Il est clair que les Français font de moins en moins confiance à la gouvernance actuelle.
Si un autre confinement nous est imposé, ça risque de déraper socialement.
A Matignon, ça doit cogiter pour prendre la décision.
Macron, du président au candidat. Topic unique
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katou Je suis une camusienne depuis le collège.
Ben sincèrement, ça ne se devine pas, au fond de la prod personnelle.
TU m'aurais dit "je suis une hanounienne" ou "je suis une morandinienne" là je ne disais rien
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katou Je suis une camusienne depuis le collège.
Ah tiens, voilà maintenant qu'on étudie Sisyphe enfermé dans le Tartare en collège.
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Gianni Drogo n'a jamais poussé de rochers inutilement, tu exagères
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Et faudrait ne pas se moquer.
Lulu, interne en SEGPA dans le 44 : je suis nitchéhain.
La bêtise en l'occurrence est d'imaginer que Camus ou Nietzsche sont des sages...
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Pour beaucoup, la sagesse se tire de la réflexion.
La bourgeoisie a récupéré Camus
Le nazisme a tenté de récupérer nietzsche
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En plus, oui.
Plus barré que Friedrich, tu prescris de la chloroquine.
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af90 La bêtise en l'occurrence est d'imaginer que Camus ou Nietzsche sont des sages...
Celui qui n'a pas lu est plus libre que celui qui a lu : il peut tout imaginer de l'auteur.
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[supprimé] Celui qui n'a pas lu est plus libre
A connaissance accrue, souffrance accrue, non?
Voilà ce que c'est d'être un pays plein de connaissances, les Français souffrent plus que n'importe qui d'autre!
haha
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La réflexion est le travail de l'intelligence : elle progresse en se posant des questions, en se nourrissant soit de l'expérience, soit des ouvrages lus. Le philosophe est un contemplatif ou spéculatif : face au monde, il s'émerveille de tout, se pose des questions incessamment, et tente d'y répondre. Il est l'homme qui est en perpétuelle recherche du vrai. J'aime bien personnellement comparer le philosophe à un jeune enfant de deux ou trois ans, qui ne cesse de poser la question : "pourquoi". Agaçant à la longue, j'en conviens, mais une tendance à entretenir, à encourager.
Je ne retire pas les quelques mérites des deux auteurs en question. Nietzsche par exemple est un excellent critique, à défaut d'être plus : précisons cependant, qu'il y a un gouffre entre un homme qui peut critiquer, même justement, et un homme capable de développer une doctrine intéressante.
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Sa folie est-elle innée ou acquise ? Est-il devenu fou, à cause de sa mauvaise philosophie, ou était-il destiné à être fou ? Question aussi intéressante que difficile.
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af90 Nietzsche par exemple est un excellent critique, à défaut d'être plus
Il a même démonté son maître, Schopenhauer. Tout en passant sa vie à reproduire sa métaphysique. Son propre dionysisme n'est rien d'autre qu'une pâle esquisse du pessimisme fondateur de son idole. Il l'a d'ailleurs reconnu en fin de vie, aveu d'échec qui accéléra la fin de cette dernière.
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af90 Sa folie est-elle innée ou acquise ? Est-il devenu fou, à cause de sa mauvaise philosophie, ou était-il destiné à être fou ? Question aussi intéressante que difficile.
Il est devenu fou d'être vain.
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qu'il soit devenu fou, est une chose.
Mais je me demande surtout combien de jeunes, il a rendu fou! par la puissance de ses vérités
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Une réponse qui me va assez parce qu'elle tient compte de l'homme en tant qu'individu, mais aussi du libre-arbitre de sa volonté, propriété qui découle de l'homme en tant que forme. Il est devenu fou en raison de son impuissance à concevoir ; il n'a su résister à cette tendance, parce que pour ce faire, il aurait fallu lutter contre ses passions, non les accréditer en affirmant qu'il était surhomme, et agir en tant que tel. Comment agir autrement lorsque l'on nie comme son maître le libre - arbitre ? Vous avez bien réfléchi à Nietzsche visiblement, plus que moi dois-je ajouter.
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af90 Vous avez bien réfléchi à Nietzsche visiblement, plus que moi certainement dois-je ajouter.
Aucun mérite, je souffre du même mal.