Neodadais Je ne crois pas ? N'est-il pas plutôt que les (franco-)britaniques qui menaient la Société Des Nations, comme les usa, étaient bien plus concentrés sur l'expansion du projet mondialiste communiste que sur la reconstruction de l'Allemagne alors en quête de ressources notamment pétrolifères, aux capacités sous-estimées ?
Ce n'est pas de cela qu'il est question. Les français et britanniques reconnaissent-ils le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ? Oui. L'Allemagne présente des revendications au nom du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ces revendications sont-elles justes ? La question implique de définir ce qu'est un "peuple" ou une "nation".
Dans le cas de l'Autriche, par exemple, sont-ils des allemands, ou des autrichiens ? S'ils sont des allemands, pourquoi ne veulent-ils pas intégrer « cette Allemagne » ? S'ils ne veulent pas l'intégrer, restent-ils des "allemands", ou deviennent-ils seulement des « autrichiens » ? Selon la définition du « peuple » ou de « nation » que vous admettez, les réponses ne seront pas les mêmes.
A : si la « culture », notamment la langue, fait le peuple… l'Autriche doit intégrer l'Allemagne. Elle ne fait pas partie de l'Allemagne, aujourd'hui, car la solution petite allemande a fait l'Allemagne, plutôt que la grande, moins crédible, mais, que même après Sadowa, certains territoires allemands restaient sous contrôle de l'Autriche, plus particulièrement de la Cisleithanie après 1867. B : C 'était il y a des décennies. Aujourd'hui, l'Autriche est un autre Etat indépendant, et les autrichiens ne souhaitent pas rejoindre cette Allemagne-ci. ==> Si la volonté de constituer une nation ou un peuple l'emporte sur le paramètre culturel, ce point de vue est possible. Disons toutefois qu'il serait peut-être alors plus sage de s'affirmer « autrichiens », plutôt que « allemands ».
Le coup de force réalisé lors de l'Anschluss, notamment le rejet d'un référendum, corrobore B : pourquoi un coup de force, si les « autrichiens », qu'ils s'affirment "allemands" ou "autrichiens", souhaitaient rejoindre l'Allemagne ? Mais, s'ils s'affirment "allemands", leur volonté est-elle alors droite ? Si l'on définit la nation comme A, la tarte dans la tronche se justifie peut-être. Si l'on définit la nation comme B, le moyen utilisé permet de contester l'Anschluss. Que sont alors les "autrichiens" par rapport aux "allemands" ? Comme une "sous-espèce" qui aurait divergé "par sa propre volonté" au point de former une "nouvelle espèce" à part entière ? Quand on développe à partir d'une notion "fumeuse"....