ciceron8
Pourquoi devrais-je me défendre des conséquences d'un tel principe, si je ne le soutiens pas ? En l'occurrence, je ne m'oppose même pas à vous : j'explique que dès lors qu'il est question de droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, les risques qui suivent sont : les irrédentismes, et les sécessions. ==> Remodelage de la carte, assez fréquemment, au gré de l'évolution des "peuples" ou des "nations".
ciceron8 De plus, organiser un référendum après avoir déporté une grande partie de la population hostile à l'occupant ne me paraît pas de nature à asseoir la légitimité d'un tel "référendum".
Je me cite :
af90 S'il est établi que le référendum de Crimée a bien été organisé, sans vices de procédure, et que « la volonté » d'un « peuple » peut se traduire par l'organisation d'un référendum,
Si j'en reste à ma question, plutôt qu'à votre examen des faits, une déportation, voire un nettoyage "ethnique" est un bon moyen de rendre la population d'un territoire plus homogène, plus conforme à l'idée d'un "peuple" sur un territoire que sous-tend le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Nous ne le découvrons pas plus : suffit de se souvenir de la confrontation entre le principe : droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et la réalité : populations mélangées d'Europe centrale, au cours du siècle dernier.