france2100 la guerre est le prolongement de la politique par d'autres moyens. Pourtant je crois qu'il y a bien une frontière, certes floue, car les massacres mongols, les razzias arabes, ou les guerres de territoires entre caïds en France, ne me semblent pas relever de la politique.
La guerre me semble donc bien être la fin de la politique, quand bien même elle continue la volonté sous-jacente à la politique.
c'est selon .... un citation classiques (ne me souviens plus de la source) est "L'Histoire est l'Histoire des guerres". Or l'Histoire est le récit des faits issus de politiques.
la notion qui n'est pas apparue ici clairement quoi qu'en filigrane (la guerre ou pas, en raison de la mort et violence qu'elle cause, a priori pas bien): l'éthique.
La politique et la vertu? La politique et le Bien et Mal? ...
La politique, soit comme théorie, soit comme pratique, est clairement anti-éthique.
Un vice ancien, mais aussi redevenu très contemporain est de poser qu'un type de régime politique est plus moral, au sens trivial de Bien, qu'un autre, estampillé Mal, est, dans un contexte "universaliste" analogue à l'expansionnisme du christianisme romain jadis, il "faut" convertir les autres et que pour celà les guerres mises en oeuvre sont des guerres "justes".
On a là un vice de la pensée (en terme de logique interne des concepts et notions) qui dévoit la notion d'un champ vers un autre.
Or en posant l'étiquette "juste" sur une guerre, le discours politique qui opère celà, occulte systématiquement le fait que la guerre tue et détruit, avec la couverture d'impact symbolique uniquement associé à l'utilisation de "juste". La guerre "sainte" par exemple.
Bref, au niveau terre à terre celà donne les journalisses débitant que le régime mène une chouette opération, qui est une guerre, oui, mais que c'est une guerre "juste" donc c'est le Bien.
Celà donne par exemple un million de personnes tuées pour diverses raisons directes et indirectes en Irak, un pays déstructuré, mais un Occident qui répète sans cesse à ses propres foules que c'est .... Bien.
Or la proportion de gens qui ne voient pas le Mal causé alors que le "Bien" supposé consiste simplement à remplacer la tête d'un état par une autre qui soit vassale, augure mal de l'Humanité.
Mais bon tout celà n'est pas neuf.
Une définition de la politique, comme gestion de la cité, est simple, c'est les relations de cette définition avec le champ de l'éthique, qui pose problème. Or il y a une tendance à des connotations morales à travers toute la terminologie de la politique.