• [supprimé]

CapitaineHaddock Très intéressante votre théorie. Il y a alors peut-être un espoir pour El Blanco eke Valls de revenir sur le terrain politique, il a 59 ans, Mitterand était élu à 65 ans.

Les temps ont changé.
Bcp de choses ont changé.
Le temps long, n'a pas le même sens, dans les années 70 qu'au 21 ème siècle.

Tout a changé.
Trump se fait élire sur un tweet, Johnson devient premier ministre avec un mensonge écrit sur son bus, de rugy a démissionné pour une photo de homard, qu'il n'arrive pas à manger, ... beaucoup de choses ont changé.

tieumz
Il pourra toujours refaire le monde avec Bruno Mégret et Florian Philippot.

  • stm a répondu à ça.

    cheshire-cat
    Il pourra refaire le monde avec les 18-24 ans, dont 69% qui se sont abstenus, et les 71% des 25-34 ans qui n'ont pas été voter.

    CapitaineHaddock J'aimerai bien connaître le niveau de haine qu'avaient les gens envers Mitterand/CDG et surtout pourquoi.

    Je réponds, mais en rappelant d'abord que j'ai voulu dire une banalité, qui est que quand vous avez le pouvoir et que vous prenez des décisions, vous trouvez peut-être des copains, mais aussi pas mal d'ennemis. C'était aussi con que ça.

    Si je vous donne un exemple, et touchant particulièrement De Gaulle et Mitterrand, vous avez l'illustration, avec l'épisode de la guerre d'Algérie.
    Ce qui étonne juste, ce sont les convergences de deux hommes qui semblaient parfaitement opposés sur bien des plans.

    Je rappelle à votre souvenir qu'à la fin des années 50 et après (début de la guerre d'Algérie, cet énoncé même étant problématique), le type qui fait le sale boulot de faire ou de laisser torturer puis dézinguer l'Arabe, est le Ministre de l'Intérieur, qui s'appelle comment ? François Mitterrand, dis-donc. Tout cela, ça vous forme un réseau de copains et de pas copains. Ca ne vous interdit pas de prendre des drinks avec Bousquet, un type très sympathique à condition que vous ne soyez pas juif.
    Mais potentiellement aussi des ennemis.
    Sur cette même période, de Gaulle a connu des pertes beaucoup plus importantes. Je rappelle brièvement ce qu'il a fait : commencer à axer sa campagne 1958 sur le maintien de ce territoire dans la République, idée à laquelle il n'a pas cru une seconde, le vrai gros bobard électoraliste.
    Il a bradé le truc après, mais les pieds-noirs ont commencé à ne pas trop l'aimer. Ca représentait en gros 1 million de personnes, si vous tenez compte des familles impactées, etc.

    On ne parle là que de 4 ans, si tu en mets 20, il y a encore des tas d'occasions d'être détesté.

      10 jours plus tard

      Manuel Valls prépare sa traversée du désert avec un classique, sortir un livre. Son ouvrage que la France attends impatiemment sera disponible le 25 Août. Réservez votre journée !

      Ce bouquin s'intitulera " Le courage guidait leurs pas " (Gallimard, ils sentent pas le flop ?)

      Il sera question de "douze figures historiques qui a un moment de leur parcours ont incarné cette vertu de courage. Des personnalités connues, et d'autres qui le sont moins" pour donner forme à "la définition du courage".

      Nul doute qu'il estime avoir sa place dans cette liste.

        • [supprimé]

        courtial Sur cette même période, de Gaulle a connu des pertes beaucoup plus importantes. Je rappelle brièvement ce qu'il a fait : commencer à axer sa campagne 1958 sur le maintien de ce territoire dans la République, idée à laquelle il n'a pas cru une seconde, le vrai gros bobard électoraliste.

        Pour beaucoup, le putsch militaire des généraux, à Alger (raté) C'est ça qui a remis sur les rails un De Gaulle victorieux.

        On peut dire que lui aussi, en son temps, aura joué le pourrissement de la situation.
        J'ai vu récemment un petit documentaire sympa sur cette période.

        Franchement, ça s'est joué à pas grand chose. De Gaulle a eu du cran, mais y est allé au bluff, aussi.

        Quant à Mitterrand, la question algérienne, dénotait déjà l'extreme versatilité du personnage.

        Certainement.
        Un dernier mot sur la question des inimitiés, pour compléter un peu le paysage : de Gaulle s'est fait à l'occasion un autre ennemi, qu'il n'a pas connu : notre vieux pote Jean-Marie.
        Cela a réveillé plus tard les contradictions et les insuffisances. Jean-Marie était Algérie française à donf, il s'est vanté d'avoir torturé en Algérie (hautement improbable, ce pourquoi je parle de vantardise, simples propos d'après-boire). Détestation pour de Gaulle et sa "politique d'abandon" peut-être légitime de son point de vue (mais qui ne voit qu'à moitié, pensée borgne, et boiteuse) qui lui a scié les pattes quand il a voulu se la jouer nationaliste et indépendant par la suite.
        Que ce soit Marine, NDA, Natacha-Paule Ovni, Marion Maréchal Pétain, Zemmour Capitaine Dreyfus, Asselineau, Lassalle, tout ce que vous voulez, de Gaulle, c'est la statue du Commandeur, c'est l'Incontournable dans le genre souverainisme, indépendance française et tout ça, une vraie rente, un crédit infini. C'est à qui sera plus gaulliste que les autres.
        Mais pas Jean-Marie, qui ne le citait jamais, qui ne pouvait pas l'encadrer, peut-être un petit peu parce qu'il avait toléré les communistes un temps, mais surtout parce qu'il avait lâché l'Algérie. Il ne s'en est jamais remis, n'a jamais pardonné, n'a jamais rien compris. Parce qu'il n'avait pas le niveau, à mon avis.

        bianchi51 Il n'empêche il a pu revenir déjà en tant que président des Républicains. Il est revenu sur le devant de la scène pendant plus de 2 ans.