Maitreya Merci pour ces précisions. A la limite, d'un autre côté, Mélenchon veut aussi réformer les institutions, même passer à la 6éme république. Cela dit, ce serait pour ce que j'appelle les républicains dans leur ensemble, mettre la proportionnelle aux législatives serait contre productif pour le président en place, il serait bloqué tout simplement dans les réformes qu'il voudrait faire.
Personnellement, j'estime que si Mélenchon hurle "la république c'est moaaaa" ou "je suis un vrai républicain", derrière les mots, pas grand chose de républicain.
Suffit de voir la manière qu'il avait de diriger son mouvement LFI, pour vite comprendre que l'unilatéralisme, le "un seul bruit", c'est son dada.
quand il parle de réformer la République, ben ça fait peur.
En outre, il veut tellement raser tout ce qui est traité international, que son projet réel, est extrêmement flippant.
On ne peut pas comparer ça, avec un désir chez un pouvoir démocratique de vouloir réformer les vieux côtés d'une constitution en bout de souffle.
Je sais bien que certains s'amusent à répéter que Macron et le pen, c'est pareil, ou "macron et Mélenchon c'est pareil", mais c'est complètement faux.
Macron n'a rien d'un extrémiste, c'est un légaliste, et il respecte tous les principes constitutionnels, même quand il veut réformer le pays.
Il ne faut pas tout mettre sur le même plan.
Attention, Mélenchon est un TRES TRES BEAU PARLEUR, ça signifie que quand on l'écoute sans filtrage, ce gars peut faire rêver n'importe qui.
C'est le propre des populistes, d'aimer dire au peuple ce qu'il rêve d'entendre.
Certains le font sans talent (marine le pen) d'autres le font avec un peu plus de subtilité et de manipulation mentale (Mélenchon)
Mélenchon, pourrait très bien dire "République Mélenchon, année zéro", aussi bien que "6ème république".
C'est très dangereux de croire sur parole un populiste de cet acabit.
Bon, là, c'est mon point de vue personnel.
Je ne mélange pas les torchons et les serviettes.
Hormis les extremes, le paysage politique est désertique, sauf Macron dans le tableau.
Pas de pointure à droite, pas de pointure au PS, ça met Macron en face à face, avec deux extremes, peu reluisantes.
L'ultra gauche et l'extreme droite.
Mais, ça, c'est un peu la faute de Macron, à force d'éliminer tous les adversaires aptes à gouverner, ça ne lui laisse que les extremes en vis à vis.
Et c'est un des points négatifs du macronisme.
La seule alternance visible à Macron, c'est l'extreme.
Pas top.