Raphaël Enthoven suite à la mise en place du nouveau " Front Populaire " nous donne une définition du socialisme :
" Le chef de l’Etat a sous-estimé, dans son calcul, l’extraordinaire souplesse dorsale du “socialisme”. J’appelle “socialisme” non pas un courant de pensée ni même un parti politique, mais une disposition du caractère humain qui consiste à avoir peur de son ombre, à flatter le révolutionnaire tout en dormant au chaud et à bouffer des couleuvres pour garder son siège. L’estomac d’un socialiste est un abîme. Vous pouvez lui cracher à la figure pendant six mois, le couvrir d’injures et de calomnies, traiter sa colistière de “sale sioniste” ou peindre des croix gammées sur la gueule de sa tête de liste, il viendra quand même à la soupe. Vous pouvez être le premier parti antisémite de France, si le socialiste a besoin de vos voix pour conserver un groupe parlementaire, il mettra vingt-quatre heures à s’entendre avec vous. Le socialiste est d’une plasticité infinie. Son seul but est de rester en place. On l’utilise avantageusement comme du mastic, pour boucher les trous. "