filochard
Il faudrait séparer l'effet de la peine sur le délinquant ou criminel, de l'effet de la peine sur les autres hommes --la publicité ou spectacle--. Si l'on nie le premier, ne reste que la séparation et la rééducation comme solutions possibles. Même si l'on accepte ce premier effet, il ne faut certainement pas non plus le surestimer : la peine déjà subie et connue, ne devient alors qu'un élément de réflexion plus concret en tant qu'elle est une expérience vécue, au moment de la réflexion, pour le délinquant ou criminel qui raisonne en termes de coût / avantage.
Indépendamment de cela, je pense que l'on peut fixer un critère récidive : au bout de x récidives... choisir la peine pour éradiquer le délinquant, soit la prison en vue de rééducation, soit l'exil, soit la mort, selon le type de délits commis à répétition. Dans le premier cas, si la rééducation échoue, recours aux deux autres peines. Cela n'empêche pas non plus la mort directement pour certains crimes. L'exil m'embête un peu dans la mesure où il suppose de refiler son linge sale, à d'autres Etats qui n'apprécieront sans doute que très peu.
Je ne pense pas que remettre en cause la dissuasion mène forcément à une politique plus douce ; d'autant plus que dans mon cas, je n'envisage pas du tout la "rééducation" comme une solution miracle... Le mouvement d'adoucissement des peines est sûrement plutôt lié à notre considération de l'individu -individualisme-, à nos fameux droits de l'homme.