Bon ! Je vais faire un peu de "Jean de Meung".
Car après la dernière kyrielle de posts ici, totalement déconnectés des FAITS réels (sauf les posts de Candidus, Marcopolo, Andrejhy, Stm et quelques autres), un bref rappel des réalités réelles de terrain s'impose :
L'armée russe avance dans la région de Koursk, entre à Sverdlikovo, augmentant considérablement la pression sur l'ennemi (en clair, bras mécanique de l'"Otan", mais pour peu de temps encore).
Idem, encore plus massivement, dans la région de Kourakhovsky, où la défense d'Andreevka est sur le point de s'effondrer.
Enfin les forces russes avancent toujours vers Dniepropetrovsk, où justement avait atterri le missile "Noisette" il y a deux mois, qui aurait pu être nucléaire ("Orieshnik"). Uspenovka désormais libéré, permettant l'avancée vers Dniepropetrovsk, et cela dans la perspective globale de Pokrovsk.
Cette lenteur est fondamentalement importante.
Tout cela reste de la "petite gendarmerie", dans le cadre de l'Opération spéciale.
En effet, ne jamais oublier que la Russie n'est pas en guerre avec l'Ukraine. Il s'agit seulement d'un régime parachuté dans un objectif précis, vendable et achetable par milliards de dollars. Et qui a déjà fait perdre à l'Ukraine, avec l'aide de ses marionnettistes, d'abord la Crimée puis le Donbass, pour le moment.
Quant au "pourquoi" de cette situation, le ministre Lavrov l'avait défini en une phrase dans sa conférence du 5 décembre 2024 lors de la dernière réunion de l'OSCE :
"La Russie ne veut attaquer personne, c'est l'Otan qui a attaqué la Russie par l'intermédiaire de Kiev."
Et de préciser :
"Ce sont les États-Unis [à l'époque, la camarilla Biden] qui ont attaqué la Russie avec les mains du régime de Kiev."
Oui, c'est cela le proxy.