• [supprimé]

Poufpouf Aux USA, on peut mourir faute de soins à la porte de l'hôpital si l'on n'a pas d'argent.

C'est ce que je pensais aussi avant d'en savoir plus, en fait, le coût de l'hôpital s'il n'est pas gratuit aux USA, c'est quand même à la portée de la bourse de tous pour la majorité des maladies graves. A corriger si besoin, mais je crois ne pas me tromper.

    • [supprimé]

    Poufpouf Vous confondez des mécanismes d'incitation et d'assistance. La critique porte en général sur l'assistance, en ce qu'elle ne comporte pas de dimension incitative, quand elle n'est pas tout simplement desincitative.

      [supprimé]

      En définitive, ton propos ne fait que confirmer le mien.

      Par contre, permets-moi de douter de ce que tu habites l’un des quartiers que j’ai cités. Sinon tu n’en ferais pas une telle description.

      Il est bien évident que l’on peut retrouver des patients de toutes les pathologies dans n’importe quel coin des villes de France et de Navarre. Mais je te rappelle que nous sommes censés ici, dans le fil actuel de la discussion, parler de l’obésité. Pas de la fièvre jaune ou de la tuberculose.

        [supprimé]
        Consultation en gynécologie: 150 à 200 $... Et les mutuelles peuvent vous virer si vous êtes malade. Le système de sant américain est le plus coûteux du monde, mais en termes de résultats, il est classé sous celui du Sri Lanka.

          [supprimé] Vous confondez des mécanismes d'incitation et d'assistance. La critique porte en général sur l'assistance, en ce qu'elle ne comporte pas de dimension incitative, quand elle n'est pas tout simplement desincitative.

          Le RSA permet de survivre. Ca n'est pas pour autant que ceux qui le touchent renoncent à travailler, ou à essayer de travailler. Le pire est sans doute le fait que tous ceux qui y ont droit ne le touchent pas.
          S'agissant des indemnités de chômage, petit rappel: On cotise pour ça. Idem pour la retraite.

            • [supprimé]

            Poufpouf

            Voilà, c'est ça que j'avais noté, en fait, tout les américains ou presque ont une mutuelle, qui prend en charge la quasi totalité des soins en cas de maladie grave. Et il y a des mutuelles pour toutes les bourses je crois.

            • [supprimé]

            Poufpouf De nouveau, vous mélangez tout. Après les incitations fiscales et l'assistance, vous vous emmêlez les pinceaux entre des mécanismes d'assurance et d'assistance.
            Effectivement, il faut avoir cotisé pour toucher une retraite, c'est une logique d'assurance. (Quoiqu'il existe aussi un dispositif reposant sur l'assistance: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F16871 )
            Il n'y a pas lieu d'introduire des mécanismes incitatifs dans la retraite, les retraités n'ont pas vocation à retravailler. Ce qui est le cas des chômistes en revanche. Jusqu'ici, il fallait avoir cotisé... quatre mois sur les 24 derniers mois pour pouvoir être indemnisé par l’assurance chômage. Un dispositif beaucoup trop généreux et qui poussait à l'inactivité, qu'il convenait de rendre plus incitatif.

              Poufpouf

              Tu n’es pas sérieux. Il y a aux USA, comme partout ailleurs, deux types de médecine et d’établissements de santé.

              D’une part les établissements privés qui coûtent très cher, réservés aux patients dont les assurances personnelles peuvent payer de prix exorbitants pour les soins et les traitements. Ou dont la fortune personnelle permet de payer très cher les soins désirés.

              Et d’autre part il y a des établissements publics, ou semi publics, subventionnés, dont tout ou une partie du budget dépendent de l’état ou/et, de subventions d’état, ou issues de fondations et associations privées. Et ces établissements doivent faire avec ce qu’ils ont.

              En langage vernaculaire courant, il y a donc une médecine pour les riches, et une pour les pauvres. Comme partout sur la planète. Sauf que dans certains pays, l’Amérique du Nord et certains pays défavorisés ou carrément du Tiers Monde, cette différence est plus accentuée.

              Mais au niveau des possibilités médicales et du niveau potentiel des interventions médicales ou chirurgicales au sens large, les USA sont le pays le plus avancé de la planète pour les patients qui ont les moyens de se payer des soins et des traitements coûteux. Leurs cliniques privées, du moins une large partie d’entre elles, sont à la pointe du progrès, et c’est dans les cliniques privées des USA que la majorité des découvertes médicales et des nouveaux traitements ou appareils divers, sont installés avant de se répandre autour de la planète. Les nouveaux traitements révolutionnaires et les appareils d’imagerie médicale, sont le plus souvent passés des labos médicaux de la Hadassah à ceux des cliniques privées américaines, dix ans avant de l’être en Europe.

              Mais même en France, la médecine est très inégale entre ceux qui peuvent payer et ceux qui ne le peuvent pas. Tu en as la preuve actuellement simplement avec le panier de dentisterie éligible au 100 % sans restes à charge. Une partie des prothèses dentaires et des opérations de dentisterie est réservée à ceux qui peuvent payer des restes à charge élevés. Ceux qui ne le peuvent pas s ’inscriront chez les « sans dents », comme le dit aimablement et délicatement le zinzin que nous eûmes comme président « normal » de 2012 à 2017. Ces édentés n’ont plus qu’à s’acheter de la purée Mousseline.

                Attaques personnelles.

                Sargon
                L'hôpital public américain est si délabré qu'on hésite à le classer parmi les dispositifs de santé des pays développés. D'où le mauvais classement d'un pays, dont, rappelons-le, les dépenses des santé battent des records. Laé France glisse doucement vers un système analogue. Chez moi, se faire opérer dans le public est juste suicidaire.
                Par contre, la prise en charge chez nous des prothèses dentaires est une bénédiction. Le tarif des mutuelles, en revanche...

                [supprimé] Jusqu'ici, il fallait avoir cotisé... quatre mois sur les 24 derniers mois pour pouvoir être indemnisé par l’assurance chômage. Un dispositif beaucoup trop généreux et qui poussait à l'inactivité, qu'il convenait de rendre plus incitatif.

                Indemnisé 4 mois.

                  4 mois plus tard

                  Voici un sophisme souvent entendu pour persuader les gens qu'il faut baisser les impôts : « En France, l'Etat prélève 45% du PIB, c'est-à-dire, 45% de la richesse produite ».

                  C'est entièrement faux. Pour le prouver, un exemple d'une économie dans laquelle les recettes de l'Etat représentent 110% du PIB et pourtant dans laquelle existe aussi un secteur privé.

                  Soit un pays dans lequel :

                  • la production totale du privé est de 110
                  • la production non-marchande (services publics) est de 40
                  • les consommations intermédiaires pour la production privée sont de 40
                  • les consommations intermédiaires pour le public sont de 10
                  • la somme des salaires dans le privé est de 50 (25 de salaire net + 25 de cotisations sociales)
                  • la somme des salaires dans le public est de 30 (15 de salaire net + 15 de cotisations sociales)
                  • les profits du privé sont de 20 (10 vont aller à l'investissement, 10 vont former les revenus du patrimoine)
                  • les prestations sociales en espèces s'élèvent à 70 [40 de prestations de sécurité sociale (par ex. allocations familiales, indemnités chômage, retraites) + 30 de prestations de l'Etat (par ex. RSA)]
                  • les impôts (hors cotisations sociales) s'élèvent à 70

                  Je rappelle les trois relations fondamentales :

                  PIB = Production - Consommations Intermédiaires

                  PIB = Salaires + Profits

                  PIB = Consommation des ménages + Investissement

                  Dans notre exemple, on a PIB(marchand)=70, PIB(non-marchand)=30, PIB(total)=100.

                  Intéressons-nous au revenu disponible des ménages, revenu qui correspond à ce que les ménages vont pouvoir dépenser auprès des entreprises privées, après avoir payé les impôts et reçu les prestations sociales.

                  Revenu Disponible = Salaires + Revenus du Patrimoine + Prestations Sociales - Impôts - Cotisations Sociales

                  Dans notre exemple, cela donne :

                  Revenu Disponible = 80 + 10 + 70 - 70 - 40 = 50

                  On a également les relations :

                  Dépenses Publiques = Salaires(public) + Consommations Intermédiaires(public) + Prestations Sociales

                  Recettes Publiques = Impôts + Cotisations Sociales

                  Dans notre exemple, cela donne

                  Dépenses Publiques = 30 + 10 + 70 = 110
                  Recettes Publiques = 70 + 40 = 110

                  On est ainsi face à une économie dans laquelle les recettes - et les dépenses - publiques représentent 110% du PIB et pourtant dans laquelle il existe un secteur privé productif et des individus qui disposent d'un revenu qu'ils peuvent dépenser à leur guise en consommant des biens et services produits par les entreprises privées ! Impossible alors de prétendre que l'Etat capte plus de 100% du PIB (ce qui serait déjà absurde) puisque les individus possèdent un revenu qu'ils peuvent dépenser librement et puisqu'une partie de la production privée est consommée par les ménages.

                    SagesseLiberale la somme des salaires dans le privé est de 50 (25 de salaire net + 25 de cotisations sociales)

                    Sur?

                    Oui, c'est vrai que je parle du salaire superbrut (net+cotis salariale+cotis patronale)

                      SagesseLiberale
                      C'est un peu moins: Dans le pire des cas, un budget de 1.42 aboutit à 0.77 pour le salarié. Mais si on ajoute la CSG, (je ne sais pas si elle est comptée, on retombe sur votre estimation.
                      "Une partie des cotisations sociales est payée par les salariés (charges salariales), l'autre est payée par leurs employeurs (charges patronales). Les charges salariales dont le détail figure sur les fiches de paie sont de 21% à 23% du salaire brut. Les charges patronales sont de 25% à 42% du salaire brut."
                      Dont acte.

                      Sargon Tu n'es autorisé à douter de rien dans cette affaire. J'habite un des arrondissemets centraux de Paris et si tu y venais de temps en temps, tu saurais que je dis vrai.

                      6 jours plus tard

                      Autre sophisme ou plutôt INFOX débité par nos commentateurs ou pseudo-experts médiatique : « Trop de prélèvements obligatoires nuisent à l'économie en réduisant la richesse produite ».

                      Voyez par vous-même :

                        • [supprimé]

                        SagesseLiberale Vous ne pouvez pas faire dire ça à votre graphe. Il montre que le poids de l'Etat augmente avec la progression du PIB. Plus il y a de base taxable, plus l'Etat est taxophile et dépensolâtre. En revanche rien ne permet d'affirmer à sa lecture que ces pays n'auraient pas eu un PIB/ hab plus important avec des PO moins élevés.