Rappelons que Jules César n'était pas catholique pourtant il fut un grand dirigeant.

Depuis plusieurs années, la domination française de l'Algérie est contestée par les nationalistes algériens, et les troubles se multiplient sur pratiquement tout le territoire. La communauté musulmane travaillée par la propagande nationaliste, est de plus en plus hostile à la France.

Le 1 novembre 1954, marque le début de la guerre d'Algérie. Une vague d'attentats meurtriers sur l'ensemble du territoire algérien, est déclenchée par les nationalistes algériens au nom de l'indépendance. Le FLN ou Front de Libération National souhaite émanciper le pays de la présence française. Ces graves évènements inaugurent une nouvelle guerre de presque huit ans. Cette guerre sera une guerre entre l'armée française et les nationalistes mais aussi une guerre entre algériens. Une guerre qui non seulement va diviser notre pays mais aussi le terroriser pendant des années.

L'année 1955 sera une année de massacres perpétrés par le FLN suivi par des représailles en provenance de l'armée française et des pieds-noirs armés. Le FLN s'attaque principalement aux civils européens et aux musulmans loyalistes. Les terroristes voulaient semer la terreur dans les populations fidèles à la France.

Le 20 août 1955 sera particulièrement terrible. Les moudjahidins qui encadraient plusieurs milliers de combattants, se lancent à l'assaut d'une quarantaine de villes et de villages et massacrent les français copieusement. Notre armée qui a reçu l'ordre d'abattre sur le champ tout rebel trouvé les armes à la main, va employer des méthodes radicales et impitoyables pour mater la rebellion.

En 1955 après tant de massacres, on prône une justice expéditive envers les rebelles : tous fellaghas pris les armes à la main seront châtiés à l'instant. A partir de l'été 1955, les embuscades, les attentats meurtriers et les attaques sur les gendarmeries et les postes de police sont en augmentation. La situation se dégrade progressivement et la population est terrorisée.

A cette époque les services de renseignements de notre armée sont mal informés et peu efficace. Le commandement commet l'erreur de sous-estimer les rebelles et leurs intentions. On croit faire face à une banale insurrection alors qu'il s'agit d'une véritable guerre de libération.

Au début des hostilités l'ennemi était mobile et discret, pas du tout enclin à affronter notre armée en rase campagne. Mais avec le temps, les bandes ennemies sont de mieux en mieux structurées et dotées d'un équipement et d'un armement modernes. Malgré les opérations militaires destinées à les déloger, les rebelles tiennent les Aurès.

Le 24 octobre 1955, le lieutenant-colonel Marcel Bigeard arrive à Alger. Les violences sont de plus en plus fréquentes et les massacres plus nombreux. Il prend le commandement du 3ème RPC (Régiment de Parachutistes Coloniaux) et comme en Indochine, il va adopter les méthodes de l'ennemi qu'il traquera sans cesse.

Au début des années cinquante des milliers de jeunes Français font leur service militaire de 18 mois en Algérie. En octobre 1955 les réservistes sont rappelés. Cependant, en 1956 la situation est telle que Guy Mollet envoie le gros du contingent en Algérie pour rétablir l'ordre. Dans les années qui vont suivre, un million et demi de Français y feront leur service militaire qui, éventuellement, sera porté à 30 mois.

paulau Voila qui ressemble de beaucoup à des propos de gauche. Ces évêques parlent pour eux-mêmes, pas pour l'ensemble des chrétiens. Qu'ils gardent leur morale de gauche et arrêtent de faire de la politique. Ils feraient mieux de se concentrer sur les nombreux problèmes de l'Eglise avant de donner des conseils.

Film-documentaire sur la thématique des Mémoires de la Guerre d'Algérie (1954-1962). à partir de témoignages d'Appelés du Contingent de l'Armée Française, Ce documentaire cherche à mettre en lumière des témoignages inédits ou méconnus.

Découpage de l'entretien :
00:00 Introduction
02:35 Formation, entrainement & service militaire
05:07 Le 6e BCA
06:10 Voyage vers l'Algérie
07:59 Kabyles et appelés
10:49 Baptême du feu en Algérie
15:04 Nuit en Kabylie
18:07 Les dangers du ravitaillement
23:40 Les Harkis
24:54 Le retour d'Algérie
28:33 Album photo

Hommage aux harkis et aux membres des formations supplétives qui ont combattu aux côtés de l'armée française. L'histoire des harkis c'est l'histoire d'un engagement au service de la France et de Français à part entière par le sang versé.

L'année 1957 est une année pivot où dans les deux camps les durs vont l'emporter. L'armée, les parachutistes et les légionnaires traquent sans relâche les maquisards du FLN qui dans les campagnes s'en prennent aux européens et aux musulmans pro-français. Le FLN va inaugurer une nouvelle stratégie et un nouveau front, il va mener son combat dans les villes et y porter la terreur, à commencer par Alger. Ce sera la bataille d'Alger qui va durer de janvier à octobre 1957.

Lorsque les premiers ministres sont comme Mazarin des cardinaux, ils deviennent des politiques.

    Après l'indépendance de la Tunisie et du Maroc, notre armée décida de boucler le territoire algérien afin d'empêcher l'ALN de circuler entre les trois pays pour s'y réfugier, se préparer et organiser ses offensives. Vers le Maroc, un réseau de barbelés miné et électrifié avait été construit, puis on décida d'en faire autant vers la Tunisie. Le trafic d'armes était important le long de ses frontières. De plus, des milliers de recrues rejoignaient les camps d'instruction de l'ALN en Tunisie. Donc, en 1957, la ligne Morice de 450 kilomètres fut réalisée, c'était un réseau d'obstacles et de puissance de feu formidables. En 1958, l'ALN voulut la tester, ce fut le commencement de la bataille des frontières. L'ALN tenta des percées du barrage mais notre armée lui porta des coups sévères. Entre janvier et mai 1958, 2400 combattants de l'ALN y laissèrent la vie. La ligne Morice a réussi à couper la résistance algérienne de ses renforts extérieurs et faute de renforts, leurs forces de l'intérieur s'affaiblissaient.

    En 1957, les services secrets français montent une opération d'infiltration et d'intoxication de l'ennemi appelée la "BLeuite" dans la continuité de la bataille d'Alger. Il s'agit d'une guerre psychologique par manipulation, une guerre souterraine visant à neutraliser les opérations militaires de l'ALN et son potentiel humain. Comme prévu, cette action psychologique va créer le doute et la suspicion dans les rangs de l'ALN, qui va procéder à une campagne de purges sanglantes qui va faire des milliers de victimes.

    Au cours de la guerre d'Algérie des prêtres soutenaient le FLN et sa lutte pour l'indépendance. Ces prêtres lisaient aussi bien Marx que Hegel, des journaux comme Combat, Libération et l'Humanité. Durant leurs années de théologie, les séminaristes faisaient aussi des stages de travail dans les usines comme tourneurs, fraiseurs et ouvriers agricoles afin de parfaire un sens précis de l'engagement aux côtés des pauvres et des exploités. Certains travaillaient sur les chantiers de construction, les grands barrages, chez Renault, Citroën ou Panhard. Les prêtres ouvriers représentaient un modèle de missionnaire idéal. A la pointe des luttes ouvrières, parfois permanent de la CGT.

    L'Algérie n'était pas une terre inconnue pour certains d'entre eux qui y avaient fait leur service militaire. Désireux de rejoindre les plus pauvres, ces hommes se tournaient vers la population musulmane dont ils comprenaient les aspirations nationalistes. Ils vivaient au sein de la société coloniale et de ses bouleversements. Certains d'entre allèrent jusqu'à se lier d'amitié avec des membres et des responsables du FLN. D'autres faisaient partie d'associations d'entraide aux familles de détenus nationalistes. Ils étaient en contact avec des journalistes, écrivains et des hommes politiques en métropole. Comme on peut s'en douter, ils furent très vite soupçonnés par nos services de renseignement. Pour la première fois des prêtres étaient accusés d'aider le FLN.

    Ces prêtres étaient en contact avec des prêtres de la métropole qui officiaient dans la banlieue parisienne et qui cotoyaient les ouvriers algériens qui rêvaient d'une Algérie indépendante. Ces prêtres-là apportaient leur soutien aux ouvriers algériens militants du FLN. Ils hébergeaient ces militants et leur procuraient des papiers d'identité. Ils faisaient un travail d'information et faisaient participer l'institution missionnaire au mouvement anticolonialiste mais ils ne tardèrent pas à subir les conséquences de leur engagement. Ils firent donc l'objet de nombreuses arrestations et de prosécutions judiciaires.

    Dès le début de la guerre d'Algérie, les communistes du parti anticolonialiste par excellence, apportaient leur appui à la rebellion algérienne. Des militants comunistes se battaient avec le FLN dans les Aurès, contre l'armée française. En métropole, ils prônaient l'insoumission parmi les soldats du contingent et des appelés refusaient de combattre en Algérie, préférant se retrouver en prison pendant deux ans. Des communistes militants opéraient en soutien du FLN en collectant et en transportant des fonds et faux papiers. Les intellectuels furent les premiers à soutenir les nationalistes algériens. Les porteurs de valises pour le FLN n'étaient pas seulement des communistes, il y avait aussi des chrétiens de gauche et des prêtres qui étaient très actifs dans ce domaine. Tous étaient des traîtres à la France, coupables de haute trahison qui portaient atteinte à la sécurité de l'Etat alors que nos soldats se faisaient tuer en Algérie, pour la France.

    Les porteurs de valises pour le FLN du réseau Jeanson, parlent de leurs exploits.

    Les communistes ont fait beaucoup de mal à la France.C'est un scandaaaaale que cela ait pu marchais !

      keskikoa Durant la guerre d'Indochine et d'Algérie, les communistes étaient les ennemis de l'intérieur. Le communisme qui est loin d'être mort, est toujours un danger constant pour l'Europe occidentale. Ces gens-là ne sont pas des résistants, ce sont des collabos et des semeurs de désordre qui souhaitent le démantèlement de la démocratie.