Transgenrisme
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La société occidentale dans toute sa splendeur. Celle-la même que les Russes refusent.
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Guigui
Les « bonnes moeurs » sont en question ; dans notre cité, l'éventualité pour le souverain, ou ses agents, de s'improviser censeur. Certaines mœurs sont-elles à condamner en tant que contraires à celles de la cité, ou en tant que contraires soit à sa pérennité, soit à son bien commun.
Dans la mesure où notre cité admet comme bien commun : la garantie des droits naturels, et que le souverain doit le respecter pour que la cité soit un Etat de droit, ou une constitution droite, la question devient : les droits LGBT sont-ils de nouveaux droits naturels à intégrer parmi ceux que nous connaissons déjà ? En l'occurrence, la cité doit-elle tolérer l'existence des transsexuels, ou l'individu privé a-t-il le droit d'être transsexuel ? Si oui, comme vous dites, est orthodoxe de s'incliner devant ces nouvelles libertés.
Des libertés concédées par le souverain, ou ses agents, peut résulter des maux dans la cité: la liberté si vous voulez, ne va pas sans ses mauvaises conséquences, le fait pour un homme de pouvoir en user « à mauvais escient ». La liberté d'opinion est sans doute un bon exemple. L'absence des libertés que nous garantissons peut signifier à contrario, à l'extrême inverse, l'esclavage de l'individu privé à la cité, comme dans les sociétés de notre antiquité classique, je veux dire : Rome, et les cités grecques.
Pour que vous compreniez bien, je vous donne un autre exemple, bien moins sujet à polémique aujourd'hui : le… célibat. Quels maux possibles pourrait-on envisager comme conséquences de la liberté de rester célibataire ? 1- il favorise une vie un peu plus « dissolue » que le mariage ; 2- il en résulte pour la cité, une production moindre d'enfants…
Dans nos cités, il n'est jamais question d'aller jusqu'à l'esclavage de l'individu privé à la cité : les libéraux diront qu'il s'agit là d'un très grand progrès par rapport aux sociétés précédemment évoquées. Mais, il peut quand même être question de politiques d'incitation. En germe, elles contiennent alors une préférence de la cité envers certaines mœurs, en tant qu'elles sont jugées plus utiles à la cité.
Pourrait-il être possible de les condamner comme injustes, c'est-à-dire contraires à nos libertés fondamentales ? Je ne sais pas. Il faudrait examiner. La problématique plus générale serait alors : le « souverain » de la cité a-t-il le droit de s'occuper de la vie privée des citoyens ? La cité peut-elle s'occuper de la vie privée des citoyens ? Si l'on répond non, la cité ne devient-elle pas otage des conduites/mœurs qui ne lui sont pas favorables, dans la mesure où cela revient à renoncer à une partie de l'action politique ? Serait-ce une bonne chose, par exemple, s'il n'existait plus de politique familiale en France ? A force de se considérer comme individu privé, que reste-t-il aussi du citoyen ?
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candidus Dans aucune société, le Souverain n'est là pour octroyer des libertés
L'ignorance des principes qui font notre cité par certains de ses citoyens est assez impressionnante. Avant de critiquer, ce dont je ne me prive pas, il faut quand même comprendre. Vous devriez relire. "Octroyer" est d'ailleurs un terme qui peut renvoyer… à la Restauration, et à sa charte de 1814, "octroyée" par Louis XVIII.
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Just C'est une acception rigolote de la notion de Liberté, définie alors comme une restriction ponctuelle apportée à une interdiction généralisée.
Exemples : "La loi Grammont me donne la liberté d'infliger de mauvais traitements aux bovidés dans des enceintes appropriées."
ou, mieux :
"La loi Véran me donne la liberté de ne pas porter le masque si je suis seul à domicile et que je regarde sa propagande à la télé."
Je plains les malheureux qui vivent dans une telle société, où tout est interdit sauf exceptions que certains rhéteurs socialistes nommeront : libertés.
Quant au fait de changer de sexe à l'état-civil j'appelle cela un droit, pas une liberté.
candidus Voilà certains, ici, confondent liberté et privilège.
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Défendre les droits des trans
Le droit d'enfants de douze ans à s'auto-infliger des mutilations génitales chimiques sous l'influence de la télévision et contre l'avis des parents ? Et ce alors que la quasi-totalité de ces enfants auraient sans cela changé d'avis et ne souffriraient plus de dysphorie de genre après quelques années ?
Le droit pour des hommes de gagner des compétitions féminines ou de se faire incarcérer dans des prisons pour femmes malgré un casier de violeur ?
Le droit des trans à faire incarcérer tous ceux qui n'ont pas les mêmes opinions qu'eux sur la transsexualité, ou refusent de les appeler comme ils le veulent ?
Au contraire: on a tous à y gagner d'avoir un droit à être différent, à être nous-mêmes en fait.
Vous êtes donc pour l'abolition du délit d'incitation à la haine ? Car mes idées anti-coloniales sont passibles de trois ans de prison alors que je serais bientôt étranger chez moi, sous les applaudissements des mêmes cinglés qui nous expliquent qu'il faut mutiler chimiquement toutes les gamines mal à l'aise avec leurs corps.
france2100 Les trans représentent moins de 0.5% de la population en France. Si en plus vous cherchez l'intersectionnalité au sein de la communauté trans (sportif ou violeur dans vos exemples), on doit frôler les 0,01% de la population. Autrement dit vous me parler de faits exceptionnels voir inexistants que vous cherchez à instrumentaliser pour justifier une transphobie ou de l'eugénisme. Et je ne commente pas les faits divers sordides de votre premier paragraphe, qui semblent tout autant anecdotiques.
J'imagine que le mariage homosexuel a du susciter chez vous les mêmes réactions à l'époque. Avec le recul, vous verrez que la tolérance envers des personnes se sentant différentes n'aura pas nuit à vos intérêts et vos rapports sociaux. Mais vous risquez effectivement de vous sentir étranger dans votre propre pays si vous n'arrivez pas à vivre avec autrui, avec celui qui est différent de vous. Auquel cas, le problème, c'est vous, pas l'autre, ni la diversité au sein de votre pays, qui est l'une de ses plus grandes richesses.
af90 Merci de votre réponse. Le souverain a la volonté de légiférer et donc restreindre certaines libertés lorsqu'il y a préjudice physique ou morale pour une partie du corps social. Je me répète: il n'y a pas de préjudice à tolérer que 0.5% de la population française puisse jouir de droits. Cela n'a rien à voir avec le célibat, la politique familiale, le changement des conduites, etc.
Le problème, c'est justement tout le contraire, c'est lorsqu'une majorité essaie d'empêcher une minorité d'exister et d'être respectée ou représentée, notammant à des fins d'instrumentalisation politique. La question de fond est donc plutôt la suivante: à qui profite les idées transphobes et d'eugénisme qui sont exprimées sur ce fil de discussion et dans les médias qui font leur beurre sur le sensationnalisme?
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Je laisse tomber.
Le jour où vous comprendrez qu'il est illusoire de demander à un juke-box de composer un opéra...
Face à la cuistrerie, le haussement d'épaules reste la solution la plus économique.
Vous feriez mieux de venir causer foot, tiens, vous qui connaissez parfaitement la chose. Les récitations aussi pompeuses que lénifiantes, faut laisser ça à ceux qui viennent sur ces forums pour se rassurer. Ces types qui ont quitté jadis l'école goudronnés et plumés sont capables de passer des nuits à phosphorer dans le potage pour tenter d'avoir virtuellement l'air moins bête.
Tiens c'est un peu comme si Marquinhos dès demain se trouve un forum du côté de Rio pour expliquer à quelques types fatigués de leur journée comment réussir un tir au but.
france2100 Car mes idées anti-coloniales
Là où le racisme est assimilé à de l'anticolonialisme...
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Guigui La peur irrationnelle du changement de société peut s'expliquer par une perte de repères et on ne peut effacer des siècles de modèle patriarcal d'un coup de baguette magique. D'ailleurs, on retrouve les mêmes personnes qui n'aiment pas les étrangers, les LGBT, l'écologie progressiste, sans chercher à les comprendre d'ailleurs.
Je ne dis pas que tout est bien dans l'évolution mais on doit au moins pouvoir débattre sur ces sujets de manière sereine et sans préjugé quelconque.