mettre en froid avec les américains qui veulent l'arrêt de la guerre !
En un mot nous sommes des bousilleurs, amnésiques de notre histoire européenne, donc ignorants de la géopolitique primaire : que l'Ukraine forme les marches de la Russie, Ukraine que personne donc ne peut "retourner" contre la Russie.
Nous avons perdu même ce B.A.-BA de géopolitique élémentaire.
En un mot :
Les USA 2024-2025 veulent aujourd'hui faire amende honorable et réparation de leur coup d'État "Maïdan" 2014-2015.
Il faut remercier les USA 2024-2025 pour cette amende honorable et cette réparation non dites mais factuelles, pour la sauvegarde de la paix mondiale.
Parfois "BFM" truc fait des synthèses assez correctes :
https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/donald-trump/pourquoi-l-appel-entre-trump-et-poutine-est-une-bascule-historique-pour-l-ukraine-et-l-europe_AN-202502130740.html
Je vous recommande encore ceci du très modéré Pierre Lellouche.
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/pierre-lellouche-trump-et-poutine-se-rapprochent-et-l-europe-est-effacee-des-grandes-affaires-du-monde-20250214
Quant à celui-là, on se demande ce qu'il a encore à fiche, sans mandat électoral et ne pouvant plus rien signer.
C'est comme si Sarkozy prétendait demain signer des accords au nom de de la France.
Samantha2 Je vous recommande encore ceci du très modéré Pierre Lellouche.
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/pierre-lellouche-trump-et-poutine-se-rapprochent-et-l-europe-est-effacee-des-grandes-affaires-du-monde-20250214
Ce lien est complètement stupide et faux de surcroît.
Première affirmation: Trump a mis fin à la guerre en un mois: faux
Deuxième affirmation: la Russie conservera les territoires conquis militairement en Crimée et dans le Donbass: faux car rien n'est encore décidé
Troisième affirmation: Les relations économiques reprendront entre Américains et Russes avec la levée des sanctions, également prévue.: c'est encore faux
Jamais vu un torchon pareil...
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zenon La Fédération de Russie reconnaît 160 nationalités, dont l'ukrainienne.
Par contre, elle ne reconnaît pas la nationalité ukrainienne de tous les habitants de l'Ukraine façon Staline/Krouchtchev/Zelensky : il y a des Roumains, des Gagaouzes, des Polonais, des Slovaques, des Juifs, des Hongrois, des Ukrainiens évidemment, des Russes et bien d'autres encore.
Vous semblez disposé à vous instruire, c'est bien.
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Just Ce lien est complètement stupide et faux de surcroît.
Le "lefigaro" qui reste une référence du paysage médiatique traditionnel français depuis 1866, soit 159 ans, ne serait pas content de l'apprendre de votre part, si vous eussiez compté pour quelque chose.
Just Première affirmation: Trump a mis fin à la guerre en un mois: faux
"Faux" quoi ? Veuillez marcher avec la musique. Vous n'allez pas dicter son agenda au 47ème président des États-Unis.
Et puis qui vous dit que la Défense russe n'a pas son propre agenda de l'Opération spéciale phase 1 ? Tout ce qui se passe, en effet, est en vue de la conclusion de cette phase.
Just Deuxième affirmation: la Russie conservera les territoires conquis militairement en Crimée et dans le Donbass: faux car rien n'est encore décidé
Ne vous en déplaise, la Douma russe, entérinant la votation d'autodétermination souveraine des populations concernées, les a constitutionnellement reçues en République de Russie à leur demande pressante. Pourquoi voulez-vous rendre sans cesse malheureux ces braves gens ?
Ne jamais oublier que c'est nous qui avions parachuté à Kiev le régime illégal qui les a, par programme, rendus malheureux. Donc sans ce régime et sans nous, ces braves gens étaient contents.
Non, il a fallu absolument qu'on s'y mêle en cherchant noise à la Russie par "proxy" du régime, ce qui a immédiatement fait perdre la Crimée à l'Ukraine dès le coup d'État. Poursuivant de plus belle l'armement, l'hostilité médiatique et les tromperies de Minsk (c'est ça, l'amnésie géopolitique), nous avons fini par provoquer, huit ans après, l'Opération spéciale et la reprise du Donbass (demande des populations russophones harassées de persécutions).
Nous Occidentaux, géopolitiquement amnésiques, sommes des bousilleurs.
Ayez l'obligeance de le reconnaître.
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Et en conséquence de quoi, on voit bien que les USA "s'assoient" en pratique sur nous... Américains et Russes (ces derniers nous connaissant maintenant à fond et à qui on ne la fait plus) s'entendent visiblement désormais entre eux, ce qu'ils avaient d'ailleurs toujours fait, et n'ont plus grand-chose à nous demander.
Le discours du vice-président Vance à la conférence US de Munich, réunie davantage pour nous remonter les bretelles que pour parler de l'Ukraine, en est la parfaite illustration.
Général US Keith Kellogg : « L’UE n’a rien à voir avec les discussions sur l’Ukraine ».
Ou à peu près les mêmes mots.
Bon, la messe est dite.
Il y a dix ans - « Accords de Minsk-2 » : une pierre tombale pour la réputation de l'Europe
Lors d'une conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine la semaine dernière, le monde entier a appris que les deux superpuissances, les États-Unis et la Russie, parvenaient à un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Trump a annoncé que lui et Poutine « ont convenu de travailler en étroite collaboration, notamment en visitant leurs pays respectifs ». Nous avons également convenu que nos équipes respectives entameraient « immédiatement » les négociations (sur l’Ukraine).
La conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, qui a finalement apporté un rayon de lumière sur le chemin de la paix tant attendue sur le continent européen, au lieu de susciter optimisme et satisfaction, a littéralement provoqué la panique parmi les dirigeants européens et à Bruxelles.
Il est surprenant que l’UE soit déçue que l’accord préliminaire entre les États-Unis et la Russie ait ignoré l’Europe.
Mais si les dirigeants européens ont la mémoire courte, on ne peut pas en dire autant de la Russie : avec la signature des « Accords de Minsk-2 », l’Europe a perdu de manière inglorieuse son autorité en tant qu’acteur international indépendant et participant constructif aux négociations.
C'était en février 2015, il y a exactement dix ans, que les soi-disant « accords de Minsk II » représentaient à l'époque la dernière lueur de la supériorité diplomatique de l'Europe. Ces accords font suite aux précédents accords de Minsk du 2 septembre 2014, lorsque le Groupe de contact trilatéral, composé de hauts représentants de l’Ukraine, de la Fédération de Russie et du Président en exercice de l’OSCE, a rencontré le 1er septembre 2014 des représentants des entités autoproclamées de Donetsk et de Louhansk.
Cependant, dans les accords de Minsk 2, aux côtés de la Russie et de l’Ukraine, deux acteurs occidentaux dotés d’une grande influence politique et diplomatique sont entrés en jeu : la France et l’Allemagne.
Vladimir Poutine, Petro Porochenko, François Hollande et Angela Merkel se sont mis d'accord sur un document censé mettre fin à la sanglante guerre civile dans le Donbass. L'ensemble des mesures visant à mettre en œuvre les accords de Minsk ouvrirait non seulement la voie à un cessez-le-feu dans les régions de Donetsk et de Louhansk, mais impliquerait également le retour des deux républiques autoproclamées du Donbass sous contrôle ukrainien, en leur accordant une large autonomie, ce qui, en substance, signifierait une sorte de fédéralisation du pays.
Cependant, de 2015 à 2022, les affrontements et les bombardements sur la ligne de contact se sont poursuivis, et l'Ukraine, en plus d'organiser des exercices de l'OTAN à grande échelle (Rapid Trident) sur son territoire, a été littéralement bourrée d'armes occidentales. Le gouvernement de Kiev, toujours soutenu par les pays occidentaux et aveuglément russophobe par nature, a constamment démontré un manque total de volonté pour toute voie de réconciliation avec la Russie, ainsi qu'avec les populations russes et russophones des deux Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.
Les révélations tardives des signataires et garants européens des accords – l’ancien président français François Hollande et l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel – n’étaient qu’un constat de faits.
Angela Merkel, dans une interview au magazine Die Zeit en décembre 2022, a déclaré que les accords de Minsk n'étaient pas une tentative de ramener la paix dans une Ukraine déchirée par la guerre, mais une tentative de « donner à l'Ukraine le temps » de reconstruire son armée.
Ce concept fut rapidement repris par Hollande.
Ces déclarations sapent la confiance dans l’Europe. Les accords de Minsk 2 sont devenus le test final de la confiance de la Russie envers ses soi-disant « partenaires » européens.
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Trump a le mérite d'être clair, cela nous change du "en même temps".
"Il n’y aura que moi et Poutine, nous n’inviterons pas de représentants . Il n’y aura pas de guerre pour moi et si l’Europe a un problème avec cela, alors laissons la Russie la vaincre toute seule sans la participation américaine. Pourquoi je ne veux pas que l’UE soit là ? Parce que leurs représentants ont besoin d’aller à la guerre, ils ont besoin d’un conflit à long terme pour couvrir leur incompétence, leurs lobbies et leur argent volé. Je classe déjà l’UE dans la catégorie des pays du tiers monde, mais elle s’en sort un peu mieux, personne ne lui dicte rien. Je ne négocierai pas avec quiconque veut prolonger le conflit, je ne négocierai pas avec quiconque enverra plus d’armes, je ne négocierai pas avec quiconque essaiera d’obtenir plus d’initiatives de munitions, je ne négocierai pas avec quiconque essaiera de prolonger le conflit. Je négocierai la paix, qui est évidemment un mot très censuré dans l’UE. »
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stm « en même temps".
"Il n’y aura que moi et Poutine, nous n’inviterons pas de représentants
Oui, je précise aussi ce qu’a encore dit le général Kellogg, ce qui rejoint votre citation.
« L’UE n’est pas invitée aux discussions russo-américaines puisqu’elle sera au menu des discussions ».
En effet, il est temps de sortir de la sinistre période de l’absurde « en même temps », mis à la mode par je ne sais plus quelle petite frappe.