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Dans la mesure où le fascisme est mort avec Mussolini, il faut définir ce qu'il est aujourd'hui.

Le nationalisme est un bon début, avec de l'autoritarisme, de l'arbitraire et tout ce que cela implique. En fait, il n'est ni de gauche ni de droite, il est ce qu'en font ceux qui le prônent et ceux qui s'en servent comme adjectif, c-à-d tout et n'importe quoi.

Pour moi un fasciste est quelqu'un qui impose ses idées et son modèle de société par la force et la contrainte.

filochard .. mêlé d'impérialisme et de socialisme.

Les USA sont impérialistes, pour autant ce n'est pas une autocratie. Quant au socialisme, tout dépend ce que tu y mets derrière, là aussi.

Selon les Larousse.fr : "1. Théorie visant à transformer l'organisation sociale dans un but de justice entre les hommes au plan du travail, de la rétribution, de l'éducation, du logement, etc."

    Bref, les mots fascisme et fasciste peuvent être utilisés pour n'importe quoi.

    [supprimé] Dans la mesure ou le fascisme est mort avec Mussolini,

    Ah bon?

    Question, tu connais un peu l'Italie? ou ça fait partie des pays que tu n'arrives pas à supporter?

      [supprimé] Les USA sont impérialistes, pour autant ce n'est pas une autocratie.

      ben c'est pour ça qu'ils ne sont pas fascistes, l'impérialisme étant une condition nécessaire mais pas suffisante.
      La manière la plus simple de voir les choses à mon avis c'est de considérer le fascisme comme un mélange d'autocratie, de totalitarisme, de socialisme, d'impérialisme et d'ultra nationalisme. Vis à vis du monde extérieur c'est la combinaison impérialisme + ultra nationalisme qui est dangereux et fauteur de guerre, le nationalisme tout seul ne l'est pas, le poncif gauchiste "le nationalisme c'est la guerre" est encore un de leur poncif débile dont ils sont friands.
      Si on prend des dictateurs comme Franco ou Pinochet, ils ne sont ni totalitaires, ni socialistes, ni impérialistes ce qui fait qu'ils ne sont pas considérés comme fascistes, "seulement" des dictatures.

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        Nymo Non, rien contre l'Italie, et j'espère ne pas trop te décevoir.

        C'est toi qui a parlé de Mussolini, pas moi. Donc le fascisme de Mussolini, celui dont tu parlais, il est mort. Le fascisme d'aujourd'hui a évolué, c'est lui qu'il faut définir.

        filochard Donc le communisme serait un fascisme. Ou l'inverse puisque le communisme est préexistant au fascisme.

          filochard On a dit beaucoup de mal des dictatures mais on a connu des régimes abominables qui n'étaient pas des dictatures.
          Le communisme passe par la dictature, avant l'avènement du genre humain.

          Qu'est-ce que l'on reproche aux dictatures, sur l'essentiel ?

            [supprimé] celui dont tu parlais, il est mort. Le fascisme d'aujourd'hui a évolué, c'est lui qu'il faut définir.

            Mais c'est là que ça ne va pas.
            En Italie, beaucoup beaucoup de monde, considèrent que c'est sous Mussolini que l'Italie était grande.
            Du coup, tu vas retrouver des bustes et des portraits de Benito, dans pas mal de salons de maisons bourgeoises du nord de l'Italie (le sud, je connais moins)

            Après Mussolini, bien que mort (comme il le méritait) tu as eu les "post fascisti" et les "Neo fascisti" et crois moi, ils existent encore, et pas qu'un peu.

            Attention, on parle d'un pays culturellement et depuis le début de son histoire, extrêmement politisé.
            C'est pas comme en France.
            EN Italie, chaque jeune a choisi son camp
            Extreme gauche ou extreme droite, en l'occurence.

            ET on parle d'un pays ou le communisme a été une vraie réussite.
            Les provinces rouges italiennes furent des provinces qui fonctionnaient parfaitement bien.

            Rien à voir avec le communisme français, si servile et bigleux.

            Ici, je parle d'un tissu associatif, constructif, formateur, positif. Bref, presque un idéal. Et en face, les jeunes, au crâne rasé, glorifiant benito.

            On parle d'un pays qui a inventé le graffiti.

            Et le graffiti (ou graffito du coup) c'est une expression populaire, qui contestait le pouvoir des Cesar de Rome. Et qui gravait sur la pierre, les crimes de ces César.

            Fascisti, comme partigiani, se sont exprimés par tous les moyens possibles.
            Un italien apolitique, à mon sens, ça n'existe pas.

            [supprimé] Donc le communisme serait un fascisme. Ou l'inverse puisque le communisme est préexistant au fascisme.

            Manque l'impérialisme et l'ultra nationalisme dans le communisme.
            Mais oui entre le communisme et le fascisme il y a pas mal de points communs : autocratie, totalitarisme et bien sur le socialisme, beaucoup plus poussé dans le communisme, dans le fascisme c'est plus par démagogie qu'autre chose.

            candidus Qu'est-ce que l'on reproche aux dictatures, sur l'essentiel ?

            Ben un peu la privation des libertés non ?

              filochard Je ne vois pas en quoi une dictature priverait nécessairement les gens de liberté. Au contraire puisqu'elle ne pourrait pas être inquiétée.

              L'histoire montre que ce sont souvent les démocraties qui privent les gens de liberté, sur l'air de "c'est le Peuple qui l'a décidé".

              Un autre argument plus pertinent contre la dictature ?

                [supprimé]
                Il n'y a eu qu'un seul fascisme, mais la gauche a ensuite arbitrairement vidé le mot de sa définition pour en recycler la valeur anathémique et l'appliquer à tous ses adversaires. Comme elle l'a fait avec "racisme", "démocratie", "asile" et tant d'autres mots.

                candidus Je ne vois pas en quoi une dictature priverait nécessairement les gens de liberté.

                La privation de liberté c'est pas dans la définition de dictature ?

                  Nymo Euh, vu que @Neodadais nous a fait un cours sur la VRAIE définition du mot "démocratie", je ne sais pas s'il faut ranger le mot fascisme, en définition de 'nationalisme radical"

                  Bien dit Nymo.
                  Le sens des mots est important pour bien raisonner, comprendre et se comprendre.

                  Nymo je ne sais pas s'il faut ranger le mot fascisme, en définition de 'nationalisme radical"

                  Le nationalisme français sous la IIIeme République d'avant 1914 était assez radical. C'était pas un fascisme.
                  Mais d'accord que le nationalisme radical fait partie des ingrédients du fascisme, aussi difficile soit il de l'admettre moi qui sui nationaliste et voudrait .. heu .. exige que nos élites le soient aussi.

                  Le nationalisme et conservatisme sont le complément indispensable au libéralisme chacun corrigeant les défauts de l'autre pour faire le cocktail idéal à une bonne gouvernance.

                  Définition de fascsisme de l'académie française:

                  Doctrine ou régime politique d’inspiration totalitaire et nationaliste, comparable au fascisme italien ou qui s’en inspire. Le fascisme espagnol, portugais, hongrois.

                  https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9F0262
                  Donc effectivement le totalitarisme et le nationalisme sont les ingrédients principaux.

                  liberté Commence-t-on à avoir une dictature de la pensée, en France ?

                  Pour moi la meilleure définition du régime français et occidental en général c'est "totalitarisme progressiste doux", ajoutons socialiste en ce qui concerne la France.
                  Totalitarisme progressiste parce que l'endoctrinement progressiste est total, depuis la maternelle jusqu'à l'université, dans les médias subventionnés (c'est à dire quasiment tous), la culture officielle subventionnés, la pub, les séries et la censure des réseaux sociaux (moins vrai depuis que Musk a repris Tweeter)
                  Soft parce que pas besoin d'interdire quand on tient l'éducation, la culture, les médias, les GAFAM, la justice et la haute administration.
                  Mais de moins en moins soft parce que sous le poids de la réalité, les erreurs et les échecs de nos élites progressistes commencent à devenir difficiles à cacher et le peuple commence à rebiffer. Et aussi parce qu'il commence à y avoir quelques voix discordantes qui portent venues de CNews ainsi que de la multitude incontrôlable des réseaux sociaux.
                  ça se durcit, sous Macron le système n'a jamais été autant liberticide que depuis Vichy.