La nature a doté la femme d'un hymen. C'est un fait naturel établi et une donnée incontournable dans la destinée de la femme.
Il faut réaffirmer la virginité comme fondatrice du concept de jeune fille.
Sauf à être brehaigne ce qui est une disgrâce, la jeune fille devient mère, fille-mère ou vieille fille.
Etude d'un concept : La jeune fille.
Je me suis toujours opposé aux personnes ”de gauche”, parceque j'ai toujours été ”de droite”.
Mais je les trouvais intelligents, ils défendaient une autre vision de la société, avec une ”classe ouvrière ” plus protégée, etc etc
Aujourd'hui, quand je vois dans quoi tombe cette soit disant gauche, je me pose des questions. Détraqué sexuels ? Pervers ?
Ils n'ont plus que ça pour réfléchir ? Les mots simples n'ont plus de sens ?
- Modifié
Plaristes
Le narcissisme ne fait même pas partie de l'archétype de la jeune fille, il n'est qu'accidentel.
Vous passez complètement à côté du sujet.
- Modifié
france2100 Il est dans la nature de la femme de se trouver belle, sauf disgrâce assumée, cela n'a rien à voir avec le narcissisme.
Le narcissisme est un travers typiquement masculin et heureusement rare.
candidus Le narcissisme n'a rien à voir avec le besoin d'être admiré. C'est le fait de passer son temps à s'admirer alors que l'on n'est pas une femme.
Le narcissisme est un trouble de la personnalité que l'on retrouve aussi chez les femmes.
Diagnostic du trouble de la personnalité narcissique
Pour pouvoir diagnostiquer un trouble de la personnalité narcissique, le patient doit avoir
- Un schéma persistant de grandiosité, de besoin d'admiration et de manque d'empathie
- Un sens exagéré et infondé de leur importance et de leurs talents (mégalomanie)
- Une obsession de fantasmes de succès, d'influence, de pouvoir, d'intelligence, de beauté, ou d'amour parfait illimités
- La conviction qu'ils sont spéciaux et uniques et qu'ils ne doivent s'associer qu'avec des personnes hors normes
- Un besoin d'être admirés de façon inconditionnelle
- La conviction de disposer d'un droit
- L'exploitation des autres pour atteindre leurs propres objectifs
- Un manque d'empathie
- La convoitise suscitée par les autres et le sentiment que les autres les envient
- L'arrogance et la fierté
france2100 Pourtant je classerai la jeune fille plus proche de Narcisse que de Vulcain.
C'est une fleur qui doit se vendre avant qu'elle en se fane.
Le secret de la jeune fille, c'est que derrière ses protestations de fausse vierge effarouchée, elle ne veut être considérée que comme une chose.
Elle est la chose de l'homme et sera la chose de l'enfant.
Dans tous les cas en France et dans le monde occidental la femme n'est plus ce qu'elle était.
- Modifié
Plaristes Narcisse ne se fane pas. Il est et reste fleur. C'est un homme, un éphèbe pour qui la femme n'est qu'un miroir.
Les psys ont déblatéré beaucoup de sottises et pour comprendre les êtres, restons sur ce qu'en racontent les mythes intemporels.
En France, la femme est évidemment toujours la femme mais n'est pas considérée socialement comme telle, avec les conséquences déplorables que l'on observe.
Narcisse n'est éternel que dans le suicide.
Le narcissisme est le principe même du consumérisme : je me consomme moi-même. Quelle délectation ! Restons-en
là. Moi, c'est moi. Le moi, c'est la redondance. Narcisse est un envahisseur. Il se proclame l'identification du principe de
réalité et du principe de plaisir. Et c'est bien une vérité essentielle à l'ontogenèse et à la phylogenèse : l'appareil identitaire et l'appareil consumériste s'engendrent réciproquement. C'est ce qui expliquerait la toute-puissance
de Narcisse. Il ne fait que rendre compte de la constitution du genre humain. Ces deux dynamiques sont indissociables
en leur combat contre Vulcain.
Car le principe consumériste exclut tout travail. Pour être lui-même, Narcisse doit être pur procès de consommation.
Mais, alors, quels sont ses moyens d'existence ? Cette question est une balle de match, essentielle à l'économie
politique à l'envers, explicative, déjà, du marché du désir. Elle révèle le dessous de la lutte des classes, la relation de
dépendance que le narcissisme met en place. Pour que le consumérisme sans le travail soit possible, il faut le travail
sans consommation, l'exploitation du producteur et, à la limite, la mise en esclavage.
Le narcissisme a comme corollaire la subordination du travailleur par le consommateur. Les modalités de cette
soumission vont de l'accumulation primitive, du crime et de la guerre exterminatrice, jusqu'à la soumission volontaire.
Narcisse, fort de l'identification du principe de plaisir et du principe de réalité, peut en venir à son ultime
revendication, à ce qui fait son essence, sa puissance. Il se prétend le cogito du Beau. C'est qu'il doute, lui aussi (comme
le cogito de Descartes). Le narcissisme est un pouvoir qui doute de lui-même. Il est la proclamation de la beauté et de
la jeunesse et doute de sa propre beauté et de sa jeunesse.
Narcisse cache le narcissisme. Il apparaît comme affirmation et n'est qu'interrogation. On croit qu'il n'est que
naïveté du reflet - la beauté qui s'admire elle-même - alors qu'il n'est que doute : « suis-je Beau ? Pourquoi je veux être
Beau ? Et être le plus Beau ? Mais qu'est-ce que le Beau ? »
Pourquoi cette blessure narcissique (apportée par le stade du miroir) ?
C'est le secret de Narcisse..., un bien triste secret qui ne pourrait être dévoilé que sur le divan du psychanalyste : le
péché originel de la Beauté. Narcisse n'est pas assez beau pour se moquer de l'être davantage. Il est d'abord en
concurrence avec lui-même, avec son image..., le doute. Le beau-beau est ce qui ne s'interroge pas sur sa beauté : c'est la
réification — la statue de Praxitèle - ou la vie ordinaire du bellâtre. Celui-ci est dans l'ontologie : la beauté va de soi.
Le beau est ontologiquement en question par la fuite du temps. Pourquoi ne reste-t-on pas Beau et Jeune ? La beauté
se saisit en son vieillissement, en tant qu'usure de son pouvoir. Le Beau est porteur de sa propre imperfection : il
existe de telle manière qu'il n'est qu'un moment entre deux dépérissements.
!!! La plus belle femme du monde doute de sa beauté : voyez ce cheveu blanc. Le beau est l'appréhension du temps qui
défait la beauté. C'est ce que le miroir dit à Narcisse. La beauté, elle aussi, dit le passage de la vie à la mort. La
jeunesse et la beauté sont un pouvoir vis à vis de l'Autre, mais une parade dérisoire à l'égard de la mort. Le miroir dit
le désir d'immortalité : le désir de la Jeunesse et de la Beauté. !!!
J'ai pu être cet instant de Jeunesse et Beauté. Et le reste du temps, je cours derrière la Jeunesse et la Beauté. Narcisse,
c'est le désir de ne pas vieillir. En rester là, au stade du miroir, au face à face de l'homme et de son image. L'immortalité consiste à ne pas vieillir. Mais si le monde se défait par le narcissisme, celui-ci refait le monde : Narcisse, c'est le pouvoir de refaire le monde à son image.
- Modifié
(1) La genèse de l'économie politique du prostitutionnel
Tout a commencé dans la Cité antique, avec le chrématistique qui est l'art de s'enrichir, activité pour laquelle
Aristote manifeste peu de considération. En même temps, apparaît « le plus vieux métier du monde ».
Le profit, prix de lapasse ?
La prostituée est « la marchandise-clé » de l'économie politique parallèle et souterraine. Elle est à l'origine de
Pengendrement réciproque du marché et du désir.
Et le proxénète ? Le dernier des métiers ?
Vous posez le problème : est-ce l'homme qui vend lafemme ou la femme qui se vend ? Pour répondre, il faut
proposer un préalable méthodologique : l'interprétation contradictoire. Il s'agit de faire apparaître l'aporie constitutive de l'idéologie, de reconstituer la contradiction qu'elle met en place et d'éliminer la fausse question. Cette méthode interviendra constamment dans notre entretien.
Il faut - méthodologie exige - renvoyer les deux thèses dos à dos et ne considérer que la résultante en son ambiguïté
constitutive : dans les deux cas, il y a consommation libidinale caractérisée, référentielle. Le plaisir s'achète, le désir est un marché : Albéric fait de l'or du Rhin le prix du plaisir ; la femme a valeur originelle de marchandise.
La prostituée est la marchandise idéale du marché du désir. Elle ne coûte rien, au marchand, à l'entremetteur, au
souteneur, au taulier. La matière première - la chair — est inépuisable, toujours renouvelée, toujours disponible. Il
suffit de la mettre en valeur, en plus value. Elle ne nécessite aucun investissement en main d'oeuvre ou équipement. Mais
cette marchandise qui ne coûte rien peut rapporter beaucoup.
La prostitution est une bien mauvaise affaire pour la femme : si nous avons, en termes de méthodologie, renvoyé
dos à dos le plus vieux et le dernier métier, c'est pour mieux préciser le genre d'aliénation dont la femme est victime.
C'est une réification, une aliénation, une servitude.
Le marché du désir est l'envers de l'économie politique. Il révèle ce qui doit être exclu pour constituer l'économie
politique licite et normative. C'est le marché qui décide de l'interdit. C'est qu'il doit exclure la marchandise
prostitutionnelle. Alors, il peut se déployer dans l'espace du sérieux, de la production, du besoin : l'économie politique
des économistes anglais et... de Marx.
Mais la marchandise prostitutionnelle n'est pas pour autant rejetée et anéantie, abolie ou dépassée. Tout au
contraire : elle se fait clandestine, une autre économie, souterraine, celle qui se constitue par l'engendrement
réciproque de l'incivisme et du consumérisme. Elle constitue l'inconscient : ce qu'il ne faut pas savoir, qui doit même être
nié, pour que la production matérielle puisse se développer.
Alors se constituent deux univers parallèles qui doivent s'ignorer. Celui du marché licite, de l'économie domestique,
qui commence aux Pénates, se développe sous la direction de la matrone et de la ménagère de moins de cinquante ans et qui s'achève par l'accession aux biens d'équipement des ménages qui peuvent même atteindre le confort. En dessous,
le marché de la consommation mondaine, ludique, libidinale, marginale.
Celui que vous avez défini dans « Le Capitalisme de la Séduction » ?
En effet, « Le Capitalisme de la Séduction » est l'analyse du développement du libéralisme libertaire. Et de cette
caractéristique nouvelle : le libéralisme libertaire accède à deux systèmes de profit. C'est une opération dialectique qui
révèle et accomplit l'essence du capitalisme.
Première opération : exclusion, contradiction. C'est la mise en place de la dualité des deux économies politiques,
comme contradiction de la prostituée et de la femme honnête. C'est la constitution du « marché du vice » et du
marché de la vie domestique. Deux univers juxtaposés, la double vie de la marchandise.
Deuxième opération : l'inclusion, la réintroduction de ce qui a été « refoulé », rejeté. C'est l'ordre social lui-même qui
se fait le vecteur de cette opération. Ce n'est plus la contradiction du vice et de la vertu ; ce sera l'engendrement
réciproque du narcissisme et de l'économie de marché.
Ces deux opérations constituent la légalité, la légitimité, le normatif: le prostitutionnel n'est-il pas écarté, la
marchandise prostitutionnelle exclue ? L'hypocrisie se fait mauvaise foi — sartrienne - et économie de marché. Ainsi se
constituent la conscience et le marché. La religion et la morale seront les traductions idéologiques de cette
constitution originelle de la marchandise. Mais l'économie politique, en donnant un prix à chaque chose crée aussi la chose sans prix, donc hors marché. Il y aura la femme qui a son prix et « l'honnête femme » qui prend la valeur de ce qui
n'a pas de prix.
C'est dans cet univers que Narcisse doit vivre le mimétisme concurrentiel : sa consommation libidinale,
ludique, marginale doit s'accomplir selon la transgression constitutive du marché du désir.
[....]
Il en est de même pour Don Juan. Son « brevet » de personnage subversif peut être retourné. Écoutez le chant de
la lavandière : «Le saviez-vous, le hussard de la garde, eh bien ma chère, il était mon amant ». La partenaire de Don
Juan peut se vanter « d'avoir fait » Don Juan. C'est un brevet de séduction, d'appellation contrôlée ; elle fait partie du
catalogue.
!!!!!
La femme pourvoit à la gratification narcissique. Narcisse cherche la preuve de sa beauté à lui, valeur de son image. La
femme la lui apporte : « Il a fait ma conquête ». Elle se fait alors pouvoir sur l'homme, dans la mesure où l'homme croit
la séduire.
!!!!!!
Don Juan serait le manipulé de base, l'homme de paille qui met en scène et en pratique le pouvoir de la féminité !
C'est ce jeu du désir qui est à l'origine du « mondain », catégorie nécessaire à la connaissance du libéralisme libertaire.
- Modifié
katou Je pense que les psys ont commis l'erreur onomasiologique de donner au travers qu'ils décrivaient le nom de narcissisme. Alors que la langue populaire avait déjà attribué ce mot à la personnalité mythique de Narcisse, pour qualifier un homme jeune épris de sa propre image.
Les scientifiques ont besoin, dans leurs travaux, de donner des sens très précis à des mots.
Mais il deviendraient des cuistres s'ils trépignaient pour imposer leur sens précis à tous les emplois du mot.
Plaristes
Non seulement la jeune fille ne saurait se réduire à cette urgence procréative, mais je crois même que ça n'en fait pas du tout partie : elle est associée à la légèreté et au papillonnage bien plus qu'à la maternité.
Plaristes
Les femmes ont utilisé leurs charmes pour parvenir à leurs fins depuis l'aube de l'humanité. Nul besoin de mac pour cela.
Tout cela est idéologiquement orienté au service de la misandrie.
france2100 Ha mais c'est là tout son paradoxe, d'être une fleur qui ne donne jamais de fruit. Une fleure uqi se veut éternelle.
Les jeunes filles sont le plus bel ornement de l'humanité. Il faut les respecter.
danielle49 Un ornement.
Pas une personne.