Aujourd’hui, Macron sonde les coeurs et les reins à travers sa pérégrination post-électorale dans le pays...
De l’aparté en direct à écouter les doléances de ceux qui pleurnichent humblement sur le sort qui leur a été fait durant cinq ans.
Il faut reconnaître que Macron a appris à devenir un meilleur politicien que ses adversaires qui, parce qu’ils ont été éliminés durant les élections, considèrent qu’ils ont gagné à être reconnus bruyamment en applaudissant leur défaite.
Lui, en revanche, s’est reconverti dans la modestie, la bienveillance, l’affection et la complaisance, en bon démagogue qu’il s’emploie à être aux yeux de celles et ceux ( tic macronien ) qui sont venus avec leurs factures, leur petite colère rentrée et leurs angoisses existentielles...
Et lui, pendant ce temps-là, la douceur faite homme, et dans sa rhétorique performative, annonce presque que les projets sont déjà virtuellement actés, avant même d’être débattus parce qu’il sait que les Français auxquels il s’adresse feront, à son contact, l’effort intellectuel de l’avantager aux élections législatives...Les benêts d’hier font les nigauds d’aujourd’hui...Et Macron le sait et Il doit jubiler intérieurement, le bougre.
En voilà qui seront les travailleurs enjoués et les retraités contents de demain.
Métamorphosé, le président disruptif du mandat précédent !
Quant aux autres, ceux qui l’ont suivi parce qu’ils croient faire parti de sa caste, même avec un béret sur le crâne,
se laissent aller aux embrassades et aux clin d’yeux complices. On défend en général ceux qu’on aime. C’est légitime.
Macron a gagné, et montre, avec une décence républicaine et une confiance toute démocratique, qu’il est un vainqueur avant l’heure.
Tous ces Français-là en témoignent. Mais seront-ils majoritaires dans le futur ?