candidus et il nomme les ministres qui lui sont proposés par le nouveau Premier ministre qu'il a choisi, ou il en demande d'autres.

Ben vous aussi, vous mettez le doute.
La nomination c'est celle du Président vers un premier ministre.
Les ministres, sont désignés par le premier ministre nommé.
Mais là, la question était de savoir si dans le cas ou Macron et RN étaient en désaccord sur le nom pour Matignon.
Qui aura raison?
A mon sens, le parti RN victorieux propose un premier ministre, et le président peut dire "proposez moi un autre" ??
ou il doit accepter?

Le cadre constitutionnel propre à la cohabitions est quelque peu différent d'une situation ou Président et Assemblée nationale sont de la même majorité.

    Jean-Pierre Le cadre constitutionnel propre à la cohabitions est quelque peu différent d'une situation ou Président et Assemblée nationale sont de la même majorité.

    Vous vous trompez, la Constitution ne distingue pas. Je viens même d'écrire que Attal pouvait très bien gouverner en définissant sa propre politique, une forme de cohabitation si vous tenez a appeler ainsi cette indépendance, écrite dans la Constitution, entre Président et Premier ministre

    candidus que seule l'AN a le pouvoir de renverser le Gouvernement - sauf cas où le Premier ministre démissionne.

    Attendez.
    Les remaniements, changements de premier ministre, c'est bien à la discrétion du président, ça.
    Ok, ça se finit en "le premier ministre a démissionné" mais c'est le président qui lui dit de partir.
    Donc l'assemblée nationale n'est pas seule à faire tomber un gouvernement.

    Il y a aussi les cas ou le premier ministre veut partir et le président qui refuse sa dem.

      Jean-Pierre Les remaniements, changements de premier ministre, c'est bien à la discrétion du président, ça.

      Non.
      La Constitution est consultable en ligne.

        Je ne comprends pas.
        Qui a décidé que Edouard Philippe partait pour l'arrivée de Casteix?
        Idem pour la bascule Elisabeth Borne, pour Attal.

        Ou alors, c'est une question de "formulation" ..?

          Jean-Pierre Si le Premier ministre est d'accord pour partir quand le Président le désire, il présente sa démission et le Président en prend acte par décret mettant fin à la fonction.
          Il n'y a aucun acte officiel qui puisse matérialiser le désir exprimé, publiquement ou non, par le Président.
          Si le Premier ministre, Attal par exemple, veut rester, il le peut parfaitement et je vous laisser appeler ça une ouverture de cohabitation.

            Jean-Pierre Il y a aussi les cas ou le premier ministre veut partir et le président qui refuse sa dem.

            Là c'est plus rigolo. Je ne connais pas d'exemple réel, puisque dans les cas où cela s'est produit, l'intéressé a accepté de rester.

            Faudra voir quand ca se produira réellement, s'agissant de fonctions exécutives dont le titulaire est responsable jusqu'au décret presidentiel y mettant fin.

            J'ai l'exemple de la fonction de maire, dont la démission doit être actée par le Préfet. Celui-ci peut la refuser mais si l'intéressé réitère sa demande, le Préfet est tenu de l'accepter. Ça peut durer une quinzaine de jours pendant lesquels le maire est toujours maire avec les obligations afférentes. Cette disposition n'existe pas pour les membres du Gouvernement.

            C'est un point de droit constitutionnel passionnant dont il n'existe encore aucune juriprudence.

            J'aurais tendance à penser que le Cons'cons' consulté concluerait en faveur du démissionnaire ayant réitéré, par application du principe de Droit supérieur que nulle contrainte ne peut être exercée indéfiniment.

              A nouveau, au moment des élections les partis de gauches nous refont la musique proclamant la peur du RN. Le danger de l'extrême-droite est à nos portes, disent-ils. Que dire du danger que l'extrême-gauche représente pour la France ? L'extrême-droite est un terme péjoratif utilisé pour donner une appréciation négative au RN. C'est un terme galvaudé qui n'a de sens que le mépris.

              Mon-gros-doigt Mange encore un chapeau. Un par jour ?

              Monsieur Mon-gros-doigt, pourquoi avez-vous peur de la démocratie ?
              Si le suffrage universel désigne le RN pour aller au pouvoir, veuillez vous y soumettre démocratiquement.
              La gauche nocive, cela suffit ! Elle a déjà suffisamment accaparé les rênes et détruit le pays.
              Les démolisseurs gauchistes oseront-ils, en vrais fascistes qu'il sont, s'en prendre au verdict démocratique des urnes, tel qu'on l'a vu en avant-goût par leurs sinistres manifestations de pression dans la rue, sous honteux label de "Front Populaire" ?
              Là est la question.

                candidus Si le Premier ministre est d'accord pour partir quand le Président le désire

                Ok, c'est donc bien une question de formulation.
                Si le président veut virer son premier ministre, il lui demande s'il est d'accord.
                Mais, selon la constitution, vous dites que si le premier ministre ne veut pas partir, il n'y a que l'assemblée qui puisse le renverser. C'est bien ça?

                  chevalier-du-temple Samantha2 Ces gens-là ont déjà mis en marche la bonne vieille propagande du Front populaire des années trente afin de tromper les lecteurs. La diabolisation et la diminution de l'autre ne s'est pas fait attendre.

                  Parfaitement. C'est le perpétuel Point Godwin des gauchistes, dès même l'époque du Général : la Reductio ad Hitlerum, c'est à quoi ils aboutissent toujours.
                  Je n'ai guère oublié les gauchistes de "mai 68" autour de ma vieille Sorbonne brailler alors "CRS-SS", sans la moindre honte ni vergogne, à de braves gendarmes de la République française qui ne faisaient que leur travail professionnel.
                  Bref. Les mêmes diaboliseurs hier, les mêmes diaboliseurs aujourd'hui.
                  Ces gens-là ne savent pas ce qu'est la Pluralité d'opinion ni n'admettent jamais que le pouvoir puisse être ailleurs qu'entre leurs seuls mains. Les gauchistes, ça devrait exclu de la vie républicaine. Il n'y a rien à discuter avec des esprits tyranniques par nature.

                    candidus

                    Dans l'interview Incorrect que j'ai mis dans un message plus haut :

                    Est-ce un cadeau empoisonné ? Il est clair qu’une situation de cohabitation est une situation compliquée car vous êtes un Premier ministre qui dispose de pouvoirs plus importants qu’un Premier ministre qui appartient à la même majorité que le président. Mais on sait bien que dans une situation de cohabitation, un président dispose de certaines marges de manœuvre conférées par la Constitution qui peuvent venir entraver l’action du Premier ministre (sur les nominations, sur les ordonnances, etc.).

                      candidus Là c'est plus rigolo.

                      Si je ne me trompe pas, Mitterrand avait tranché ainsi.
                      "Il n'y a aucune raison que je me sépare d'un bon premier ministre, Mr Fabius est un bon premier ministre, donc je le garde"
                      Je crois que c'est lors de la visite de Jaruzelski - j'ai gardé aussi la blague de Coluche "y a beaucoup de japonais à Paris en ce moment, Kawazaki, Suzuki, Jaruzelski"

                        Samantha2 Monsieur Mon-gros-doigt, pourquoi avez-vous peur de la démocratie ?

                        Si la démocratie, c'est le singe qui s'extasie sur son choix collectif de la couleur des barreaux de sa prison (barreaux normés par Bruxelles), au lieu de s'échapper .
                        Alors je pense, que la démocratie est bien trop sérieuse pour être laisser aux singes, car le singe est maso, et il est éduqué depuis sa tendre enfance pour être tondu par les leaders de tout bord politique.

                          • [supprimé]

                          Jean-Pierre "y a beaucoup de japonais à Paris en ce moment, Kawazaki, Suzuki, Jaruzelski"

                          Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle .

                            Samantha2
                            Entièrement d' accord on voit bien où se trouve le front populaire anti républicain.
                            Le noyau dur étant la FI NPA et le reste pour des postes et prêts à se rallier au diable pour y arriver.
                            Pas d' honneur, aucune dignité.

                            [supprimé] Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle .

                            Ca tombe bien.
                            Je suis donc débarrassé de votre sens de l'humour.