brisdeglace Mme Ferrari dira-t-elle comme Joffrin ?...

Honnêtement, tu l'as trouvé pertinente la question de cette Ferrari ? Moi non. Pour moi, elle s'est vautrée dans sa posture habituelle de journaliste à qui "on ne me la fait pas à moi mon p'tit bonhomme !", et c'est tout ! E. Lucet est du même tonneau ainsi que toutes ces aboyeuses qui officient maintenant un peu partout dans nos médias, prouvant ainsi qu'elles sont bien devenues l'égales des hommes, voire plus vu qu'elles sont femmes et qu'elles en ont aussi.

Sinon, un journaliste n'est pas une personne comme une autre, il participe à l'opinion suivant l'article qu'il pond en fonction des réponses obtenues. Et quoi de plus normal de les remettre en place quand eux n’hésitent pas à crépir tel ou tel politique ou leur tailler des costards sur mesure. Il n'y a pas de liberté sans liberté de la presse, d'accord. Ce qui ne veut pas dire qu'il faille les traiter comme s'ils étaient d'une caste supérieure.

Je salue au passage Mélenchon qui a montré la voie !

[supprimé]
J’ai simplement fait un parallèle entre deux postures lors d’évènements identiques où la communication est dirigée selon le pouvoir discrétionnaire de deux grands personnages de l’état qui refusent de répondre à une question embarrassante. Du moins, je le suppose.
Reste à savoir si la question posée était inconvenante, politiquement parlant, et c’est bien là l’essentiel .

Je n’en sais rien parce que je n’écoute plus que très rarement tous ces bouffons où chaque grande chaîne d’infos se réclame d’une idéologie bien marquée, de gauche ou de droite, et blablate dans la consanguinité médiatico-politique
pour défendre principalement une éthique dont le biberon est rempli d’humeur...L’affect plutôt que l’intellect...

J’exagère peut-être, concernant certains intervenants qui ont de la suite dans les idées.
Ils tentent de donner une lecture intelligible d’une France en recherche de repères et reconnaissent que leur passé politique, en tant que militants ou responsables de parti, droits dans leurs bottes à une époque de prépotence dogmatique, impose désormais un mea culpa de bon aloi s’ils veulent expliquer le présent tel qu’il se déroule chez ceux qu’ils ont auparavant trompés, en même temps qu’ils s’essaient objectivement à la critique de l’anomie politique actuelle française.
Céline Pina, Pierre Lellouch, entre autres.

La liberté de la presse télévisuelle ?...Oui, sachant que bon nombre de journalistes affichent clairement la ligne éditoriale des orientations politico-culturelles de leurs patrons respectifs, ils sont réduits à se goinfrer de la doctrine de ceux à qui ils servent la soupe, et les images, ainsi que les titres qu’ils privilégient voudraient démontrer que la vérité absolue sort de la bouche de ces influenceurs de plateau-télé.
Même trajectoire pour la presse écrite politique...Tendancieuse.

Démocratie oblige.

Cependant que le pékin que je suis, même mal informé, a toute lattitude pour penser librement ce monde fait exclusivement, ou presque, de propagande insane, et je préfère fuir un prosélytisme éhonté que l’émotion jouée transforme en morale du Bien...ou du Mal. C’est selon.

Et dans ce domaine également, la médiocrité est partout présente. Mais libre à chacun d’y adhérer. Ou pas.

Pour ce qui est de Mélenchon, sa position à l'endroit des journalistes montre, à mon sens, qu’il est à-priori contre, par une espèce de réflexe élitaire, comme représentant l’intelligence faite homme, donc portant en lui l’idée noble de la politique face à des feuilletonistes, des chroniqueurs et autres pisse-copies trop mal intentionnés d’emblée, pour juger de la pertinence du type, dans la pratique de la science infuse et l’art des allures hiératiques...
Il est celui qui trimballe sa frustration de perdant sur son visage...Il est né renfrogné, ou bien ?...

[supprimé] Comme tu n'as pas regardé, tu ne peux que supposer sans déduire. Moi j'ai regardé et je déduis.

Je n’ai rien déduit, à part avoir souligné le fait qu’un président qui ne veut pas répondre à une question précise, se croit en mesure de jeter son interlocuteur. Ce qu’a fait également Sarkozy.

[supprimé] Donnez-moi cinq mesures concrètes pour restaurer cette autorité”

Elle aurait dû terminer par un « s’il vous plaît, Monsieur le Président de la France et des Français » .

La question était interessante puisque la volonté de Macron semble se focaliser, aujourd’hui, sur la sécurité du pays.

Mais comme la question des émeutes, entre autres débordements d'une jeunesse sans éducation, ne serait dûe qu’aux vacances scolaires, il aurait pu annoncer d’ores et déjà une mesure prioritaire, à savoir, celle de supprimer tous les congés dont profitent les élèves...
Ouf ! Il n’a pas osé !

Macron n’a tout simplement pas de cap. Il ne sait pas où il va .Et l’autorité naturelle ne se décrète pas. Seule la compétence en donne l’accès.

Alors c’est vrai...A te lire, il a éteint Mme Ferrari comme une bougie alors que la pléiade des journaleux restant tenait la chandelle... Je suppose encore.
Mais Macron n'a fait que régler son compte à une animatrice politique alors qu’il doit rendre des comptes aux Français.

Et je ne suis pas un Français défaitiste...C’est tout ce que je méprise dans ce qu’on fait les politiques d'une mentalité
que la population, dans son ensemble, a intégrée à la faveur de compensations moins valorisantes...Des sous, encore des sous, et toujours des sous.

Mais je ne suis pas, non plus, un révolutionnaire. Seulement un quidam qui ne veut pas être le cocu béat de la république en allant épouser toute forme de démagogie ou d’autoritarisme pour me persuader que je fais partie
de ces convertis au principe de l’amateurisme le plus crasse...Celui de participer à la vie démocratique sachant que désormais les élections ne sont qu’une comédie de mauvais goût organisée par des citoyens parmi d’autres de moins en moins motivés, et votant par défaut...

Je me sens tout bonnement moins concerné.

brisdeglace Je me sens tout bonnement moins concerné.

Eh bien nous voilà au moins avec un point commun. J'ai voté blanc aux seconds tours des deux dernières présidentielles, peut-être ne me déplacerai-je plus à la prochaine.

Le souci de Macron n'est pas son manque de cap, il en a un et il déplait. Son souci est qu'il a beaucoup déçu, autant ceux qui ont cru en lui que ceux qui n'en attendait pas grand chose en se disant que, peut-être, un homme neuf, un p'tit jeune... Même pas. Ce qui explique qu'il vogue avec les équipages qu'il arrive à embarquer à chaque escale sans jamais être sûr de trouver des bras pour remplir les cales, qu'il a complaisamment vidées.

Et tiens, une polémique qui tombe à pic :

Europe 1
La mairie de Paris suspend son financement à l’établissement privé Stanislas

C'est, comme par hasard, l'école où était scolarisé le fils de la nouvelle ministre de l'Education nationale, établissement qui est désormais accusé de tous les maux de la terre... Homophobie, intégrisme, sexisme...

Aux ordres, les médias ? Non, des chacal en meute.

[supprimé]
Diantre
On a découvert sur le tard un humoriste de second degré !
Le cap de Macron, c'est pourtant clair, mais bon, on zappe !
Je pense qu'il aurait battu tous les humoristes, s'il avait voulu faire du cinoche (en vrai, hein, pas à l'Elysée) !
Il a atteint, lors de sa dernière prestation, tous les sommets du foutage de tronche, avec en tête de gondole (lol) son explication haut de gamme, à propos des émeutes, dont l'ampleur inédite, a quasiment mis le pays en atmosphère (et plus si affinités) de guerre civile !
Ben oui, cher monsieur..., c'était la faute aux programmes éducatifs en apnée, fallait que les petits gars s'amusent, pour se défouler, notamment les Kevin et Mattéo, pas vrai, l'artiste !
Ben oui,, l'expression "travailler sans filet" s'utilise à l'origine dans le monde du cirque et signifie "exécuter un numéro d'équilibriste sans filet de protection", ben Macron, l'a réinventée avec un art consommé du ridicule, dont il n'a même plus conscience !
Allez, je vous laisse à votre réalité, et je lève mon gobelet réfrigéré empli d'un nectar de triple cask des highlands !
Santé bonheur mon ami
Fraternellement
hub'