C'est hallucinant.
Les dirigeants ne peuvent absolument plus rien faire.
Quoi qu'ils fassent, ça fuse de partout.
Et Coppé, il aurait dit quoi, si Macron ne s'était pas rendu à Kiyv?
« La maison brûle et Emmanuel Macron regarde ailleurs », critique Jean-François Copé, qui estime que le déplacement du chef de l’Etat est une « folie » et une « stratégie d’évitement »
Les critiques continuent de tomber quant à la visite d’Emmanuel Macron en Ukraine aujourd’hui, dela part de l’opposition.
« La maison brûle et Emmanuel Macron regarde ailleurs. L’imaginer dans un train direction l’Ukraine ce matin, comme s’il ne pouvait pas attendre la semaine prochaine, alors que l’extrême gauche est hypermenaçante pour notre pays, c’est d’une légèreté incroyable », a déclaré le maire de Meaux, Jean-François Copé (LR).
Invité de la matinale de RTL, il a réagi à l’annonce surprise de ce déplacement quasiment en direct, faisant valoir que, selon lui, c’était une « une folie » et qu’il s’agissait là d’une « stratégie d’évitement » de la situation politique du pays et du fait qu’il n’est pas certain d’obtenir la majorité lors des législatives.
« Quel est le sujet pour la droite de gouvernement ? C’est de dire qu’on ne peut pas laisser ce pays comme cela », a-t-il poursuivi, estimant qu’un « accord de gouvernement » avec la majorité présidentielle actuelle ne serait pas pour LR « se compromettre avec un Emmanuel Macron », mais un moyen « d’exiger que nous puissions mettre en œuvre des réformes qu’il ne veut pas faire. »
Critique envers la manière de faire de M. Macron, estimant qu’il fuit la situation, il a ajouté :
En réalité, ce que je vois pour l’avenir, c’est qu’on est en train de reconstituer la république de Weimar [1918-1933], c’est-à-dire ce que nous avons malheureusement en Europe connu en Allemagne dans les années 20, où vous aviez un pouvoir social-démocrate un peu mollasson qui laissait monter deux extrêmes : l’extrême droite et l’extrême gauche. Et ça s’est terminé comme vous le savez. Or, en réalité, il faut arrêter de penser en Europe qu’on a une histoire qui est une page blanche. Tout ça peut revenir. Et quand on a des scores pareils d’extrême droite et d’extrême gauche, on ne peut pas continuer de faire semblant de s’adresser aux Français en trois minutes sur un tarmac pour dire il faut voter pour moi parce que les autres sont méchants. Ce n’est pas comme ça qu’on est capable d’incarner la hauteur de vue qui s’impose.
Interrogé au sujet des propos de M. Copé comparant la France d’aujourd’hui à la république de Weimar, Christian Jacob, patron des Républicains, a réagi sur Europe 1 ce matin en affirmant : « Je ne ferai pas cette comparaison. Les contextes sont très différents. »