Hier soir, Hanouna a lancé le débat sur un tableau qualifié de pédophile par certains, dont un député de l'opposition, et d'oeuvre de dénonciation des horreurs de la guerre par d'autres, dont le ministre de la culture en exercice.
A cette occasion, j'ai pu observer la liberté accordée à l'expression des différentes sensibilités sur un domaine réunissant deux actualités brûlantes : les crimes de guerre et la pédophilie.
Mais j'ai surtout relevé que le tableau en question était frappé d'interdit de présentation à l'antenne. Hanouna en était consterné. Cette censure évidente semble être une démonstration d'une certaine incohérence ministérielle : il faut célébrer ce tableau car il dénonce l'Horreur, mais il est interdit de le montrer. En même temps, en quelque sorte.