- Modifié
france2100 On n'est pas bien avancé. C'est quoi la politique ? On sait déjà que ce n'est pas la fixation d'objectifs ni l'énoncé d'un programme.
En France et peut-être ailleurs, les mandats impératifs sont nuls.
france2100 On n'est pas bien avancé. C'est quoi la politique ? On sait déjà que ce n'est pas la fixation d'objectifs ni l'énoncé d'un programme.
En France et peut-être ailleurs, les mandats impératifs sont nuls.
[supprimé]
J'ai défendu plus haut l'idée que la politique s'arrête là où commence la violence.
france2100 C'est absurde, la violence est le privilège du pouvoir politique.
Sans violence il n'y a pas de loi possible.
france2100 J'ai défendu plus haut l'idée que la politique s'arrête là où commence la violence.
D'accord avec @candidus , la violence fait partie intégrante de la politique. Robespierre, St-Just, Danton, Napoléon 1er, Thiers, McMahon, Hitler, Pétain, Franco, Staline, Trotski étaient des hommes politiques.
Merci pour vos éléments de réponse. La politique a aussi été comparée a la science et visiblement on bute un peu.
La politique pour moi c'est une histoire à démystifier mais je pense que le nationalisme devrait être l'"ordinateur" (par étymologie l'ordonnateur). Le système quant à lui est socialiste on le sait et la gauche serait apparemment le diable. Il y a pour moi aussi une histoire de civilisation et sans parler du grand remplacement ... Il y a un choc des civilisations.
Si il y a un problème dans un pays qu'on règle le problème, toujours par le biais du nationalisme, il y a deux chemins.
Je terminerais par ; d'abord l'ordre extérieur avant l'ordre intérieur.
[supprimé]
Quand un caïd tue le dealer du quartier voisin pour s'emparer de son territoire, est-ce politique ?
C'est choisir : la concorde ou la guerre.
Napoléon gagnait ses batailles sans être prince.
france2100 Quand un caïd tue le dealer du quartier voisin, le caïd ne pense pas à la politique nationale, mais il pense à sa politique commerciale et locale. Et s'il envisage de liquider son voisin, c'est que la politique nationale est inadaptée et trop laxiste.
[supprimé]
Vous jouez sur le double sens du mot politique : policy contre politics. Le dealer ne fait pas de politique, ni nationale, ni locale.
tout est politique...meme le fait de poser ce genre de question.
girke Je voudrais sonder un maximum de personnes, pour voir la définition qu'ils ont de la Politique.
Mettre en commun (peut-être), et tomber sur une véritable, indéniable définition.
Bien à vous.
La politique c'est une sorte de mafia officielle (pas forcément familiale) qui dirige dans chaque pays.
Autrement dit, la politique c'est la prose alors que l'art c'est la poésie.
france2100 la guerre est le prolongement de la politique par d'autres moyens. Pourtant je crois qu'il y a bien une frontière, certes floue, car les massacres mongols, les razzias arabes, ou les guerres de territoires entre caïds en France, ne me semblent pas relever de la politique.
La guerre me semble donc bien être la fin de la politique, quand bien même elle continue la volonté sous-jacente à la politique.
c'est selon .... un citation classiques (ne me souviens plus de la source) est "L'Histoire est l'Histoire des guerres". Or l'Histoire est le récit des faits issus de politiques.
la notion qui n'est pas apparue ici clairement quoi qu'en filigrane (la guerre ou pas, en raison de la mort et violence qu'elle cause, a priori pas bien): l'éthique.
La politique et la vertu? La politique et le Bien et Mal? ...
La politique, soit comme théorie, soit comme pratique, est clairement anti-éthique.
Un vice ancien, mais aussi redevenu très contemporain est de poser qu'un type de régime politique est plus moral, au sens trivial de Bien, qu'un autre, estampillé Mal, est, dans un contexte "universaliste" analogue à l'expansionnisme du christianisme romain jadis, il "faut" convertir les autres et que pour celà les guerres mises en oeuvre sont des guerres "justes".
On a là un vice de la pensée (en terme de logique interne des concepts et notions) qui dévoit la notion d'un champ vers un autre.
Or en posant l'étiquette "juste" sur une guerre, le discours politique qui opère celà, occulte systématiquement le fait que la guerre tue et détruit, avec la couverture d'impact symbolique uniquement associé à l'utilisation de "juste". La guerre "sainte" par exemple.
Bref, au niveau terre à terre celà donne les journalisses débitant que le régime mène une chouette opération, qui est une guerre, oui, mais que c'est une guerre "juste" donc c'est le Bien.
Celà donne par exemple un million de personnes tuées pour diverses raisons directes et indirectes en Irak, un pays déstructuré, mais un Occident qui répète sans cesse à ses propres foules que c'est .... Bien.
Or la proportion de gens qui ne voient pas le Mal causé alors que le "Bien" supposé consiste simplement à remplacer la tête d'un état par une autre qui soit vassale, augure mal de l'Humanité.
Mais bon tout celà n'est pas neuf.
Une définition de la politique, comme gestion de la cité, est simple, c'est les relations de cette définition avec le champ de l'éthique, qui pose problème. Or il y a une tendance à des connotations morales à travers toute la terminologie de la politique.
Une définition de la politique, comme gestion de la cité, est simple, c'est les relations de cette définition avec le champ de l'éthique, qui pose problème.
Mais qui choisit ce qui est éthique ? Vous dites "l'éthique" et non pas "une éthique". Cela laisse entendre qu'il y a un dogme absolu, et donc que les autres sont dans l'erreur. Or s'il existe un dogme absolu, celui-ci doit être absolument imposé, contre le peuple et tous ceux en désaccord, nécessairement par la violence d'état.
L'erreur de la société judéo-chrétienne est de raisonner en termes de dogmes, plutôt qu'en termes de personnes. Or le pouvoir agira toujours selon son intérêt, ce qui implique parfois de se soumettre librement à ce qu'il considère comme éthique. Et même si le pouvoir souhaitait se soumettre perpétuellement à ses dogmes, le choix de ces dogmes n'est pas neutre, et tout dogme doit être interprété au regard de la circonstance.
La vraie question n'est donc pas quel dogmes, mais qui doit décider ?
Un vice ancien, mais aussi redevenu très contemporain est de poser qu'un type de régime politique est plus moral
Tout pouvoir se légitime. Hier, aujourd'hui, demain. Hitler allait imposer une paix de mille ans et réparer les torts faits aux Allemands. Staline allait émanciper les prolétaires. Aujourd'hui la république coloniale nous sacrifie pour faire advenir l'humanité 2.0 et l'Aube nouvelle, et expier nos péchés.
Cette propension légitimatrice est d'autant plus forte dans les sociétés obsédées par le concept de bien, de mal, et de péché. Et nulle autre que la société judéo-chrétienne ne surpasse cela - il me semble.
La politique, soit comme théorie, soit comme pratique, est clairement anti-éthique.
"Anti" ? Certainement pas. Occasionnellement contraire à telle ou telle éthique, à la rigueur.
D'ailleurs, la théocratie libérale qui se fonde sur les textes sacrés des droits de l'homme n'est-elle pas précisément un exemple de pouvoir politique fondé sur une éthique ? Tout comme l'Iran qui se fonde sur le Coran. Il ne s'agit pas ici d'une légitimation mais bien d'une ambition dogmatique.
L'Histoire est l'Histoire des guerres". Or l'Histoire est le récit des faits issus de politiques.
Deux définitions douteuses embouties l'une dans l'autre font une démonstration douteuse.
minautore
Si un concept est tout, alors il n'est rien.
france2100 Vous dites "l'éthique" et non pas "une éthique"
c'est que j'utilisais le jargon philosophique trivial: l'éthique comme philosophie de la morale.
wissenfichte
Alors j'ai du mal à saisir quel était le fond de votre argument (en-dehors de la tendance des pouvoirs à se légitimer) mais mon choix de délimiter la fin de la politique au commencement de la violence ne reposait pas sur des considérations morales.
En fait la politique me semble être précisément ce qui vise à prévenir la violence entre pouvoirs. Un jeu subtil d'équilibrisme entre parties intéressées, pour que nul ne soit tenté de recourir à des expédients mutuellement destructeurs. A l'évidence l'emploi du lance-roquettes vise à rompre cette nasse : trêve de bavardages, maintenant on défouraille !
En fait le seul point commun entre politique et action militaire me semble être la volonté. Deux procédés distincts au service d'une même volonté.
france2100 . Votre CESE en est un bon exemple : les syndicats ne représentent qu'eux-mêmes, les patrons ne représentent qu'eux-mêmes, les ONG ne représentent qu'elles-mêmes.
mais dans ma vision idéale, la synthèse consensuelle présentée par le CESE devrait représenter l' opinion réfléchie et argumentée des français .
En tous cas , je la préférerais de trés loin à un référendum, ou à ce qui est le plus courant, l'opinion sortie des sondages du moment .
Sur le principe j'oppose un avis argumenté, à un avis impulsif des décideurs pour faire plaisir au électeurs
marcopolo
Un avis argumenté repose sur une consultation exhaustive des parties prenantes, expertise comprise, ce qui n'est pas possible quand les mêmes hommes doivent prendre trente décisions par semaine, éparpillés sur cent sujets.
Si vous voulez des avis argumentés, réunissez une commission constituée de citoyens aléatoires, attribuez-leur une unique question à trancher avant dissolution, et donnez-leur les moyens et le temps d'entendre ceux qui se proposent pour être entendus et que la commission choisira d'entendre.
La démocratie se fonde sur la pluralité des partis comme elle est fondée sur le fait que citoyens savent parler. Elle existe depuis la Grèce puis plus récemment depuis l'indépendance américaine. Elle se fonde sur la liberté d'expression. Mais si la liberté du travail n'existe pas, que dire de la liberté d'expression ?
A l'époque Alexandre le Grand était monarque.
Rappelons que Rome vivait dans un système de production de chômage, de destruction des citoyens libres éliminés par les esclaves qui faisaient du travail gratuit. Ils employaient des salariés gratuits qu'ils avaient acheté. Par exemple les gaulois suite à l'invasion par Jules César dont le chef a été assassiné.
Lorsque la France fait des stages non rémunérés, on appelle cela comment ?