france2100 Quant à une société idéale fondée sur des représentants, cela n'a aucun sens : les représentants ne représentent qu'eux-mêmes. Gloser sur l'organisation d'une société d'inhumains inexistants n'a guère d'intérêt à mes yeux. Le seul espoir démocratique d'un peuple reposera toujours sur des tirages au sort pour constituer des comités éphémères.

je ne suis pas un grand adepte des référendums, surtout en France, car ils sont assimilés à des plébiscites , pour ou contre le pouvoir en place et je suis encore plus opposé au tirage au sort .
D'autres opposent à la démocratie élective, la démocratie participative . Or on l'a vu avec les propositions de la convention sur le climat, qui a quasiment repris mots pour mots les propositions des mouvements écolos, la soit disant démocratie participative , c'est plutot la dictature des lobbies .
Moi, je crois à la démocratie participative, mais à partir de corps constitués reprrésentant la réalité de la société, dans son ensemble , mais pas la majorité passive, mais au contraire, la minorité active et dynamique . c'est au conseil économique et social ,qu'on retrouve le mieux cette minorité active ......à condition que les nominations , ne soit pas faites par le pouvoir politiques et ne servent pas de placard à des gens qu'on veut mettre sur la touche

    marcopolo Le sujet, c'est la politique menée par les dirigeants.
    Ça n'a rigoureusement aucun rapport avec le choix d'une méthode pour mettre en place ces dirigeants (force, hérédité, élection...).
    Les dictateurs mènent des politiques, les monarques héréditaires ou électifs aussi, les soviets aussi, les élus au suffrage plus ou moins universel aussi, et l'on peut espérer que ce sont les mêmes, comme l'a très bien montré Machiavel.

      candidus Le sujet, c'est la politique menée par les dirigeants.

      l'initiateur de ce fil a posé une question ouverte, aucune raison de l'enfermer dans ta définition

        • [supprimé]

        La politique c'est un panier de crabes où chaque crabe essaie d'atteindre un rang plus élevé pour bénéficier de l'argent des autres ( les citoyens contribuables). Le reste est essentiellement de la posture malhonnête.

        marcopolo Bien sûr, je réagissais effectivement à votre parallèle entre la politique d'entreprise où il s'agit de maximiser le profit et la conduite de la Cité où les dirigeants se demandent déjà ce qu'ils foutent là.

        marcopolo
        Le référendum ne tourne au plébiscite contre le gouvernement que dans le cas où le référendum est employé pour faire passer un projet en force. Mais c'est devenu une antienne bien commode du pouvoir pour légitimer la mise à l'écart du peuple.

        Quant à la conférence sur le climat, elle ne fut pas conçue comme un outil démocratique mais comme une manipulation visant à légitimer les décisions du pouvoir : trop peu de temps pour un tel sujet, une assemblée fortement parisienne, et des "experts" imposés.

        Enfin votre idée d'une démocratie des acteurs, de ceux déjà au centre du terrain, n'est rien de moins que l'officialisation du pouvoir des 1% : ceux suffisamment proches du pouvoir pour avoir le pouvoir de changer les choses, et donc qui se bougent. Les autres restent dans les gradins car ils savent qu'ils ne seront pas écoutés. Votre CESE en est un bon exemple : les syndicats ne représentent qu'eux-mêmes, les patrons ne représentent qu'eux-mêmes, les ONG ne représentent qu'elles-mêmes.

          france2100 On n'est pas bien avancé. C'est quoi la politique ? On sait déjà que ce n'est pas la fixation d'objectifs ni l'énoncé d'un programme.
          En France et peut-être ailleurs, les mandats impératifs sont nuls.

          france2100 C'est absurde, la violence est le privilège du pouvoir politique.
          Sans violence il n'y a pas de loi possible.

          • [supprimé]

          france2100 J'ai défendu plus haut l'idée que la politique s'arrête là où commence la violence.

          D'accord avec @candidus , la violence fait partie intégrante de la politique. Robespierre, St-Just, Danton, Napoléon 1er, Thiers, McMahon, Hitler, Pétain, Franco, Staline, Trotski étaient des hommes politiques.

            Merci pour vos éléments de réponse. La politique a aussi été comparée a la science et visiblement on bute un peu.
            La politique pour moi c'est une histoire à démystifier mais je pense que le nationalisme devrait être l'"ordinateur" (par étymologie l'ordonnateur). Le système quant à lui est socialiste on le sait et la gauche serait apparemment le diable. Il y a pour moi aussi une histoire de civilisation et sans parler du grand remplacement ... Il y a un choc des civilisations.
            Si il y a un problème dans un pays qu'on règle le problème, toujours par le biais du nationalisme, il y a deux chemins.
            Je terminerais par ; d'abord l'ordre extérieur avant l'ordre intérieur.

            C'est choisir : la concorde ou la guerre.
            Napoléon gagnait ses batailles sans être prince.

            france2100 Quand un caïd tue le dealer du quartier voisin, le caïd ne pense pas à la politique nationale, mais il pense à sa politique commerciale et locale. Et s'il envisage de liquider son voisin, c'est que la politique nationale est inadaptée et trop laxiste.

              [supprimé]
              Vous jouez sur le double sens du mot politique : policy contre politics. Le dealer ne fait pas de politique, ni nationale, ni locale.