af90
a) Je ne me souviens pas d'avoir employé le mot douleur, je n'ai pas retrouvé de tel message et, si tel est le cas, ce fut au sens figuré.

b) Si leur frustration est incurable, on ne peut pas les accuser de ne pas voir les alternatives inexistantes, contrairement à un dépressif suicidaire par exemple. Donc il est rationnel pour eux de se tourner vers le seul moyen à leur disposition. Le médecin devrait aboutir à la même conclusion qu'eux.

c) La dépression et les douleurs chroniques faussent le discernement, comptez-vous pour autant mettre toutes ces personnes sous tutelle ? Leur discernement n'est pas faussé en toutes circonstances, pas toujours dans les mêmes proportions, et même sur les sujets impactés ils restent capables de produire nombre de conclusions identiques à celles d'un "sain d'esprit". Vous ne pouvez pas raisonner en termes binaires, il faut considérer le degré.

Il vous est très difficile d'être cohérent : vous utilisez des notions que vous ne maîtrisez pas. Lorsque je vous incite à réfléchir par mes questions, plutôt que de les examiner soigneusement, de comprendre où je veux en venir, vous partez dans votre petite récitation : la dernière en date, "qu'allez-vous donc examiner", sous-entendu, corrélativement aux autres idées que vous admettez, en l'occurrence, votre définition de la volonté, ce qu'elle implique. Pour cela, encore faudrait-il ne pas être un phénomène d'orgueil, un melon parmi les melons.* Dans ces conditions, la discussion n'est plus possible ; j'y mets donc un terme.

*Je juge sur pièce : https://forum-politique.org/d/145279-la-democratie-criminelle/55

Et si la prochaine étape c'était de se transformer en chienne / chien ou autre animal ?

    dupont77 Je crois que c'est assez classique. Il est néanmoins déconseillé de se prendre pour un oiseau et même pour un poisson, quand on se penche du haut du pont.

    dupont77 Certaines arrivent bien à se transformer en cougar.

    Mais contrairement, cela vous change quoi qu'il y ait des trans à l'école, au bar ou sur le lieu de travail? Je ne comprends pas bien le débat. La tolérance envers ceux qui sont différents de vous ne va rien vous enlever. Au contraire: on a tous à y gagner d'avoir un droit à être différent, à être nous-mêmes en fait. Défendre les droits des trans, c'est défendre le droit à la liberté individuelle.

      Guigui Défendre les droits des trans

      Quels sont les droits particuliers des trans ?

      Guigui Je ne vois pas ce vous voulez trouver de particulier à des gens. Moi je suis grand, beau et intelligent.

      • Just a répondu à ça.
        • [supprimé]

        • Modifié

        La société occidentale dans toute sa splendeur. Celle-la même que les Russes refusent.

        Guigui
        Les « bonnes moeurs » sont en question ; dans notre cité, l'éventualité pour le souverain, ou ses agents, de s'improviser censeur. Certaines mœurs sont-elles à condamner en tant que contraires à celles de la cité, ou en tant que contraires soit à sa pérennité, soit à son bien commun.

        Dans la mesure où notre cité admet comme bien commun : la garantie des droits naturels, et que le souverain doit le respecter pour que la cité soit un Etat de droit, ou une constitution droite, la question devient : les droits LGBT sont-ils de nouveaux droits naturels à intégrer parmi ceux que nous connaissons déjà ? En l'occurrence, la cité doit-elle tolérer l'existence des transsexuels, ou l'individu privé a-t-il le droit d'être transsexuel ? Si oui, comme vous dites, est orthodoxe de s'incliner devant ces nouvelles libertés.

        Des libertés concédées par le souverain, ou ses agents, peut résulter des maux dans la cité: la liberté si vous voulez, ne va pas sans ses mauvaises conséquences, le fait pour un homme de pouvoir en user « à mauvais escient ». La liberté d'opinion est sans doute un bon exemple. L'absence des libertés que nous garantissons peut signifier à contrario, à l'extrême inverse, l'esclavage de l'individu privé à la cité, comme dans les sociétés de notre antiquité classique, je veux dire : Rome, et les cités grecques.


        Pour que vous compreniez bien, je vous donne un autre exemple, bien moins sujet à polémique aujourd'hui : le… célibat. Quels maux possibles pourrait-on envisager comme conséquences de la liberté de rester célibataire ? 1- il favorise une vie un peu plus « dissolue » que le mariage ; 2- il en résulte pour la cité, une production moindre d'enfants…

        Dans nos cités, il n'est jamais question d'aller jusqu'à l'esclavage de l'individu privé à la cité : les libéraux diront qu'il s'agit là d'un très grand progrès par rapport aux sociétés précédemment évoquées. Mais, il peut quand même être question de politiques d'incitation. En germe, elles contiennent alors une préférence de la cité envers certaines mœurs, en tant qu'elles sont jugées plus utiles à la cité.

        Pourrait-il être possible de les condamner comme injustes, c'est-à-dire contraires à nos libertés fondamentales ? Je ne sais pas. Il faudrait examiner. La problématique plus générale serait alors : le « souverain » de la cité a-t-il le droit de s'occuper de la vie privée des citoyens ? La cité peut-elle s'occuper de la vie privée des citoyens ? Si l'on répond non, la cité ne devient-elle pas otage des conduites/mœurs qui ne lui sont pas favorables, dans la mesure où cela revient à renoncer à une partie de l'action politique ? Serait-ce une bonne chose, par exemple, s'il n'existait plus de politique familiale en France ? A force de se considérer comme individu privé, que reste-t-il aussi du citoyen ?

          af90 Dans aucune société, le Souverain n'est là pour octroyer des libertés.

            candidus Dans aucune société, le Souverain n'est là pour octroyer des libertés

            L'ignorance des principes qui font notre cité par certains de ses citoyens est assez impressionnante. Avant de critiquer, ce dont je ne me prive pas, il faut quand même comprendre. Vous devriez relire. "Octroyer" est d'ailleurs un terme qui peut renvoyer… à la Restauration, et à sa charte de 1814, "octroyée" par Louis XVIII.

              af90 Cher ami, vous n'allez pas m'impressionner. Personne n'a jamais inventé une liberté. Beaucoup se sont contentés d'interdire, y compris à certains d'exister.

              • af90 a répondu à ça.

                candidus Il peut décréter des libertés par rapport aux lois existantes, comme la liberté de changer de sexe par exemple, j'entend civilement parlant.

                  Just C'est une acception rigolote de la notion de Liberté, définie alors comme une restriction ponctuelle apportée à une interdiction généralisée.

                  Exemples : "La loi Grammont me donne la liberté d'infliger de mauvais traitements aux bovidés dans des enceintes appropriées."
                  ou, mieux :
                  "La loi Véran me donne la liberté de ne pas porter le masque si je suis seul à domicile et que je regarde sa propagande à la télé."

                  Je plains les malheureux qui vivent dans une telle société, où tout est interdit sauf exceptions que certains rhéteurs socialistes nommeront : libertés.

                  Quant au fait de changer de sexe à l'état-civil j'appelle cela un droit, pas une liberté.

                    Guigui

                    Défendre les droits des trans

                    Le droit d'enfants de douze ans à s'auto-infliger des mutilations génitales chimiques sous l'influence de la télévision et contre l'avis des parents ? Et ce alors que la quasi-totalité de ces enfants auraient sans cela changé d'avis et ne souffriraient plus de dysphorie de genre après quelques années ?

                    Le droit pour des hommes de gagner des compétitions féminines ou de se faire incarcérer dans des prisons pour femmes malgré un casier de violeur ?

                    Le droit des trans à faire incarcérer tous ceux qui n'ont pas les mêmes opinions qu'eux sur la transsexualité, ou refusent de les appeler comme ils le veulent ?

                    Au contraire: on a tous à y gagner d'avoir un droit à être différent, à être nous-mêmes en fait.

                    Vous êtes donc pour l'abolition du délit d'incitation à la haine ? Car mes idées anti-coloniales sont passibles de trois ans de prison alors que je serais bientôt étranger chez moi, sous les applaudissements des mêmes cinglés qui nous expliquent qu'il faut mutiler chimiquement toutes les gamines mal à l'aise avec leurs corps.