jack127 Ma réponse concerne ceux qui pensent que la Russie a l'intention d'envahir d'autres pays d'Europe. Ce que je dis, c'est qu'ayant une armée purement défensive, elle n'en a pas les capacités.

    • [supprimé]

    • Modifié

    chevalier-du-temple L'armée russe est en effet une armée purement défensive,

    Non.
    La Russie a une armée conventionnelle faible, usée par la corruption, sous-équipée, techniquement dépassée...et elle le sait.
    Elle a donc maintenu des arguments offensifs d'une autre nature, à savoir le nucléaire tactique, calibré pour porter des péjudices sérieux, mais limités, à un ennemi potentiel sur son sol. C'est la "désescalade" à la russe, forçant l'adversaire, et surtout ses alliés dans la cas présent, par sa frappe tactique à "accepter un retour au statu quo ante".
    A ces fins, tout l'effort de guerre russe s'est porté sur des lanceurs balistiques à moyenne portée pouvant emporter ces charges. Missiles hypersoniques, de haute précision.

    La Russie a très peur d'une invasion de forces extérieures qui la surpassent. Elle a été durablement impressionnée notamment par les capacités de l'OTAN en Yougoslavie 99 et ses 40 000 opérations aériennes menées en deux mois. Le nucléaire est la seule carte en son jeu pour préserver la sécurité de son territoire (rappelons-nous Poutine qui dès le second jour de l'attaque en Ukraine prévient qu'il met en alerte la force de dissuasion nucléaire...).
    Avec 60 milliards d'euros de budget, il faut jouer serré contre des puissances qui en cumul dépassent le millier de milliards.

      chevalier-du-temple Elle peut tout a fait s'attaquer à la Moldavie ou à la Géorgie, ce qu'elle a déjà fait par le passé mais elle ne s'en prendra pas à un pays de l'Otan si c'est ce que vous sous-entendez ou alors ce serait de la pure folie.

        [supprimé] La stratégie militaire russe est essentiellement basée sur une stratégie de défense. Elle possède une formidable force nucléaire qui, comme pour la France, est une force de dissuasion. Contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire, il n'y a pas de menace russe de l'Europe. Ce n'est que du fantasme américain pour justifier du maintien de l'OTAN. Le problème ce n'est pas la Russie mais les Etats-Unis qui nous poussent à la guerre afin de parfaire leurs intèrèts. La soi-disant menace russe inventée par le américains, leur permet de justifier l'augmentation du budget de l'OTAN afin de, plus tard, utiliser ces forces militaires contre la Chine.

          jack127 Il est évident que ni la Russie et ni l'OTAN ne veulent intervenir dans une situation qui pourrait déclencher le feu nucléaire. au risque de détruire l'humanité entière.

          jack127 Bien sûr, il n'est pas question de s'attaquer directement à la Chine sur son immense territoire mais plutôt d'une confrontation en mer de Chine entre forces navales. N'oubliez pas que les américains considèrent la Chine comme leur ennemie principale.

          • [supprimé]

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          chevalier-du-temple Elle possède une formidable force nucléaire qui, comme pour la France, est une force de dissuasion.

          Non, c'est justement une dissuasion très différente de celle de pays comme la France, qui ne misent rien sur le nucléaire tactique. J'ai pris le temps de vous relater avec détails l'affaire, vous n'avez pas lu, ou pas compris, pas grave.
          J'espère juste que d'autres regards auront été plus analytiques.

          La force nucléaire russe est un instrument de dissuasion, comme l'affirment Poutine, Lavrov et Choigou dans leurs déclarations publiques. Elle a été construite pour décourager une attaque contre la Russie. Dans cette vidéo, le président Poutine parle de mettre les forces de "dissuasion" de l'armée russe en alerte.

            • [supprimé]

            Soupir.

            jack127
            1- Il faudrait vous décider : savoir s'il est question de droit, ou d'éthique ; sachant que dès lors qu'il est question des relations internationales, nous parlons de sociétés qui entre elles sont dans un rapport de rivalité, sans qu'il existe un État au-dessus, pour imposer des règles en vue d'une fin commune à tous ; que le droit international, en conséquence, est suspect ; que même si son but est de limiter la force, il n'est lui-même qu'une expression des rapports de force, en tant qu'il est relatif à telles idées, ou principes admis par tel ou tel ensemble de sociétés, éventuellement en vue de tel intérêt.

            Donnons un exemple : on pourrait songer comme règle de droit international à  : la possession de tel territoire au bout de x années, vaut titre. Seulement, une telle règle adoptée à tel instant donné, profite aux uns, lèse les autres. Qui a alors adopté la règle ? Pourquoi ? La justice, ou parce que soutient tel intérêt ? En réalité, même avec une règle aussi simple, on n'en sort pas.

            2- Dans notre cas, s'il est question pour les russes de rattacher de prétendues populations russes, ou de prétendus territoires qui pour telle raison leur auraient échappé, alors le fondement est : le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ; resterait à examiner ce qui est premier : l'analyse historique, ou la revendication, si la première est cause de la seconde, ou si la seconde est cause de la première.

            Dans la mesure, où les régimes occidentaux reconnaissent le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, ne leur reste plus qu'à examiner l'analyse historique russe ou enquête en question : comme pour les russes, la critique, voire la production possible d'une contre-analyse ou contre-histoire, suppose la même question : est première la critique, la possible contre-analyse, ou l'intérêt, c'est-à-dire la volonté de soutenir tel objectif ?

            L'enquête ou analyse en question dépend en plus de la définition que l'on attribue à « la nation » ou au « peuple », concept plutôt fumeux ; pour cette raison, la vérité sur la question risque d'être difficile à déterminer, donc dire quelle enquête est la plus vraie, qui a plus raison que l'autre, risque d'être assez difficile à juger. Pour le dire plus simplement : il y a de grandes chances que ce soit des bêtises, face à d'autres bêtises, raison pour laquelle je n'entre pas dans la controverse « historique » en question.

              jack127 De toutes façons, si la Russie emploie l'arme atomique, ce sera la faute des USA, de Zelensky, de la France, vous avez l'embarras du choix...

              Tout à fait, et si Zelenski fait bombarder la centrale nucléaire, ce sera toujours la faute de Poutine.
              Ce qu'il faut, c'est garder le cap. Et bien regarder les journaux en continu.

              Etre binaire, c'est facile.

              jack127 Je pense que ce sera surtout la faute de l'ingérence américaine sur notre continent, avec la complicité de l'Union Européenne. Espérons que cela n'arrivera jamais car ce serait une effroyable catastrophe pour l'humanité.

              af90 Il me semble que lorsqu'un peuple ou une région réclame son indépendance, elle peut passer par un processus démocratique comme le référendum, ce qui a été fait en Catalogne par exemple ou la Crimée pour rester dans le sujet et même si cela n'offre aucune garantie de résultat, le pays en question étant libre de le déclarer illégitime.
              Mais dès lors qu'un pays tiers intervient pour soutenir ce mouvement, cela n'entre plus dans le cadre démocratique, surtout si celui-ci ne se contente pas d'un appui uniquement moral mais fait usage de la force et s'en prend au pays tout entier en tuant certainement au passage certains de ses partisans.

              • af90 a répondu à ça.
                • [supprimé]

                [supprimé] Qu'attendiez vous donc? Il n'y a pas un parti politique français responsable qui soutienne le terroriste génocidaire du Kremlin.
                Concernant Aliot, juif pied-noir, il est sûrement sioniste et atlantiste, vous ne voulez pas qu'il soutienne Poutine, non plus ?

                Du coup, je ne sais plus où vous êtes sur l'échiquier politique, et pas plus la bande d'extrémistes de ce forum.

                [supprimé] C'est un abruti, il sera viré du Rassemblement national"

                Il y'avait pourtant toute sa place.

                jack127
                Il est question surtout du principe admis : « souveraineté du peuple », de ce qui est relatif : la « volonté du peuple », de ce qu'il présuppose : ce qu'est un « peuple » ou une « nation », et de ses conséquences.

                S'il est établi que le référendum de Crimée a bien été organisé, sans vices de procédure, et que « la volonté » d'un « peuple » peut se traduire par l'organisation d'un référendum, alors il ne reste plus qu'à accepter le résultat, qui traduit le fait que la Crimée était habitée par des russes. Je ne sais dire si le terme « criméen » a un sens : nous sommes en plein dans les équivoques que permet la notion confuse de « peuple » ou de « nation ».

                Si le principe précédent est admis, il suffit que tel ensemble de personnes soit reconnu comme « peuple », pour pouvoir prétendre à l'indépendance, à se gouverner lui-même, ou que tel ensemble de personnes soit reconnu de tel « peuple » plutôt que de tel autre, pour pouvoir changer de société, se rattacher à son véritable peuple, et faire de l'ancien un oppresseur. ==> La porte ouverte aux irrédentismes, et aux sécessions. Ce n'est d'ailleurs pas un "mal", si l'on en reste au seul principe précédent pour juger, c'est même alors un bien : la nécessaire adaptation de la carte du monde, à l'évolution des "peuples" ou des "nations".

                  af90

                  Je n'ai rien compris à votre charabia. Vous aviez l'intention d'émettre un argument?

                  • af90 a répondu à ça.

                    af90

                    De plus, organiser un référendum après avoir déporté une grande partie de la population hostile à l'occupant ne me paraît pas de nature à asseoir la légitimité d'un tel "référendum".

                    • af90 a répondu à ça.