[supprimé] celui dont tu parlais, il est mort. Le fascisme d'aujourd'hui a évolué, c'est lui qu'il faut définir.
Mais c'est là que ça ne va pas.
En Italie, beaucoup beaucoup de monde, considèrent que c'est sous Mussolini que l'Italie était grande.
Du coup, tu vas retrouver des bustes et des portraits de Benito, dans pas mal de salons de maisons bourgeoises du nord de l'Italie (le sud, je connais moins)
Après Mussolini, bien que mort (comme il le méritait) tu as eu les "post fascisti" et les "Neo fascisti" et crois moi, ils existent encore, et pas qu'un peu.
Attention, on parle d'un pays culturellement et depuis le début de son histoire, extrêmement politisé.
C'est pas comme en France.
EN Italie, chaque jeune a choisi son camp
Extreme gauche ou extreme droite, en l'occurence.
ET on parle d'un pays ou le communisme a été une vraie réussite.
Les provinces rouges italiennes furent des provinces qui fonctionnaient parfaitement bien.
Rien à voir avec le communisme français, si servile et bigleux.
Ici, je parle d'un tissu associatif, constructif, formateur, positif. Bref, presque un idéal. Et en face, les jeunes, au crâne rasé, glorifiant benito.
On parle d'un pays qui a inventé le graffiti.
Et le graffiti (ou graffito du coup) c'est une expression populaire, qui contestait le pouvoir des Cesar de Rome. Et qui gravait sur la pierre, les crimes de ces César.
Fascisti, comme partigiani, se sont exprimés par tous les moyens possibles.
Un italien apolitique, à mon sens, ça n'existe pas.