Poufpouf

je suis globalement d'accord avec vous. Concernant les organismes publics qui dilapident, je pense que c'est moins une question de concurrence que de manque contrôle et toujours une trop faible impunité en matière de corruption ou d'abus de bien social

    SagesseLiberale
    En effet mais j'objecterai que les soins pris en charge par les différents régimes ne sont pas les même quand ceux ci coexistent.
    En France, pour simplifier, les cas graves sont bien pris en charge par la sécurité sociale, les cas moins grave moins.
    Les maladies graves coutent plus cher en remboursement que les maladies moins grave, or les frais de gestion dépendent plus du nombre de remboursement que de leur montant. Voilè qui peut expliquer au moins en partie le fait que les dépenses administratives rapportées au coût total soient plus faibles pour les systèmes publics obligatoires.

      [supprimé] Mais encore? Etes-vous bien certain de maîtriser votre sujet?

      Moi, je suis certain de maîtriser mon sujet, mais je ne me souviens plus lequel.

        Poufpouf Moi, je suis certain de maîtriser mon sujet, mais je ne me souviens plus lequel.

        En l'occurrence, il s'agit de "je"; un sujet très souvent mis en avant de nos jours!

        Poufpouf Moi, je suis certain de maîtriser mon sujet, mais je ne me souviens plus lequel.

        Excellent !! 😀

        • [supprimé]

        • Modifié

        SagesseLiberale courbe extrêmement discutable puisqu'elle repose sur des données acquises par des méthodologie différentes, elle part de 1800 alors que cette période est une période de colonisation qui a vu l'expropriation des populations et mécaniquement une hausse de la pauvreté.

        La colonisation a enrichi les pays concernés. Les transferts de la France vers les colonies ont été massifs, notamment en termes d'infrastructures.
        https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-couteuses-colonies-de-la-france_1414563.html
        Par ailleurs 1800 c'est le début de la révolution industrielle, source de notre enrichissement collectif. Adam Smith c'est 1776, vous vous souvenez?

        SagesseLiberale Le choix de 2$ par jour pour mesurer l'extrême pauvreté est discutable puisqu'il y a plus de personnes qui souffrent de la faim que de personnes à 2$ par jour ce qui signifierait qu'il y a des personnes sous-nutrie qui ne seraient pas pauvres

        Non, les deux courbes se superposent quasi-parfaitement.

        SagesseLiberale Quant à la protection sociale, c'est une mauvaise interprétation de dire qu'elle vient après la production capitaliste. D'abord une partie de la protection sociale est elle-même productrice (métiers du soins, éducation, par exemple), elle fait vivre une production marchande (matériel médical par exemple),

        Amusant. Le financement de la protection sociale repose sur une captation de la richesse par l'impôt. Les mêmes sommes, non prélevées, auraient constitué une demande adressée aux entreprises de toutes façons, protection sociale ou pas.
        Par ailleurs le développement des services de soin, d'éducation etc. (autrement dit du tertiaire) résulte des gains de productivité obtenus dans les autres secteurs productifs (la célèbre loi d'Engel). Autrement dit de la richesse créée par le capitalisme dans le secteur primaire et l'industrie.

        quant aux allocations versées elles sont quasiment immédiatement réinjectées dans la consommation, augmentant ainsi la demande pour les entreprises

        Idem que plus haut. Non prélevées, ces sommes auraient de toute façon alimenté la demande globale. Mais elles sont bien une captation de la richesse produite par le capitalisme.
        Encore merci le capitalisme!

          sangtriste L'obésité résulte de la malbouffe, justement parcequ'elle est peu chère.

          [supprimé] Les retraités ont cotisés toutes leurs vies, donc rien à voir avec le capitalisme.

            LaVachequiRit la capacité d'analyse des Français

            Justement, ils analysent trop parfois. On ne demande pas aux ouvriers de réfléchir à la place du patron.

              [supprimé] C'est surtout ceux qui roulent peu qui sont les vrais gagnants.

              • [supprimé]

              jack127 oui , ils feraient bien de penser moins, et de bosser plus pour gagner plus.

              jack127 Les retraités ont cotisés toutes leurs vies

              Expression surfaite; certains n'ont même pas cotisé la moitié de leur vie!

              jack127 C'est effet le problème de l'ouvrier français, contrairement au turc par exemple ...ou aux femmes!

              [supprimé] Sans oublier qu'il n'y a que 29 millions d'actifs en France, tous les autres ne travaillent pas ou plus, qu'ils soient étudiants, retraités, femme au foyer etc.

              Vous pouvez ajouter la majeure partie des politiques, véritables parasites budgétivores et inutiles ...
              La France croule sous le poids de ses 600 000 élus......

                LaVachequiRit

                parasites budgétivores et inutiles ...
                La France croule sous le poids de ses 600 000 élus......

                Dont environ 530.000 conseillers municipaux de villes de moins de 100.000 habitants ne touchant aucune indemnité, sinon 240€ brut pris sur l'enveloppe totale des indemnités du Maire et des adjoints.
                Pour Lyon et Marseille c'est 1.400€.
                A Paris c'est vraiment bon: 3.600€ pour les conseillers, 5.000 pour les adjoints et 7.500€ pour la Maire.

                  Malouin
                  Trop de monde, trop de réunions, trop de votes. C'est la meilleure manière pour prendre des décisions imbéciles. Résultat, des centaines de ralentisseurs et autres ronds points, des travaux non coordonnés, et des impôts locaux qui explosent. Ca ne concerne pas seulement Paris, même si cette ville est emblématique du dysfonctionnement récurrent.

                    Poufpouf Ca ne concerne pas seulement Paris, même si cette ville est emblématique du dysfonctionnement récurrent.

                    C'est tout à fait juste.
                    Les maires se comparent entre eux sur leurs budgets. Un plus gros budget fait un maire plus important.

                    [supprimé]

                    1. concernant les deux courbes, le fait qu'elles puissent se superposer (moyennant une "inversion") ne signifie pas qu'elles représentent la même chose !

                    2. A quoi doit-on la hausse de l'espérance de vie ? à la médecine. Or le développement de la médecine repose en grande partie sur des dépenses et l'intervention publique (que ce soit en matière de recherche fondamentale, de construction d'infrastructures, de formation des soignants). Autrement dit, pas vraiment ce qu'aime le néolibéralisme / capitalisme

                    3. Concernant la colonisation, elle a été synonyme de travail forcé, d'expropriation, de destruction de l'agriculture vivrière et le transfert des ressources vers la métropole. Un exemple la famine en Inde en 1943. Au passage cela montre que le développement capitaliste n'a rien à voir avec le libéralisme en tant que système défendant les droits humains fondamentaux.

                    4. concernant le passage sur la protection sociale, il montre que vous avez une représentation linéaire du fonctionnement économique (production-impôts-redistribution) au lieu de le concevoir sous forme de boucle ou de circuit (ce qui est plus réaliste). Cela a pour conséquence qu'il n'existe pas un "début" plus qu'un autre. D'ailleurs en pratique, l'Etat commence par injecter des dépenses pour l'année n avant de recevoir les impôts de cette même année. Il ne fixe pas son budget en fonction des recettes de l'année n-1 mais en fonction des recettes anticipées de l'année n (au passage le capitalisme fonctionne pareil, chacun sait ou devrait savoir que celui-ci repose sur le crédit, c'est à dire l'avance de fonds). C'est une nouvelle preuve que les dépenses de protection sociales participent à la production. J'explique plus en détail ici

                    Il conviendrait mieux de dire : les impôts sont prélevés sur la production dont une partie a été possible grâce aux dépenses publiques financées par les impôts (toujours ce fonctionnement en circuit)

                      SagesseLiberale Concernant les organismes publics qui dilapident, je pense que c'est moins une question de concurrence que de manque contrôle et toujours une trop faible impunité en matière de corruption ou d'abus de bien social

                      J'évoque la concurrence, qui ne saurait exister en l'occurrence, en me référant au mode de gestion des PME. Quand on dirige une entreprise, on serre les boulons en permanence, pas forcément les salaires, c'est souvent une mauvaise idée, mais les dépenses non vitales.
                      Sinon, je pense que la corruption politique a beaucoup reculé, même à l'échelle locale. Pour ce qui est des nationaux, c'est encore plus évident, surtout si on se souvient des années 60.
                      Par contre, la gabegie atteint des niveaux jamais vus.
                      Enfin, la redondance des services coûte une fortune. (Les mêmes tâches gérées par trois administrations différentes. Exemple: Les permis de construire). Et on ne parle pas des communautés de communes, censées favoriser des économies.